Restitution de textes :
(Partielle & terminée) par Alain
Cabello-Mosnier, commencée le : vendredi
5 août 2011 et terminée le : samedi 13 octobre
2012. Le livre traite de cinésie,
de mouvement, de gymnastique mais dispose d'un intéressant
masso-contenu que je vous restitue avec la retranscription de l'ensemble
des paragraphes ayant trait au massage
ainsi que les thèses ou mémoires qu'il reprend et
traduit parfois dès lors que le massage est cité.
Je procède également méthodiquement à
la dissémination de ce qui doit l'être au sein du tentaculaire
site du CRDRM
de Paris, cela, afin de faciliter le travail de ceux ou celles qui
s'y pencheront à l'avenir. Il faut savoir qu'au 19ème
siècle, les noms propres cités mais aussi la bibliographie
utilisée pour la rédaction des ouvrages, ne sont jamais
restitués en fin de livre, compliquant de fait les recherches
ultérieures. Donc, dans le cadre de ces travaux, je vous
rapporte ci-dessous pour la première fois, la liste de quelques
658 personnages mentionnés mais
aussi l'intégralité des 397
Titres que Dally
dissémine tout au long de ces 800 pages de textes.
Préface
: Dally, qui en revendique la paternité,
explique comment il a formé la Cinésiologie "l'idée
de la science et de la théorie des cinèse et de leurs rapports,..."
même si Carl August Georgii semblerait l'avoir crée avant lui,
voire Ling.
L'Introduction
: jusqu'à la page 60, le contenu est assez inintéressant
avec des considérations géographiques
et religieuses très datées allant jusqu'à
expliquer pourquoi Dieu
existe pour justifier du "Mandat de l'homme sur
terre"...
Première
partie p. 65 : Temps antérieurs
à l'ère chrétienne. Orient – Asie
– Chine. Répertoriage
dans ses grandes lignes des Thèses ou Mémoires
qu'il restitue.
Sixième dissertation en
latin de Frédéric Hoffmann
: Du mouvement considéré comme
la meilleure médecine du corps de 1708
issue et traduite de Dissertationes physico-medicae,
de 1708 par Hoffmann (page 111).
Deuxième
partie p. 139 : Temps postérieurs
à l'ère chrétienne. Période
depuis le seizième siècle jusqu'à
nos jours. Répertoriage dans
ses grandes lignes des Thèses ou Mémoires
qu'il restitue.
-
-
-
Laurent Joubert : (Partielle)
Il s' agit de deux mémoires,
De gymnasiis et generibus
exercitationum apud antiquos celebrum et balneis antiquorum, tum
græcorum, tum romanorum libellus et qui
se trouvent dans son ouvrage intitulé : Operum Latinorum (Oeuvres
Latines) de Ly on,
1582 p. 400.
Nicolas Andry L'exercice
modéré est-il le meilleur moyen de
se conserver la santé ? thèse, 1723,
pages 501-518
Troisième
partie p. 521 : Recueil des mouvements
appliqués à l'éducation, à
l'hygiène et à la thérapeutique,
disséminés dans les écrits de médecine
et de chirurgie publiés en France depuis le commencement
du dix-neuvième siècle. Répertoriage
dans ses grandes lignes des Thèses ou Mémoires
qu'il restitue.
Percy et Laurent Article sur
la Percussion, issu du Dictionnaire des
sciences médicales ( 19eme tome
'OVA-PEA'), en 1819.
Quatrième
partie p. 598 : Cinésie.
Partie consacrée à la recherche "chez
tous les peuples, les traditions relatives à
l'usage du mouvement artificiel, depuis les premiers
âges de l'homme jusqu'au commencement de notre
ère. Nous avons déjà exploré
la Chine et l'Inde. Il nous reste à parcourir
: En Orient, les
contrées de la Perse, de l'Arménie, de
l'Assyrie, de l'Arabie, les îles de l'Océanie.
Au Centre des deux mondes : la Palestine.
En occident
: l'Égypte
d'abord, puis la Grèce, l'Etrurie, l'Espagne,
la Gaule, la Bretagne, la Germanie, Rome enfin, où
les débris vivants des civilisations antiques
vinrent se heurter pêle-mêle, et mourir.
– p. 669 – Dally commence tout
un travail sur la main.
– p. 743 XXXI – Sens de l'Odorat.
– p. 750 XXXII – Sens de la Vue.
– p. 757 XXXIII – Sens de l'Ouïe.
– p. 759 XXXIV – Sens du Gout.
– p. 766 XXXVI – Sens du Toucher (par
rapport à l'instinct).
659 Noms propres cités dans l'ouvrage : Adolphi
; Acquapendent ; Adrien
; Agnibésa 119; Ainslie
; Albert (Empereur) ; Alberti ; Alexandre
; Alexandrini ou Alessandrini
; Alpinus
; Alsted ‡
; Altembourg ; Amar-Durivier ; Amiot ‡
; Amoros
; Ampère ; Andral ; Andrée ; Andromachus ; Andry
‡
; Anhalt-Dessau
; Antiocus le
grand ; Apollon
; Arago ; Arbey ‡
; Arétée ;
Arhyropyle ; Aristarque de Samos ; Aristote
; Arrien ; Asclépiade ;
Astruc ; Atreya ; Auber Edouard ‡
; Authnrieth ; Auzias-Turenne ‡ ;
Avenzoar ; Averroès ; Avicenne
; Baccio
; Bacon de Verulam
; Baglivi ‡
; Baïer ; Balfour ;
Barbier ; Barclay ‡ ; l'abbé Barthélemy ; Bartholin ;
Barthez ;
Bartholom de Moor ? ; Basedow ; Bastien ‡
; Bauer ; Bayes William de Brighton 107; Beau ; Beaucaire ;
Béclard
‡ ;
Becquerel ; Belfied-Lefèvre
; Bell ‡
; Bellini ; Benoiston ; Bérard ; Berault ‡ ; Berend
‡ ;
Berger
; C. Bernard ;
Berzélius ; Bezellarius ; Bharadwaja 117/118;
Bichat ; Bicher ; Bidder ; Biot ; Bishop ‡ ;
Bhrigou ; Blache ‡
; Blainville ; Blankaard
et/ou Blankard ;
Blaud ; Bock
‡ ; Boerhaave
; Boerner ‡ ;
Boettcher ‡
; Bonnet
; Bois-Reymond ; Boissier de Sauvages ; Bonnet
‡ ;
Bordeu ; Borelli ‡
; Borellus
; Bossuet ; Botton A. ; Bouddha ; Bouchardat ‡
; Bouillaud ; Bourdier
; Bourdon ‡
; Bouvier
; Bovee
Dods ‡; Brahma ;
Branting
; Briand ; Bricheteau
; Bright ;
Brisseau ‡
; Broekhuizen ; Broussais ; Bucq
; Budé ; Buffon
‘ ;
Burette P-J 262 ‡
; Burgraave ; Burq
; Bussemaker ; Cadet-Gassincourt ; Cagnati ; Campe ; Camus ; Canape ; Capuron ; Carolus
; Carus ‡
; Casper ; Cassius ; Castelli
; Castor ; Celse
; Cesar
; Charaka
; Champier
; Champouillon ; Charlemagne ; Charles
‡ ; Charles-Quint ; Charles
IX ; Charlton
‡
; Chavée ‡
; Chesne ;
Chevreul ; Cheyne ;
Chin Noung
‡ ;
Chomel
‡;
Du Choul
; Cicéron ;
Cleyer ; Clias
; Colomb Christophe ; Cloquet ; Cœlius ; Colbert ; Comenius ‡ ; Commodus ; Conarius
; Condillac
; Condorcet ; Confucius ; Cornaro
‡
; Corneille ; Copernic ; Corvisart
; Courtois ‡; Croll ;
Cuspian ; Cruveilhier ‡
; Dale ‡
; Dally
‡
; Damascène ; Daremberg
‡ ; Darpentigny
‡ ;
Dechange ; Deidier ; Delpech
; Delsarte ; Demades ; Démocrite ; Denonvilliers ; Descartes
; Desgrand ‡
; Deusing ‡
; Dezeimeris ‡
; Diby ; Dieu ; Diodore de Sicile ; Diogène Laërte ; Dionis
;
Dioscoride ; Dominitien
; Drelincourt ‡
; Driesken Nypers ; Du Laurent ; Duhalde ;
Duchenne de Boulogne ; Dumas ; Durand-Faradel
; Durante
; Duroy ; Dutens ‡;
Duverney ; Earle ; Égine (Paul) ; Ehrenberg
; Eiselen ; Eisenmenger dit Sidérocrate ; Elidée de Padoue ; Entrecolles
‡
; Epicure
; Erasistrate ; Erpel ; Escalier
; sslingen ‡
; Eulenburg
; Euripide
; Faber de Saint-Jory ‡ ; Falconieri ‡
; Falret ;
Fauconneau-Dufresne ; Faure ; Fenelon ; Fernel ;
Flourens
‡
; Fludd ; Flueger
‡ ; Fontenelle ; Formann ‡
; Fou-hi ; Fourcroy
; Fourier ; François 1er ; Frank ; Frankenau ; Freiberg
; Fresnel
; Freyer ‡
; Friedrich E.
‡
; Friedrich G.‡
; Friedlander
; Fuller
‡
; Fuchs ; Furlani
; Galien ;
Galilée ; Gargantua ; Gassendi ; Gassner (Père)
; Gavarret ; Gaza Théodore ; Gazi
; Pierre Gerike ; Georges-Ernest
‡
; Georgii
‡
; Gerdy
Jeune ‡
; Glisson ; Goclenius
; Goepel ; Goethe
; Golclénius ; Gopâ ; Grassi ‡
; Greatrake ; Groebner ‡;
Guérin J. ‡ ; Guérin ‡ ; Guignes ;
Guitton ‡
; Günther
; Guths-Muths
‡ ; Guyon
; Haguenot ; Hali ;
Haliabas ; Haller ;
Hannover ; Hartwig ‡
; Harvey
; Heidler
‡
; Heister ; Helmont
(van); Hell ; Helvétius
; Hermolaus
; Henle ; Henri
; Henri III ; Henri IV ; Herbet ; Hérodicus / Hérodite ; Herschell ; Heyne
; Hildesheim
‡
; Hilscher
; Hippocrate ; Hirschfeld ‡
; Hoang-Ti
; Hoffmann
; Holoferne ; Homère ; Hoorne ‡
; Horst ; Huc
; Humbert ; Humboldt
; Ideler
‡
; Indebetou
G. ; Indra ; Ideler ; Isaac ;
Iselin ; Jacubowitch ; Jaeger ‡
; Jahn ; Jésus-Chris ; James Johnson ; Jauffret ‡ ;
Job ; Jonquet ‡; Joubert
‡; Jourdan
; Journ Jowin ‡ ; Journez
; Jupiter-Elicius
; Kaempfer ; Kaisin ; Kang-Hi
; Kellie ; Kepler ; Kern ; Kestner ; Kircher ; Kœlliker
; Kloss ‡
; Koch C.-F. ; Koeulliker ‡ ; Krause
‡
; Kupffer ; Kurt-Sprengel ‡
; L'Héritier ; Lacauchie ; Lachaise ;
Lacroix ‡
; Laisné ; Lamarch ; Mamennais ‡ ; Laming ; Lamure ; Lanzoni
; Lascaris ; Latour ; Laurens
; Laurent
‡
; Laurentius ; Laverine
; Lavoisier
; Le Clerc ; Le Noble ; Le Plieur
‡
; Le Sacq ‡
; Leconte ‡
; Leibnitz
; Lemgo ; Lenhossek ; Lepage
; Le Cat ‡;
Libavius ; Libri ; Liebig ‡
; Liedbeck
; Liévin
Lemius ; Leuret ; Linacre ; Linden ;
Ling P-H
‡
; Linné ; Liston ; Littré
; Livington ; Lœschke
‡
; Lombard de Genève ; Lominus
‡
; Londe ‡
; Longet
‡
; Lorain ; Lorry ; Louis le Grand
; Louis III ; Louis XIV
; Louis XV ; Lucian ‡
; Lucrèce ; Ludger Lallemand
; Lycurge ; Lynceus : Lypichius ; Lyserius ; (de)
Macedoine Philippe ; Mackensie
; Magendie ; Mahomet
; Macrobe ;
Maisonneuve ; Maissiat
‡
; Malpighi ; Mandl ‡
; Manou ‡
; Mancinius ; Mappuce ; Marchal de Calvi ‡
; Marguerite du Terrail ; Marchal
de Calvi ‡;
Marozzo ‡;
Marrotte ; Marshall ; Martial
;
Marsilio Ficino ; Martin H. ‡;
Masset ; Massmann
‡
; Matthæus ; Matteucci ; Maupertuis ; Maxime ;
Maximilien II ; Maxwel ; Mayo ; Mégasthènes
; Meekeren ; Médée ; Mesmer ;
Meissner ; Meibomius
‡
; Melicher
‡
; Mercure
; Mercurialis ‡
; Merenda ; Merlet ‡
; Mersenne
(Père) ; Mesmer
; Mesué (le jeune
ou l'ancien)
; Mialhe
; Mithridates ; Molènes ‡
; Monod ; Montaigne ; Morton
; Müller
‡ ;
Nachtigall ‡ ;
Napoléon ; Néarque ;
Négrier ; Nélaton ;
Néron ; Neumann
‡
; Newton ; Nicole ; Nicolai ; Nicolas de Cusa ‡
; Nitzsche ; Numa ; Nysten ; Œrsted
; Oribase
‡
; Orphée ; Othon ; Ovide ; Owsjannikoff
; Paccini
: Paracelse
;
Parchappe ; Paré ; Parry, de Bath ; Pascal ; Pasch
‡ ; Paul aux
Thessaloniciens epi. V,23 ;
Paullini
‡
; Pausanias
, Pauthier
; Pechlin ; Percy
; Perkins ; Perrault ; Pestalozzi ; Philips
A.-J.-P. ; Piegu ; Pindare
; Piorry ‡
; Pitcairn ; Platner ; Platon
; Plempius
; Plessner ‡
; Pline le jeune
‡ ; Plutarque
; Poinsinet de Sivry ; Poiseuille ; Pollux ;
Polyclète
;
Pommer ; Pompée ; Pouchet
; Pouteau
; Pravaz ‘
; Prémare
‡
; Preston ; Prodicus
(Hérodicus) ; Pugh ‡
; Pulvermarcher ; Purkinje ; Puyroger
; Pyrrhus ; Pythagore ; Pythagore
; Quellmatz
; Rabelais
‡
; Racine ; Rama ; Ranson de Saint-Maigrin ‡
; Rasmus
; Raspail ; Récamier ;
Réclam
‡
; Regnauld ‡
; Remak ; Rémusat ‡
; Renaut ; Retzius ; Reydellet
; Rhasès ; Richter E.-A.
; Ricord ; Riedel
; Rirsch ; Ritter ; Rive ; Robin
C. ; Robin E. ‡
; Robolsky H. ; Roi ; Ron ; Roth
‡
; Rothstein
‡
; Roulin ‡
; Rousseau ; Royle
; Ruehle ‡
; Rufus (d'Éphèse) ; Sabatier
‡
; Sabellicus ; Saeterburg ; Saint-Didier ‡;
Saint-Pierre (abbé); Salzmann
; Sanctorius ;
Savary
; Scae ; Scaliger
; Scheunmann ; Schilling ; Schlemm ; Schmid ; Schmidt
O. ; Schœffer (médecin communal) ; Schreber
‡
; Schreiber ;
Schultz-Schultzenstein ‡
; Sée
; Segond ‡
; Séguin
; Seidenschnur ; Sénèque ; Sérapion ; Serres
‡
; Sévrin ; Sertorius ; V.J. Shaw
‡ ;
Sibourg ; Siddhartha ou Çakya-Mouni ; Silvaticus
; J.-E. Simon ; Spiess ‡
; Socrate
; Soeberg ; Soma Koros ; Sonden ‡
; Sophocle ; Sourja ; Spiess
; Sprengel ; Spurina ; Stannius ; Sténon ; Sthal
; Stilling ; Stromeyer
; Swedenborg ; Sydenham
; Taliacot
; Tao-ssé ; Ten-Khyne ; Thémison ; Théophraste
d'Erèse ; Thucydide
; Tissot C.-J.
‡
; Tissot S.-A.-D
; Thesée ; Theseus ; Tite-Live ; Toeppe A. ; Toricelli
; Tradescant Lay ; Trapp ; Trajan ;
Tronchin
; Truthius ; Tsiou-Ho-Ki
; Tuccaro ;
Tudécius ; Tullus-Hostilius (roi) ; Valentin
; Vallériolan ; Vasco de
Gama ; Végèce ; Velpeau ;
Venel ; Véron ; Vésale
; Vespasien
; Vidal
; Vieth
‡ ;
Vinci ; Virey
; Virgile
; Vitellius ;
Vitruve ; Volta ; Voltaire ; Volaterranus
; Vossius ‡ ; Vulpian ‡ ; Vyasa ; Wagner
‡ ; Walker ; Wanner ‡
; Warlitz Chrétien ‡ ; Wassmannsdorff ‡
; Weber ‡
; Wells Williams
‡
; Werner J.-A.-L
‡
; Werner J.-C ‡
; Wilson ; Will ; William Jones ; Winslow ;
Wirding ; Wisby ; Wise ‡ ; Wolke ; Xénocrate ; Xenophon ; Yn-Kang-Chi ;
Young ; Yu ; zanthedeschi.
Exemple de Villes ou pays cités : Égypte,
Grèce, Chine, la Perse, l'Inde, l'Afrique,
Suède, Allemagne, Assyrie, Calcutta, Russie,
Côte de Malabar, Japon, Stockholm, Londres et
Saint-Pétersbourg
Bibliographie citée par Nicolas Dally dans
la Cinésiologie avec 400 ouvrages : Chacun des noms répertoriés
plus haut renvoient dans leur grande majorité
à des ouvrages mais ci-dessous je ne cite que
les noms associés à un titre spécifié
dans le présent ouvrage.
-
-
Nuy-Kim premier
traité d'anatomie, 2698 Av. J.-C. Dont l'auteur
serait l'Empereur Hoang-Ti.
Nei Jing Su Wen (3700 ans avant J.C. selon Lavier) Dont
l'auteur serait l'Empereur Hoang-Ti dans
lequel on parle de massage.
Francis Fuller,
Médecine gymnastique (Medicina gymnastica), ou chacun son médecin ; traité
du pouvoir de l'exercice dans ses rapports avec
l'économie animal, et sa grande nécessité
pour la guérison de plusieurs maladies, comme
la consomption, l'hydropisie, l'hypocondrie, la
gale et autres éruptions cutanées
de 1740
De Guignes, Joseph
Le Chou-king, un des livres sacrés des Chinois...
de 1770
-
– Commentaire sur la vie, les moeurs,
le mérite et les écrits de Mercuriali, Brunswick, 1751. p. 248.
Pierre
Gerike De gymnasticœ medicœ
veteris inventoribus,
de 1748 TDM
-
Les missionnaires
ont publié : Le
traité de médecine légale, le traité analytique de la petite-vérole,
le secret du pouls
(p.75)
P. d'Entrecolles, à traduit un traité
sur la diète et le régime
Abel
Rémusat, Dissertation
sur la glosso-sémiotique chinoise
-
L'Empire chinois
Médecine
chinoise
dans le Dictionnaire des sciences médicales.
Borelli De
motu animalium de 1680 (p. 82 et 455...)
– De
vi percussionis, Bologne,
1667, in-4°.
– De
motionibus naturalibus à gravitate pendentibus, Bologne, 1670, in-4°.
Tissot Clément-Joseph Gymnastique
médicinale et chirurgicale ou essai sur l'utilité
du mouvement ou des différents exercices
du corps et du repos dans la cure des maladies de 1780 TDM
Londe,
Traité de gymnastique
médicale, ou l'exercice appliqué aux
organes de l'homme, d'après les lois de la
physiologie, de l'hygiène et de la thérapie. de 1821 .
Pugts,
A treatise on the science
of muscular action. de
1794
Barclay,
The muscular motion of
the human body, Edimbourg
de 1808
Balfour,
Illustrations of the power
of compression and percussion in the cure of rheumatism,
gout and debility of the extremities and in promoting
health and longevity 1819. (p.85)
Pravaz,
Méthode nouvelle
pour le traitement des déviations de la colonne
vertébrale (Paris
1827) .
Lachaise Claude,
Précis
physiologique sur les courbures de la colonne vertébrale,
ou exposé des moyens de prévenir et
de corriger les difformités de la taille,
particulièrement chez les jeunes filles,
sans le secours des lits mécaniques à
extension de 1827
Humbert, père et fils, médecins-orthopédistes,
: De l'emploi des moyens mécaniques et gymnastiques
dans le traitement des difformités du système
osseux par Paris de 1835
Guérin
J., Vues générales sur l'étude
scientifique et pratique des difformités
du système osseux Paris, de 1840
Bonnet, Des appareils de mouvement
et de leur utilité dans le traitement des
maladies articulaires, Extrait de la Gazette médicale
de Paris, 1848
Ranson
de Saint-Maigrin,
Du mouvement
appliqué au traitement de l'entorse, Paris 1853 (pas de lien
avec le massage Voir Gallica.)
Velpeau, Le
Journal de médecine et de chirurgie pratiques t. XIX, de 1848, cite la méthode
d'écrasement employée avec succès.
Dictionnaire
des sciences médicales,
article Pression. à propos de Corvisart.
Blache, Du
Traitement de la chorée par la gymnastique, présenté à l'Académie
de médecine en avril 1865
Wise,
Commentary on the hindou
System of medecine, publié
à Calcutta (1845).
-
Tradescant Lay,
Londres 1841 : The Chinese
as they are. (Sur des
cas de réduction de luxation des vertèbres
p.106)
-
Bayes William
de Brighton, et son Mémoire : On
the triple aspect de chronic disease. Londres 1854.
Le livre de Manou
(Manava-Dharma-Sastra) p.112
TDM
-
Le livre du Ramayana
(qui chante les exploits de Rama.) p.112
Le livre du Maha-Bharata
ou la grande guerre.
Arrien, dans ses Indiques, II, 15
Royle, Antiquity
of Hindou médicine, dont il cité la page 151.
Medico-chirurgical-Journal, vol. II, p. 526, et vol. III, p. 109
-
Cornaro, Quatre
discours de Cornaro p.132,
408 et 440. (peut parler de friction)
Rabelais,
et son Gargantua – & page 353 et notamment
la réédition de 1854 des Oeuvres de
Rabelais par Louis Barré où à
la page 46 et suivantes il nous restitue cette phrase "Le
temps ainsi employé, lui frotté, nettoyé et rafraischir d'habillements,
tout doulcement retournoit...."
Kinésithérapie,
ou traitement des maladies par le mouvement selon
la méthode de Ling
par Georgii Ed. Baillière, 1847 TDM .
Traité sur
l'escrime à la baïonnette, Stockholm,
1838 par Ling,
Traité sur
la gymnastique sans appareil, Stockholm, 1836 qui
tous les deux seront publiés par ordre du
roi pour servir de règlement à l'armée
et aux écoles militaires.
Traité sur
les principes de la gymnastique, par Ling à
Upsal , 1834-1840 achevé
après sa mort Traité
sur la gymnastique sans appareil, par Georgii et Liedbeck.
Kinésithérapie,
ou gymnastique médicale selon la méthode
de Ling par Georgii Ed. de Londres, 1850 (pour laquelle Dally
écrira pages 160/161 "Le contenu de
cet ouvrage est à peu près le même
que celui des autres publiés (l'un à
Paris, les autres en Suède.) p.160.
Mercurialis,
et de son De art gymnastica de 1569,
III, 10.
Sonden, Discours
sur la gymnastique appliquée au développement
du corps, et à la médecine, Copenhague, 1840.
Indebetou
G., Manipulation thérapeutique, Londres 1842.
-
Rothstein Hg. La gymnastique en Suède,
et le système gymnastique de Ling, essai de 1844 (publié
dans der
Staat, qui
n'a pas continué, attira le premier l'attention
publique sur le système de Ling.) p.159.
– La
gymnastique d'après le système du
gymnasiarque du Nord, P.-H. Ling, Berlin, 1847-1850.
De ce grand ouvrage, qui a pour but le système
de la gymnastique rationnelle, parut d'abord le
troisième chapitre, la gymnastique curative, en janvier 1847, et la
même année le deuxième chapitre,
la gymnastique
pédagogique.
Ensuite parut le premier chapitre contenant la gymnastique, ses bases et ses divisions,
1848-1849. Le quatrième chapitre, la gymnastique défensive, fut publiée en
1850.
– Deux opuscules en faveur
de la gymnastique de Ling, dans ses rapports avec
l'éducation. Publiés dans le Journal du monde gymnastique. Année 1852, V.9,
10, 11.
– Les
exercices gymnastiques libres, Berlin, 1853. p. 162
– Le combat de
la baïonnette représenté d'une
manière réglementaire, Berlin 1853. D'après le système
de Ling.
– Instruction
pour le combat de la baïonnette,
Ling, Traité
sur les exercices corporels,
traduit du suédois par Massman, Magdebourg, 1847, p. 79. (p.188 & 284)
Neumann, avec plusieurs articles publiés
dans la Revue hebdomadaire
de médecine générale de Casper en 1849 sur la gymnastique curative
de Ling. p.160.
– La gymnastique
curative
ou l'art des exercices corporels appliqués
au traitement des maladies, etc. Berlin, 1853 p. 335 et 361p.165 et 188
– Contre-explication
de la nature de la gymnastique curative suédoise,
dédié aux gens du monde, Berlin, 1852 p.27 p.188
– 5eme article publié dans l'Athnaeum, Des limites
thérapeutiques de la gymnastique curative.
– Gymnastique
à l'usage des hommes éclairés
qui ne sont pas médecins,
– Mouvement concentrique
ou excentrique, p. 469
• Neumann est de nouveau cité à
la page suivante pour sa gymnastique
curative,
d'après le système suédois
de Ling
et de ses élèves Branting, Georgii et de Ron, Berlin, 1853. Il
fera un voyage à Stockholm en 1850 "pour y étudier plus
exactement la pratique de la gymnastique curative.
En 1851, il entreprit un autre voyage scientifique
aux frais du ministère des cultes du royaume
de Prusse : il visita non-seulement Stockholm, mais
aussi Londres et Saint-Pétersbourg, où
depuis longtemps on avait ouvert des établissements
pour la gymnastique suédoise."
Freyer, Rapport annuel sur le collège
de la cathédrale de Mersebourg, 1850 (Sur
le système de Ling p.
161)
Richter E.-A., Organon de
la thérapie physiologique, Leipzig, 1850 (accorde une place comparativement
considérable à Ling) (p. 345 Dally le date de 1830 à Berlin
et dit l'avoir déjà cité p.
129 alors que c'est p. 161)
Il mentionne le mot massage page 190.
Roth Dr., Préservation et guérison
de beaucoup de maladies chroniques, Londres, 1851. Voir aussi p. 185 texte sur
les bains Russes.
Eulenburg, La
gymnastique curative,
essai sur ses bases scientifiques, Berlin, 1853.
(Fit un voyage à Stockholm
en 1851 et fonde le premier
Institut d'orthopédie
et de gymnastique de Berlin
avec l'assistance de Hjalmar-Fredrik Ling fils.
Melicher, Premier rapport
sur l'Institut de la gymnastique
suédoise,
Vienne, 1853. Après avoir étudié
la gymnastique médicale à Stockholm auprès de Branting, puis
à Londres auprès de Georgii (tout deux anciens élèves
de Ling) alla fonder un établissement à
Vienne. • il le cite à nouveau sous l'appellation
Premier rapport sur l'Institut
de la gymnastique
curative et orthopédique, Vienne, 1853.
– Notice sur la
gymnastique médicale pratique, par le docteur Melicher p.186 Article IVe de l'Athnaeum.
Notices de Graevell pour les médecins praticiens,
2e vol., Berlin,
1850
Livre des familles
du Lloyd autrichien, 3e vol., 4e livraison, 1853;
Schmidt Oscar Tableaux du
Nord, 1850,
Koch C.-F. (docteur) La
gymnastique au point de vue de la diététique
et de la physiologie,
Magdebourg, 1830.
Hartwig (docteur) La
méthode curative péripatétique,
ou traitement
des maladies par le mouvement, Dusseldorf,
1847
Koeulliker, Tension des
muscles résultant de la rétractation
vitale.
– Manuel des tissus
cellulaires, ou Histologie,
p. 54, Leipzig. 1853
– Manuel de l'anatomie
des tissus, p. 404 et
405.
– Courte exposition
de l'essence de la gymnastique suédoise,
pour les gens du monde,
Berlin, 1852
Carus, Système de physiologie, 2°
édit. vol.1, p. 620. [p. 26] p.184 texte de Carus
– idem, vol.1, p. 575.
Wagner, Dictionnaire
portatif de physiologie,
vol.1. p. 371. Idem p. 14. recité page 694
où il ont, avec Kœlliker, parlé de papille du toucher.
Müller, Manuel de physiologie
de l'homme, 3° édit.
vol.1, p. 182. Idem p. 733 où il reprend
un paragraphe de Muller comparant le réseau
nerveux de la sensibilité parcourant le corps
aux touches d'un clavecin.
Bock, Manuel d'anatomie, 4° édit. pages 212 et 213.
– idem, 4° édit. p. 501 et 510.
Schultz-Schultzenstein, Du rajeunissement
de l'espèce humaine,
2e édit., Berlin, 1850, p. 59, 422.
Dally,
La gymnastique médicale, Berlin 1850, p. 210 (Die
Heilgymnastik)
– Traité
de gymnastique médicale,
(Berlin 1852). p.
176.
Berend, La
gymnastique médicale
étudiée surtout au point de vue du
système du gymnaste suédois Ling.
– Sixième compte-rendu de l'établissement
de gymnastique orthopédique de Berlin, 1953.
– Journal des
maladies des enfants,
Par Berend et Hildebrand, 1851
John Bishop, Recherches
sur la pathologie et le traitement des difformités
du corps humain.
Londres 1952 (en anglais) p.
193.
Boettcher A.-M.
directeur de l'Institut d'orthopédie gymnastique
de Goerliz, dans la haute-Lusace, 1853, Des déviations latérales
de la colonne vertébrale ; causes originelles,
formes spéciales, guérison. – Conseils
aux parents,
Freiberg, L'établissement de gymnastique
curative suédoise
dirigé par MM. Goepel et Robert Nitzsche
(probablement une publication dans l'Athnaeum.) p. 194
Maissiat, Etude
de physique animale,
Ed. ?P., Bathune & Plon,
1843 (Cité
et repris par Dally pages 526/527).
Daremberg, Essai
sur la détermination et les caractères
des périodes de l'histoire de la médecine, Paris 1830.
Hoffmann,
La médecine raisonnée en 1839 (Medicina
rationalis systematica)
dont la 1ère partie fut publiée en
1718 et les dernières peut de temps avant
sa mort en 1742.
– Opuscula medico-pratica, Halle
en 1736 qui contiendrait une dissertation intitulée
Du mouvement, de la diète
et de l'eau froide, considérés comme
la médecine la plus simple et la plus efficace. Dally
244 et aussi p. 470.
– De imprud. med., etc., 54
– De nat. et art.
effic. in med., 3, 4, 5) p.244
– De medico suî
ipsius (un des trois livrets
de Dissertationum physico-medicarum
curiosarum selectiorum, ad sanitatem tuendam maxime
pertinentium 1708 (latin)
TDM ) ou
en français Du mouvement
considéré comme la meilleure médecine
du corps de 1708 «
p. 259 du 1er livre.» d'Hoffmann 14, 9
– Les sept règles
de santé. Dally 479 succintement opposée
aux anciens.
– Idée
fondamentale de la médecine universelle déduite
du mécanisme de la circulation du sang, Halle, 1707 Dally
497.
– Du duodenum,
siége de beaucoup de maladies, Halle, 1708 (Dally écrit page
497 " C'est principalement dans l'esprit de
ces deux écrits, que la thérapie d'Offmann,
par le mouvement artificiel, diffère peu
de celle de Stalh,
selon ses dissertations citées plus haut
et celle qu'il a publiée sur le Système de la veine porte, source
des maladies chroniques,
Halle, 1698." Et il rajoute Cette dissertation
a pour titre : De nenœ
portâ malorum hypochondriaco-spienitico-suffucativo-hysterico-hœmorrhoïdariorum.
Kurt-Sprengel, Histoire de
la médecine, t.V
p. 282, ibidem p. 288. P.200,
413.
Edouard Auber, Traité
de la science médicale,
Paris 1853, p.
206.
Baglivi,
(De
fibrâ
motrice, p. 213) p. 206.
Claude Pechlin,
Observatio-Numphysico-Medicarum Libri Tres, quibus
accesit Ephemeris Vulneris Thoracici & in eam
Commentarius. (Observation physique medicale) de
1691.
Galien, (/. 4, alphorismes.
Commentaire, 13) et (Aphor., 14,
comment. 28). ; (l. 2, De sanit.
tuendâ) ;
(l. 6, Aphor.
comment. 28) ; (l. 4,
Aphor. comment. 15)
Hippocrate, (1.1, De victu ratione, sect.
4) ; (De
salubri diaetâ)
; (Aphor. 1) ; (Aphor. 42, sect. 2) ;
-
-
-
– Nosologie méthodique,
dans laquelle les maladies sont rangées par
classes, suivant le système de Sydenham,
& l'ordre des Botanistes,
par François Boissier de Sauvages de
Lacroix Ed. Hérissant
le fils, 1771
-
Borellus, (Ilist. et
obs. cent. 2, obs. 90)
Historiarium et observationum
medico-physicarum centuria
-
Celse, exprime très-bien cette pensée
(2,15, De
gestatione)
; (1. 3, c. 22) ; (1.
2, c. 15). il cite entre autre : –
Auctoresque mulli sunt
qui, inflatis vesicis pulsandos tumores esse opinantur (Celse,
lib.
III, cap.
21) –
Madefactis
tantùm manibus aquâ, cui sal et nitrum
et olei paulùm sit adjectum (Celse,
lib.
III, cap.
21)
Bartholom. de
Moor, tr.
de instaurat. medicin,
p. 345
-
Job Van Meekeren, (Obs. chir., p. 206, cap.6).
-
Grégoire Horst, (V. Oper. med.
exercitat. 4, de febr. piitrid. curatione)
-
-
-
Virey, Histoire naturelle
des Médicamens, des Alimens et des Poisons. Rémont, Paris 182.
Berger Gottfried, Dissertation
de commodis exercitationis corporis, de 1705.
– De tuenda valetudine
ex cognitione sui ipsuis
(sans date mentionnée).
Sthal Georg Ernst, Dissertatio
de motu corporis humani medico sanitatis conservandæ
et restituendæ præcipuo, Erford, 1733. p.
247.
– De motuum vitalium
causa, 1741 p. 476.
– De animœ imperio
in cor, 1760
– De anima rediviva, 1761
– De viribus vitalibus, 1764
Hilscher S.-P., Programma de
legitimo clari sermonis exercitio pro sanitate tùm
restaurandâ, tùm conservandâ, Iéna, 1723.
Quellmatz, (Professeur de pathologie et de thérapeutique
à l'université de Leipzig) Novum sanitatis prœsidium ex equitatione
machinœ beneficio instituendâ de 1735. (Sur
l'utilité de l'équitation en gymnastique)
– Programma de
frictione obdominis, Leipzig,
1759.
Erpel J.-P., De acommodis
et incommodis equitationis in hominum sanitatem
redundantibus, Diss. inaug.
Halle, 1779. (Sur
l'utilité de l'équitation en gymnastique)
Bicher G.-G., De salutari,
limitando tamen, equitationis exercitio, Gottingue, de 1757. (Sur l'utilité de l'équitation
en gymnastique)
Heister Laurent, (Professeur d'anatomie et de chirurgie
à l'université d'Helmstadt) Ars gymnastica nova, de 1748.
-
– L'exercice modéré
est-il le meilleur moyen de se conserver la santé
?
Tissot C.-J., Gymnastique
médicale* et chirurgicale,
de 1780. (En
fait c'est ce n'est pas Médicale mais Médicinale,
il s'agirait de savoir si l'erreur est encore antérieure
à Dally mais il semblerait que non. Cela
montre bien leur parcours bibliographique. Le titre complet de
l'ouvrage est : Gymnastique
médicinale et chirurgicale ou essai sur l'utilité
du mouvement ou des différents exercices
du corps et du repos dans la cure des maladies de
1780 TDM .) p.
248.
-
– Salubrium, sive
de sanitate tuendâ,
ou L'art de conserver la
santé, en trente-trois livres. Cologne, de 1575. (791 pages in-folio).
p. 408.
Liévin
Lemius, De
vitâ cum animi et corporis incolumitate recte
instituendâ, Ziriczée,
en Zélande ; Cologne, 1581. (Prêtre
et médecin).
Basedow Jean-Bernard, livre élémentaire (3vol. in4°, Altona, 1774) p. 251.
Jean-Pierre Franck, System einer
vollstœndigen medicinischen Polizei, Manhein, Stuttgard, Vienne, 1779-1816.
Campe Joachim-Henri, Lettres écrites
de Paris, en 1790. p. 253. – Le
nouveau Robinson.
Sabathier, (François Sabatier) intitulé Les
exercices du corps chez les anciens pour servir
à l'éducation de la jeunesse, Paris, 1772 ,
Guths-Muths, La
gymnastique de la jeunesse, Schnepfenthal, 1793. Traduit notamment
par Amar-Durivier et Jauffret Paris, an XI (1803).
– Spiele zur Uebung
und Erholung, etc., c'est-à-dire
Jeux pour l'exercice et
la récréation physique et intellectuelle
de la jeunesse, Schnepfenthal, 1796 (4e
édit. 1845).
– Lehrbuch der
Schwimmkunst, ou Manuel de la natation, Weimar, 1798 (2e
édit. 1833).
– Mechanische
Nebenbeschœftigungen,
ou Occupations mécaniques
pour les jeunes gens et pour les hommes après
leurs études, Altenbourg,
1801 (2e édit.,
Leipsig 1816).
– Turnbusch, ou Livre de
gymnastique, Francfort,
1817.
– Bibliothek fur
Paedagogik, journal.
Clias, La
gymnastique élémentaire, Paris, 1919 (trois traités
qui sont "une forme variée du système
de Guths-Muths)
– La
somascétique naturelle, Besançon, 1812.
– La
callisthénie,
Besançon, 1843.
Amoros, (colonel), Manuel d'éducation
physique, gymnastique et moral, Paris, 1830. Veith Gérard-Ulrich-Antoine, Essai
d'encyclopédie des exercices corporels. (p.
262)
1ère
partie :
Document pour servir l'histoire des exercices corporels, Berlin, 1794
2e
partie :
Système des exercices corporels, Berlin, 1795
3e
partie :
Additions aux deux premiers volumes, Leipzig, 1818.
– Physikalischer
Kinderfreund, Leipzig,
1815. (Traité de physique amusante en dix
petits volumes)
Jahn Frédéric-Ludwik, (1778-1852) Dally nous donne le titre
d'une dizaine d'ouvrages en allemand que je vous
laisse aller chercher page 265. Les 417 figures
de Jahn, nous dit Dally page suivante, ont été
réuni par
H. Robolsky et A. Toeppe, revu par E.-W.-B.,
Eiselen, Abbildungen
von Turn-Uebungen, Berlin,
1845.
Seidenschnur
O., Dr.,
Bücherkunde
des Turnwesens,
Dresde, 1851.
Londe Charles, Gymnastique
médicale, ou L'exercice appliqué aux
organes de l'homme, d'après les lois de la
physiologie, de l'hygiène et de la thérapeutique, Paris, 1821 . (Dally décrit l'ouvrage p. 266)
Koch
C.-F., Die Gymnastik aus dem
Gesichtspuncte der Diaetelik und Psychologie, ou La gymnastique du point de vue
de la diététique et de la psychologie,
accompagné d'un rapport sur l'institut gymnastique
de Magdebourg,
Magdebourg, 1830. (Dally
décrit l'ouvrage p. 267)
Werner J.-C. Erster
Bericht über die orthopœdische Heilanstatl
zu Kœnigsberg,
ou Premier
rapport sur l'établissement sanitaire d'orthopédie
de Kœnigsberg,
Kœnigsberg, 1837. (Dally
précise "comprenant une période
de dix années du 1er octobre 1826 au 1er
octobre 1836)
– Reform der Orthopœdie, 60 thèses,
Berlin, 1851.
– Grundzüge
einer wissenschaftlichen Orthopédie, ou Base d'une orthopédie
scientifique,
– Reforme de l'orthopédie ; deux parties : 1re.
– Dérivations
des os et thérapie de la scoliose habituelle
et de la scoliose statique. 2e. – Suite de la thérapie des
scolioses. Weber Wilhelm et Edouard, Mechanik der
menschlichen Gehwerkzeuge,
etc., ou Mécanique
des organes de la locomotion ; recherches anatomico-physiologiques, Leipzig, 1836, (traduit en français
par A.-J.-L. Jourdan, Paris, 1843).
Werner J.-A.-L., Medicinische
Gymnastik, ou Gymnastique médicale ; art de
corriger les vices de conformation et de rétablir
la forme et les proportions du corps humain
d'après les principes de l'anatomie et de
la physiologie, Leipzig,
1850. – Bericht ueber
die Einricht., etc., ou
Rapport sur l'organisation
et les effets de l'établissement sanitaire
d'orthopédie gymnastique
du duché d'Anhalt-Dessau, et de et de l'école normale
de gymnastique de Dessau,
Dessau, 1840.
– L'institut gymnastico-orthopédique
de Dessau, son organisation et ses effets, Leipzig, 1845 (C'est une nouvelle édition
du précédent en français).
Lœschke
J.-T., Ueber das Turnen Geisteskranker, ou De la gymnastique
dans la folie, Leipzig,
1840. (Dally nous dit page 269 "Cet
ouvrage donne le résultat des expériences
faites à l'établissement de Sonnenstein,
à Prina.)
Krause J.-H., Die Gymnastik
und Agonistik, etc., ou
La gymnastique et l'agonistique des Hellenes,
d'après les mouvements écrits ou figurés
de l'antiquité,
etc., Leipzig, 1841. (Cet ouvrage contient plus
de 900 pages in-8° et 183 figures ; c'est une
histoire de l'art antique, considéré
spécialement au point de vue de l'éducation
et des jeux publics. C'est l'Agonisticon
de
Pierre Faber, (du Faur de Saint-Jorri), Lyon, 1590
: mais l'ordonnance en est plus savante et les détails
bien plus complets.) Le livre de Krause traite également
de gymnastique et dally l'associe aussi à Jaeger.
-
Adolf Spiess, Die deutsche
Turnkunst, ou La gymnastique allemande, Bâle, 1840-1846.
– Turnkunst für
Schulen, ou Manuel de gymnastique pour les écoles, Bâle, 1847.
– Les exercices
libres pour les deux sexes,
Bâle, 1840
-
– Recept zu einem
gesunden und langen Leben,
etc., ou Recette pour une
vie saine et longue, etc.,
Leipzig, 1843.
– Kinesiatrik, ou Méthode
de gymnastique médicale, à l'usage
des médecins et des gens du monde, d'après
ses propres expériences,
1852. p. 287.
– Aerztliche Zimmer-Gymnastik, ou Gymnastique
médicale de la chambre ; représentation
et description des mouvements gymnastiques n'exigeants
ni appareil ni aide, et pouvant s'exécuter
en tout temps et en tout lieu, à l'usage
des deux sexes et pour tous les âges ; applications
à diverses affectations,
Leipzig, 1855. (Traduction française par
H. Van Oordt, librairie de Victor Masson, Paris
1856.)
Rasmus Gustave, Die geregelten
Leibesübungen, etc.,
ou Exercices organisés
dans le rapport du développement physique
de la jeunesse, Leipzig,
1849 (2e Ed.).
Plessner, Das Turnen, etc., ou La
gymnastique, essai d'hygiène, 1844.
Friedrich G. Das Turnen als Schutz, etc., ou La
gymnastique comme moyen de préservation et
de guérison, pour les malades des deux sexes, Reutling, 1847.
Esslingen, Die Gymnastik
der Hellenen, ou La gymnastique des Hellènes,
dans son influence sur toute l'antiquité,
et dans sa signification relative à l'état
actuel de l'Allemagne ; essai pour servir de base
historique et philosophique à une éducation
nationale esthétique,
Esslingen, 1850.
Par un non médecin, Die Heilkratft, ou La
force médiatrice de certains mouvement du
corps jusque dans l'âge le plus avancé
; moyen de guérir radicalement l'hypochondrie
obstinée, la goutte, le rhumatisme, les oppressions
de poitrine, les aigreurs d'estomac, les hémorroïdes
et plusieurs autres maladies,
etc. Leipzig, 1852. (5em Ed.)
Heidler J.-C., Die Erschütterung, ou La vibration
considérée comme moyen de diagnostique
et de guérison ; auxiliaire de la pathologie
et de la thérapeutique physique, avec un
appendice sur la vibration, considérée
comme action et réaction, ou principe fondamental
de la vie dans la nature,
Braunschweig, 1853. (p.
272)
Ideler K.-W., Handbuch der
Dietetil für Freunde der Gesundheit und des
langen Lebens, ou Manuel d'hygiène pour les amis
de la santé et de la longévité, 1855.
Kloss M., Die weibliche
Turnkunst, etc., ou Gymnastique de la femme, moyen éducationnel
pour le développement de la santé
et de la grace ; conseils aux parents, aux instituteurs
et au institutrices. Leipzig,
1855. Publications
périodiques :
Der Tuner, publié à Dresde
Turn-Zeitung, publié à Karlsruhe, et
plus récemment à Esslingen, par Théodore
Georgii.
Neue Jahrbücher
für Turnkunst, (fondé
en mars 1855 p.
273) ou Nouvelles
annales de la gymnastique allemande, publié par Kloss, directeur de l'institut royal de gymnastique
allemande, à Dresde, avec la collaboration
de MM. E. Friedrich, docteur-médecin à Dresde,
D.-G.-M. Schreber, médecin et directeur d'un établissement
orthopédique à Leipzig, A. Spiess,
assesseur des études supérieures du
duché et directeur de l'école centrale
de gymnastique de Darmstadt, et Wassmannsdorff, directeur de l'établissement de gymnastique
de Heidelberg.
Die deutsche
Turnkunst,
-
Nouvelles annales
de gymnastique allemande.
Die Heilgymnastik
in Schweden und Norwegen,
ou La gymnastique curative
en Suède et en Norvège ; exposition
faites è visu aux médecins et aux
gymnastes, Dresde, 1855.
Par le docteur Edmond Friedrich (Hostile à l'école suédoise).
-
Liebig, Respiration
dans les muscles (Archive
de Müller, 1850, n°s 4 et 5)
p. 280.
-
Valentin, Physiologie, t. II, p. 221. p. 288
Stromeyer, Paralysie
des muscles inspirateurs (Hanovre, 1836, p. 132.)
John Pugh, Physiological,
theoretic and pratical treatise, on the utility
of the science of muscular action, etc, 1794
V.J. Shaw, Sur
les courbures de la colonne vertébrale et
des os du thorax,
traduit de l'anglais, Weimar, 1825, planche VI.
Heine, (Mémoire sur les luxations
spontanées et congénitales, Stuttgard, 1852, planche
V.) p. 301
M.
Guersant,
Mémoire
sur la gymnastique médicale pratiquée
à Paris,
p. 307
Ideler, De
la gymnastique médicale, dans les Compte-rendus
de la Société prussienne de médecine, 1855 n° 15.
Le
Clerc, Histoire de la médecine
Gazi Antoine, Florida Corona,
quœ ad sanitatis hominum conservationem ac longœvam
vatam producendam sunt necessaria, continens, ab
Antonio Gazio, patavino medico doctissimo composita.
-
Fuchs, Institutiones
medicœ, Bâle, 1565,
réimprimées dans ses Operum
didacticorim pars prima et secunda, Francfort, 1605, in-folio TDM
André Vésale, De humani corporis
fabricâ libri septem,
Bâle, 1543, avec des figures gravées
d'après le Titien.
p. 372.
Jean Canape, Anatomie des os du corps humain et
des deux livres du mouvement et des muscles de Galien, Paris, 1541. 1ère trad. fran.
-
Laurent Joubert, Operum Latinorum, parue à Frankfort (1ère
Edition en 1582) chez Heredes Andrea Wecheli (André
Wechel) .
– Justification
des anciens, où l'on fait voir qu'ils ont
su ce que les modernes nous débitent en médecine
comme des nouvelles découvertes, Paris, 1690. Dally
p. 498.
Dionis, Des frictions
et des exercices.)
– Traité
du ris, contenant son
essance, ses causes et mervelheus effais, curieusement
recerchés, raisonnés et observés,
(jolie mention sur les sens Dally p. 377)
André
du Laurens, Du risu ejusque causis et effectibus
libri duo, Franckort,
1603
Budé, Annotationes, Paris, 1508 . P.
380.
-
Scaliger, Poetices libri
septem, Lyon, 1561
Baccio, Des thermes – en sept livres, Venise, 1571. (peut parler de friction)
Botton A. , De vita
conservandâ, Padoue
1582 (peut parler
de friction)
Duranteo Castor, Il tesoro della
sanità, Venise,
(peut parler
de friction).
Cagnati, Sanitate tuenda, ou de l'hygiène, en deux livres.
Dally le décrit
p. 409. (peut parler de friction)
Bright, Hygiène, sive
de sanitate tuendâ medicinœ pars prima. Londres, 1583. Dally p. 412.
– Therapeutica, hoc
est de sanitate restituendâ pars altera. Londres, 1583.
Haller, (Bibl. med. pract., t. II. p. 250) «
Une note sur ce livre, elle est ainsi conçue
: Liber ex veteribus collectus
est, etiam unctiones et lotiones à nostris
moribus aliena imperat.
»
– Littérature
médicale, art.
Motus. à propos des de machines de "sport"
d'intérieur destinées, au 18e siècle,
à faire des mouvements. Dally p. 498.
– Quantum antiqui
eruditione et industriâ antecellant modernos, La Haye, 1734
-
Savary, Lettres
sur l'Égypte
de 1785 et aussi la onzième
lettre sur les Bains
du Grand-Caire.
Paracelse, De
medi. orig. et
prog.
diss. :
Da doctrinâ, Utrecht, 1723
Pouchet, Hist.
des scien. nat. au moyen-âge ect., Pais 1853
Du Chesne, Le pourtraict
de la santé, où est au vif représentée
la règle universelle et particulière,
de bien sainement et longuement vivre ; enrichy
de plusieurs preceptes, raisons et beaux exemples,
tirez des Médecins, Philosophes et Historiens,
tant Grecs que Latins, les plus célèbres. Paris, 1606.
Lucian, lib. de Saltatione
Théophraste, Traité
des sueurs traduit pour
la première fois en latin par Daniel Furlani
en 1576. p. 439.
Cardinal Nicolas
de Cusa,
Idiotœ de
staticis experimentis dialogus, Bâle, 1565.
Sanctorius, De medicinâ
staticâ aphorismi, Venise, 1514.
L'Héritier, Traité
de chimie pathologique, Paris, 1842, p. 442. sur
la sueur.
W. Hildesheim, Die Normal
- Dlet. – Essai chimico-physiologique sur la
normalité des besoins alimentaires des hommes,
en vue d'établir une diététique
normale, en relation spéciale avec le régime
du nouveau règlement des hôpitaux de
garnison en temps de paix, avec l'alimentation naturelle
des soldats, et avec les pauvres, Berlin, 1856.
Copernic, De
revolutionibus orbium cœlestium, libri IV. Nuremberg, 1542.
Aristarque, dans (Ency. nouv., Paris, 1836)
Dutens, Recherche sur l'origine
des découvertes attribuées aux modernes,
où on démontre dans les ouvrages des
anciens, et ... p.
446.
Bacon, Oeu.
de F. Bacon, Par Buchon, Paris, 1841.
On
the advancement of learning, Londres, 1605, traduit en latin
sous le titre de : De
augmentis scientiarum,
libri IX,
Paris, 1624.
Descartes, Discours sur la méthode, Leyde, 1637.
– Traité
de l'homme et de la formation du fœtus. Ouvrage posthume, Paris,
1664.
Eisenmenger dit Sidérocrate, De methodo....
Strasbourg, 1563 (Haler
: bibl. med., t.II, p.147).
p. 450. sur
la iatro-mathématique.
Dictionnaire
de la conversation,
2e édit., Paris, 1854.
Nouvelle
biographie générale de Firmin Didot, Paris,
1855.
-
Chrétien
Fromann, De
consensu partium corporis humani, Cobourg, 1658.
Charlton, Œconomia animalis,
novis anatomicorum inventis, indeque desumptis modernorum
medicorum hypothesis physicis superstructucta, et
mecanicè explicata,
Londres, 1658.
Deusing, Exercitationes
de motu animalium, ubi de motu muscularum et respiratione,
itemque de sensuum functionibus, ubi et de appetitu
sensitivo et affectibus.
Groningue, 1661.
Sténon, Elementorum
myologiœ
specimen, seu musculorum descriptio geometrica. Florence, 1667.
Perrault, Essai
de phusique.
Paris 1680, 4 vol. in-12. - Le troisième
contient un traité de la Mécanique
des animaux.
Courtois, Traité
théorique et pratique des moteurs, etc., Paris, 1846, t.1, p. 27. p. 460.
Boerhaave, De
viribus medicamentorum,
Paris, 1723. p.
470.
Boissier de Sauvages, Les Chefs-d'Oeuvre, Paris, 1770, Vol. 2 Dissertation
dans laquelle on cherche s'il y a des médicaments
qui affectent certaines parties du corps humain
plutôt que d'autres ; et quelle serait la
cause de cet effet. Voir aussi p. 476, plusieurs
titres.
– Dissertation
sur la cure de la paralysie par l'électricité, 1747
– De hemiplegia, 1749
– Dissertation
sur le mouvement des muscles,
1753
– Theorica febri, 1735
– Inflammationis
theorica, 1740
– Nova putdûs
et circulationis theorica,
1742
– Hœmastatique
ou stique des animaux,
traduit de Hales, 1744
– Dissertatio
de vasorum capillarium corpois humani succione, 1747
– Recherches sur
les lois du mouvement du sang dans les vaisseaux, 1753
– Medecine senensis
conspectus, 1747
– Conspectus physologicus, 1751
Benjamin Broekhuizen, Œconomia corporis
animalis, sive cogitationes succinctœ de mente corpore
et utriuque onjunctione,
Nimégue, 1672 Ouvrage publié sous
le titre de Rationes philosophico-medicœ, theoretico-praticœ, La Haye, 1687. p. 472.
Le
Cat, Traité des saignées.
Mialhe, Chimie
appliquée à la physiologie et à
la thérapeutique, E, Paris, 1856.
Bonnet, Traité
des appareils de mouvement et de leur utilité
dans le traitement des maladies articulaires, Paris, 1848
Barbier, Traitement
des maladies par l'exercice des fonctions, (semble cité par
Bonnet au-dessus) p.
475.
Arago, De
astrorum influxu in hominem,
1757
Cheyne,
Méthode inverse
des fluxions, 1722. Dally p. 478.
– Essay on health
and long life, Londres,
1724. Dally p.
479.
– Essai sur la
santé et sur les moyens de prolonger la vie, Paris, 1725 (Traduction du précédent)
Fludd, De
anatomia triplici, etc. Francfort, 1623
– Medicina catholica,
scu mysticum artis medicandi sacrarium, etc. Francfort, 1829 (erratum), 2 tomes.
Dally ou l'imprimeur
se trompe probablement, c'est 1629
l'EO.
– Veritatis proscenium... (Avant-scène de la vérité...),
De Bry, Franfort, 1821(erratum), 54 p. Dally ou l'imprimeur se trompe
probablement, c'est 1621 l'EO.
– Clavis philosophiae
et alchymiae (La clef de la philosophie et de l'alchimie), Fitzerum, Franfort, 1633, 87 p.
– Philosophie
de Moïse, où sont expliqués la
sagesse et la science de la création, (Philosophia
Moysaica...), Gonda, 1638,
152 p.
Swedenborg, Essai de philosophie
spéculative sur l'infini, la cause de la
création et le mécanisme de l'opération
de l'âme et du corps,
Dresde, 1734
Mesmer, Mémoire
sur la découverte du magnétisme animal,
Martin
H., Histoire de France, tome I. p. 61, et l'Eclaireissement
VI. p. 470. sur le magnétisme.
Laming, Matter
and force,
etc. Londres, 1851
Plutarque, Les
propos de table,
3e livre, 10e quest.
Burq, Métallothérapie, traitement
des maladies nerveuses, paralysies, rhumatisme chronique,
spasmes... par les applications métalliques.
Abrégé historique, théorique
et pratique extrait de vingt-deux mémoires
ou notes aux deux Académies. Baillière,
Paris, 1853
TDM voir page
488.
Bovee Dods, The phylosophy
of eclectrical phylosophy,
New-York, 1853
Philips, Electra-dynamisme
vital ou relations physiologiques de l'esprit de
la matière. Paris,
1855.
C. Bernard, Recherches
expérimentales sur le grand sympathique,
et spécialement sur l'influence que la section
de ce nerf exerce sur la chaleur animale, Paris, 1854. Dans cet ouvrage, Dally
fait un parallel avec le massage tout au long de sa note de bas de page,
p. 490.
Gavarret, De
la chaleur produite par les êtres vivants, Paris, 1856
Alsted Jean-Henri, Encyclopædia, Herborn 1612, 2 vol Dally p. 493. La 32e section du 35e livre est
consacrée à la gymnastique des Grecs.
Vossius Gérard-Jean, De
quatuor artibus popularibus,
etc. Amsterdam, 1650. Sur la gymnastistique et gymnastique (résumé
les plus érudits...)
Falconieri Octave, Inscriptiones athleticæ, Rome, 1668.
Dale Antoine (van), Dissertationes IX. –
Antiquitatibus, quin et marmoribus, etc. Amsterdam,
1702. Sur la gymnastique
religieuse des Grecs.
Burette Pierre-Jean, avec les Mémoires suivants :
– De la gymnastique des anciens, t. 1. Paris, 1717, p.
80
– Des bains considérés
dans leurs rapports avec les exercices du gymnase, t. 1. p. 95.
– De la dance
des anciens, en deux mémoires, p. 93 et 117
– De la sphéristique
des anciens, p. 153.
– Histoire des
athlètes, en 3
Mémoires, p. 211, 237 et 258.
– Du pentathle
dans la gymnastique, t.
II. p. 218
– De la lutte
des anciens, p. 228.
– Du pugilat et
du pancrace, p. 255.
– De la course
à pied, à cheval et dans les chars, p. 280.
Barthélemy Jean-Jacques (Abbé),
Le Voyage
du jeune Anacharsis en Grèce de 1788
Vinci Léonard, traité
Sur la peinture, 1651. Contenant les règles
de l'attitude et du mouvement d'après l'antique.
Dont un chapitre nommé De l'attitude, Dally
cite une édition de 1803.
Saint-Didier, Traité
de l'épée, seule mère de toutes
les armes,
1573
Marozzo
et Grassi, Académie
de l'épée, où se démontre etc...1628
Charles, Ergo parvœ
pilœ gymnastica omnium saluberrima, Paris, 1626
Le Sacq, Ergo senibus excercio, Paris, 1627
Berault, Ergo in curru
vectatio salubris, Paris,
1630
Merlet, Ergo labor
ante cibum, Paris, 1635
Leconte, Ergo pulchritudo
sanitatis effectus, Paris,
1641
Regnauld, Non ergo sola
gymnastica salutatis tutrix,
Paris, 1643
Jowin, An gravidis
exercitatio ?, Paris,
1649
Jonquet, Ergo aulicis
mulieribus sanitas firmior ab equestri venatione, Paris, 1666
Guérin, Ergo pituitosis
exercitatio, Paris, 1667
Brisseau, Traité
des mouvements sympathiques, etc, Valenciennes, 1682
Hoorne, Du mouvement
involontaire, etc, La
Haye, 1692
Georges-Ernest, Des commotions
actives et passives du sang, Halle,
1698
– De l'équitation,
nouveau spécifique antiphthisique, La Haye, 1699
– De l'usage du
mouvement volontaire, La
Haye, 1708
– Du mouvement
médical du corps humain, spécialement
propre à conserver la santé et à
la rétablir, Erford,
1733
Tüchner, Base de la
physiologie déduite des principes de la physique
et de la mécanique,
Halle, 1746. Dally
p. 498.
– Base de la pathologie
générale, déduite des principes
de l'anatomie, de la physique et de la mécanique, Halle, 1746
– Sur quelques
espèces de mouvements passifs corporels appropriés
à certaines maladies,
Halle, 1745
– Sur le danger
des mouvements corporels appliqués mal à
propos, Halle, 1747
– Sur le danger
du mouvement volontaire excessif, Halle, 1748
Groebner David, Medicina vetus restituta, Leipzig, 1695,
Drelincourt Charles, Judica de inventis medicis nuperorum,
apud veteres dudum latentibus, Leyde, 1967,
Pasch Georges, De
novis inventis, quorum accuratiori cultui facem
prœtulit antiquitas, Kiel,
1695 ; Leipzig,
1700,
Dezeimeris, Lettres
sur l'histoire de la médecine et sur la nécessité
de l'enseignement de cette histoire, Paris, 1838,
Chomel J.-B.-L., Essai
sur l'histoire de la médecine en France, Paris, 1762
Wanner, Du degré
constant de la chaleur animale, considéré,
dans l'homme, etc... Acad.
de med. séance du 25 sep. 1855
Durand-Faradel, Mémoire
sur la part que les eaux minérales prennent
à la guérison des maladies chroniques, Gas. Med. de Paris, n° 16 et 20.
Warlitz Chrétien, Scrutinium
lacrymarum, (au sujet
de l'ortie)
Lominus, Commentaire
sur Celse,
(Dans son épître dédicatoire
il y condamne un ouvrage nommé L'Ecole de salerne).
Sibourg, (Mgr), Mandemant, 1851 3eme
Partie (Page
519)
Arbey, Essai
sur l'attitude et la position, Paris 1816 (Thèse inaugurale)
Bourdon, De
l'influence de la pesanteur sur quelques phénomènes
de la vie,
Paris, 1819, (p. 528 "Que le décubitus
latéral, la narine correspondante au côté
sur lequel le corps repose, cesse presque entièrement
ses fonctions ; ce qui n'est point dû à
la présence des mucosités, ni à
la compression des vaisseaux de la face, mais au
gonflement et à l'engorgement de la veine
jugulaire, et il suffit de changer de côté
pour dissiper tout malaise.")
– Principe de physiologie médicale, Paris, 1828, Liv. V, c.
28 : De l'influence
de la pesanteur sur la circulation du sang, etc.
Roulin,
Proposition sur le mouvement et l'attitude, Paris, 1820
Lacroix,
Considérations pathologiques et thérapeutiques
sur l'attitude de l'homme, Paris, 1824 (Thèse inaugurale)
(voir s'il n'est pas celui qui a découvert
les corpuscules.)
Desgrand,
Dissertation sur la situation, Paris, 1824 (Thèse inaugurale)
Bouvier,
Attitude,
art. du Dict. de méd. et de chir. prat. ;
Paris, 1829. (Cité
et repris par Dally pages 523/526 avec reprise de
texte)
Gerdy
Jeune, Sur l'attitude, Mémoire, dans les
archives générales de médecines,
et dans le dictionnaire de médecine, Paris,
1833 (En reparle
page 528)
Piorry, L'influence
de la pesanteur sur la circulation, Paris, 1835
– N°8 –
Friction abdominale avec
pression. – Développement de gaz dans l'intestin.
– Epidiaphragmatopie.
(Traité de médecine
pratique, t. XI, n°4027
et 4028, Paris, 1847.)
Nélaton,
De l'influence de la position dans les maladies
chirurgicales,
Paris, 1851 (Thèse inaugurale)
– De l'influence
de la position dans les maladies chirurgicales, Paris, 1851. (Dally
nous en restitue un paragraphe page 543/544)
Le
Plieur, Attitude, art. de l'Encyclop. moderne
de F. Didot, Paris, 1853
Marchal
de Calvi,
La gymnastique
respiratoire,
(Cité
pages 103 & 527 avec reprise de texte)
– N° 11. – Des
mouvements de la respiration dans le chant, (Compte-rendus de l'académie
des sciences, séance du 16 avril 1855)
Auzias-Turenne,
Théorie ou mécanisme de la migraine, (Mémoire lu à
l'Institut ; Paris, 1849)
Molènes J.-J.
Marc
(de), De la migraine, Paris, 1853 (thèse
inaugurale) Il
y parle de frictions page 551.
Guyon, Le
miroir de beauté et de santé corporelle,
contenant toutes les difformités, maladies,
tant internes qu'externes, qui peuvent survenir
au corps humain avec leurs définitions, Lyon, 1615. ( 1671 2eme ed.)
–
Ainsi que (Flagellum
salutis,
1698)
Meibomius J.-H., De
flagrorum usu in re medica et venerâ, Leyde, 1629 L'Utilité de la
flagellation dans la médecine et dans les
plaisirs du mariage et des fonctions des lombes et des reins ( 1795)
Gazette hébdomadaire
de médecine et de chirurgie, Paris, 15 juin 1855, p. 453 que nous restitue Dally page 545.
Cruveilhier,
Traitement du tétanos
par une contraction volontaire permanente Anatomie
pathologique du corps humain,
Ed. Baillière de 1828-1842 TDM
Robin Edouard, N°6 – Compression. – De l'eclampsie des femmes enceintes etc, mémoire, Paris 1853.
–
Robin et Lorain, Annuaire des sci. méd., Paris, 1856, p. 75 et suiv. sur les accident au chloroforme
Réclam,
N°7 – Influence
des mouvements du tronc sur la circulation, la respiration
et l'évacuation des matières fécales. (Gaz. hebd.
de med. et de chir.,
10 octobre 1856)
F. P. Flueger,
De l'arrêt des mouvements
péristatiques de l'intestin, ouvrage cité dans l'anatomie
des sci. méd., par M. Lorain, revu par M.
Robin, 1ère année 1836, p. 83.
N°9 – Palpation
de l'abdomen. –
La Gaz. hebd. de med. et de chir., 12 septembre 1856, rendant compte de
la séance du 9 juillet de la Société méd. des
hôpit. de Paris,
(réponse
de M. Marrotte sur le massage)
Mandl Louis, De la fatigue de la voix dans
ses rapports avec le mode de respiration, (Mémoire présenté
à l'Académie des sciences dans la
séance du 12 mars 1855)
Segond L.-A., N°12
– Hygiène du chanteur.
etc. Paris 1846.
Marshall, N°
14 _ Règles pour le traitement de l'asphyxie, La
Gaz. hebd. de
med. et de chir., 26 septembre
1856, page 585
il traite des asphyxies
Ruehle, de Breslau, Congrès
des sav. nat. et méd. allem., séance du 17 septembre 1856.
Ici passe aux
frictions et pressions sur la poitrine
Bouchardat, N°15 –
Moyen de remédier aux accidents causés
par le chloroforme, Boucherdat :
Nouveau formulaire magistral, Paris, 1856, p. 117.
(là nous
sommes sur des travaux qui vont amener à
la découverte du massage cardiaque) Il
y cite Maisonneuve parlant de flagellation.
Vulpian et Bastien, N° 16 –
Compression des nerfs (Mémoire sur les effets
de la Compression des nerfs,
extrait publié dans à Compte-rendus de l'académie
des sciences, vol. XLI,
2e semest. 1855, p. 1009)
Béclard,
Influence du nerf pneumogastrique
sur la respiration, sur les mouvements du coeur,
sur la disgestion et l'absorption, sur la secrétion
du sucre dans le foie.
Paris 1856
Traité
de physiologie
Flourens,
Rech. expériment.
sur les propriét. et les conct. du syst.
nerv., Paris 1842, p.
204.
Bell, The
nervous system of the human body, etc, 1836
Guitton, Nouvelle
classification zoologique, Paris 1854 Sur la main :
Buffon,
Histoire naturelle,
générale et particulière, avec
la description du Cabinet du Roy, comprenant : Histoire naturelle de l’homme, 1749 (Il y parle par exemple de la main
et du sens
du toucher.) page 672.
Darpentigny, La
chirognomie. – Science de la main,
ou l'art de reconnaître les tendances de l'intelligence
d'après les formes de la main,
Chavée, Lexicologie indo-européenne,
Paris 1849.
Serres (d'Uzès), Essai sur les phosphènes
ou anneaux lumineux de la rétine, Paris, 1850.
-
Mamennais, L'esquisse
d'une philosophie,
-
-
-
-
Sainte
Bible, Sois
diligent dans toutes tes actions, et les maladies ne viendront
pas en toi.
|
1ère partie
p. 65 : Temps antérieurs à l'ère chrétienne.
Orient – Asie – Chine.
Page 72
écrit ceci "Parmi les mouvements qui sont du domaine
de cette méthode, on comprend le massage, la friction, la pression, la percussion, la vibration et beaucoup d'autres mouvements
passifs, dont l'application faite
avec intelligence produit des effets essentiellement hygiéniques
et curatifs. Or, ces différents mouvements sont en usage
en Chine depuis les temps les plus reculés. On les emploie
pour dissiper la rigidité des muscles occasionnée
par la fatigue, les contractions spasmodiques, les douleurs rhumatismales,
après la résolution des fractures, et dans beaucoup
de cas de pléthore sanguine au lieu de la saignée."
Il dit un peu plus loin que ces gestes sont fait par des
barbiers qui, pour se faire repérer dans la rue, jouaient
d'un instrument ou faisaient du bruit avec un instrument. comme
cette photos que nous avons de cette époque.
Page 81
Plutarque nous dit que César, pour se guérir d'une névralgie générale,
se faisait pinçotter chaque jour par ses esclaves, il nous apprend plus de
vraie médecine gymnastique que les auteurs que nous venons de citer (Mercuriali et Marsili). D'autres mouvements de cette espèce s'étaient
aussi conservés héréditairement dans les habitudes
de quelques familles qui passaient pour avoir le secret de la guérison
de certaines maladie."
Page
82 Dally nous dit qu'à
la suite de Borelli est apparu "l'école iatro-mécanique
ou iatro-mathématique.
C'était une réaction contre l'école iatrochimique
ou chimiâtrique,
qui régnait surtout depuis Paracelse.
Les iatro-mécaniciens
cherchèrent à se rendre compte, par les lois des mathématiques
et de la mécanique, de tous les mouvements et de toutes les
fonctions du corps humain. Donc, ils reconnaissaient implicitement
l'influence du mouvement sur les mécanismes entiers ; et,
chose singulière, au lieu d'appliquer au traitement des maladies
les éléments de la kinésique
et de leur doctrine, ils empruntaient leurs remèdes à
leurs antagonistes, les chimiâstres. Cette doctrine s'éteignit
avant la publication (1779) de la Notice
du Père Amiot..."
Page 83 "Il y
avait encore à cette époque la méthode
iatraleptique, qui consistait à traiter les maladies par des
frictions dans lesquelles on employait des substances médicamenteuses,
telles que le camphre, la digitale, le quinquina, l'opium, le mercure,
l'or, préparés avec de l'huile, l'axonge, la salive.
C'était un procédé emprunté aux médecins
de l'antiquité, qui avaient aussi fait une alliance hétérogène
de la friction
gymnastique
et des médicaments. La friction sollicite l'absorptivité de l'économie,
et dans beaucoup de cas elle suffit à la résolution
du mal ; l'imbibition médicamenteuses, alors qu'elle n'est point nuisible,
est quelque fois de peu d'utilité. Graviora
quaedam sunt remedia periculis 1)"
"Ce fut vers 1740, que parut, en anglais,
2) un premier essai, sous le titre
de : Médecine gymnastique,
ou chacun son médecin ; traité du pouvoir de l'exercice
dans ses rapports avec l'économie animal, et sa grande nécessité
pour la guérison de plusieurs maladies, comme la consomption,
l'hydropique, l'hypocondrie,
la gale et autres éruptions cutanées, par Francis
Fuller . Ce livre fit sensation ; il y eut plusieurs
éditions, fut traduit en plusieurs langues. Il donna lieu
à des publications spéciales, comme Dissertatio de
arte gymnastica nova, de 1748 par Boerner ; De gymnasticœ
medicœ veteris inventoribus, par Gerike , l'une
et l'autre imprimées à Hemstadt, en 1748. La médecine
de Fuller est un système nouveau,..." 1) Expression
latine : Certains remèdes sont pires que le mal.
2) Titre anglais : Medicina gymnastica, or a Treatise
concerning the power of exercise, with respect to the animal oeconomy
and the great necessity of it in the cure of several distempers
(vérifier les dates, 1705 (2eme ed.)
Page 87 Ici nous avons ce mécanisme
de rapprochement tout-à-fait factuel qui préfigure
bien de ce qu'a été le 19eme siècle "Toutes
ces observations sont isolées sans liaison quelconque avec
un principe scientifique supérieur ; mais il ne serait pas
impossible de les grouper, de les classer dans leur rapports entre
elles et dans un ensemble méthodique. En effet, ne pourrait-on
pas, avec tous ces éléments désassociés,
tels que la position, les attitudes et les mouvements spontanés
des malades, la pression abdominale de Corvisart., la pression digitée de Piorry,
la pression et
la percussion usitées en diagnostic, l'écrasement de Velpeau,
les mouvements articulaires de Bonnet,
les mouvements
passifs de Ranson de Saint-Maigrin, les mouvements
mécaniques de Guérin ,
des Humbert, de Lachaise
Claude, de Pravaz, la compression et la percussion de Balfour,
et beaucoup d'autres mouvements semblables..."
Page 88/89 Propos de M. Bouvier
rapporteur de la thèse de M.
Blache Du Traitement de la chorée
par la gymnastique, présenté à l'Académie
de médecine en avril 1865 "...M Bouvier, modifiant quelque
peu le terme de la conclusion de M. Blache, se résume en
disant que, dans aucun autre traitement de la chorée,
et qu'elle n'a point les inconvénients attachés à
plusieurs d'entre eux. Notons qu'il ne s'agit pas ici de gymnastique
ordinaire, qui se compose de mouvements
actifs, inapplicable au début des Chorées
intenses, mais de mouvements
passifs « consistant, dit le rapporteur,
tantôt dans une sorte de iatraleptique,
avec différents mode frictions et de massages
: tantôt dans une suite de mouvements cadencés ; communiqués
aux membres de l'enfant dans des directions donnés, avec
une mesure et des impulsions diverses. »
Page 123 "Lois
de Manou, recueillis vers le treizième siècle
avant notre ère, consacrent aussi la diète,
l'ablution, le bain, la friction, l'onction,comme des obligations religieuses."
Page
124 Parlant de la retenu de l'haleine comme
moyen thérapeutique "C'est après les propriétés
bien connues de ce mouvement qu'ils
(les médecins grecs) l'employaient
pour purifier la bouche, la gorge [...] ainsi que dans les intervalles
des mouvements et après chaque série d'exercices,
ou pendant la friction,
comme moyen apothérapique (1).
(1) Mercurialis. De art gymnastica , III, 6 ; VI, 4 ; Œuvres d'Hippocarte , trad. de Littré ; Du régime, II, 64.
Page 125 Cet ordre de brâhmanes
existe encore aujourd'hui. Différents de ceux qui prescrivent
des médicaments, ce sont eux qui professent le shampooing
hygiénique.
Au rapport des Européens qui habitent dans l'Inde, c'est
ordinairement après le bain que s'administre le shampooing
Page 126 et la friction.
Celui qui veut se faire masser est étendu sur un siège
où l'opérateur manie les membres comme s'il pétrissait
de la pâte. Puis il les frappe légèrement avec
le bord de sa main, les parfume, les frictionne
et termine en faisant craquer les articulations du poignet,
des doigts, et même celles du cou. Après cette opération,
on éprouve une sensation de bien-être et d'énergie
indicible. Aussi les ladies qui vivent dans l'Inde passent, dit-on,
rarement un seul jour sans se faire masser par leurs esclaves.
Ces procédés sont essentiellement hygiéniques.
Les brâhmanes ont aussi des pratiques spéciales contre
les maladies chroniques. Nous en pourrions citer plusieurs exemples.
Pour être bref, nous prions le lecteur de consulter le Medico-chirurgical-Journal,
vol. II, p. 526, et vol. III, p. 109, où se trouvent le description
des mouvements spécifiques et la figure des appareils que
les brâhmanes emploient avec succès
contre le rhumatisme chronique. Selon le médecin James
Johnson, ce remède est tout à fait semblable
à celui des sables et des joncs, Remedium arenarum et
arundinum(a), par lequel, au rapport de Suétone,
l'empereur Auguste fut guéri d'une douleur
ischiatique de la jambe gauche. La plus ingénieuse explication
de ce remède, dit James
Johnson, a été donné par Pouteau.
Il suppose que les joncs servaient à percuter, légèrement
et longtemps, les parties affectées, et qu'ensuite le sable
était appliquer chaud sur la partie malade (1). Il y a une
explication plus complète et authentique de ce remède
dans Oribase, t. II, p. 403, sous le titre
de Bain de sable... (Et ça continue sur les vertus
des bains de sable chaud.)
(1)
J. Johnson.
Practical researches on the nature, cure and prevention of gout,
Londres, 1819, p. 88.
(a)
Remedium = remède
; arenarum
= Génitif pluriel de arena qui signifie sable ; arundinum = roseau, c'est un remède à base de
sable chaud et de flagellation avec des roseaux.
– Retranscription de bribes de textes provenant
de Monuments thérapeutiques et exercices des Indiens par
l'Athenœum
de Berlin (Vol. I, 4° partie, avril 1854) restituées
par Dally de la page 129 à 131.
Page 129/130 écrit "Ce
que nous pouvons surtout remarquer, c'est la manière dont
les Indiens se préparent à ces combats, et qui rappelle
les mouvements isolée de la méthode curative de Ling ; (ajoutons : et Page
130 aussi ceux de la méthode
grecque dans la tripsis ou friction préparatoire
et dans l'apothérapie qui se faisant après chaque série d'exercices
et à la fin de l'exercice complet)."
"Avant
de commencer les exercices, le lutteur s'accroupit par terre, les
jambes reployées, et une autre personne vient le frictionner
en tout sens avec le doux et fin limon du Deltat du Gange ; ensuite
les muscles des bras, des mains,
de la poitrine, du dos, du ventre et des cuisses sont pressés
en descendant jusqu'aux pieds, les uns après les autres dans
l'ordre indiqué ici, et cela d'une façon toute particulière
qui peut bien être indiquée, mais non décrite
exactement. Une ou deux personnes s'occupent à presser
les muscles, les tournant ou les tordant transversalement aux fibres
musculaires. Cela ne doit pas se faire d'une façon arbitraire,
mais bien d'après certaines règles observées
régulièrement. Ainsi, par exemple, les muscles
de la Page 131 partie supérieure
du bras sont constamment tournés en dedans par celui qui
les maintient fortement tendus dans ses deux mains ; ceux de la
partie supérieure de la cuisse sont tournés en dedans,
et ceux de la partie inférieure de la cuisse sont tournés
en dehors, etc. Cela s'appelle éveiller le corps,
et l'on éprouve, en effet, un sentiment de bien-être
et de vigueur incroyable. "Puis viennent quelques exercices
pour essayer ses forces. Quand ils sont terminés, on reprend
de la même manière la tension transversale des muscles,
qui nous avons déjà décrite, ou bien le corps
est encore traité d'une façon toute particulière.
Le lutteur se couche à plat ventre, tous les membres étendus
tandis qu'une autre personne se met sur son dos et, les pieds nus,
piétine lentement sur tous ses membres, opérant
avec les pieds cette tension musculaire et ce pressement
latéral qui est produit par les mains de l'autre manière
que nous avons décrite d'abord. Dans certaines maladies
les Indous emploient aussi très souvent un remède
cinésique, nommé chamboning
(mot traduit de l'anglais par champooing),
qui consiste à pétrir
doucement tout le corps du malade en allant toujours des extrémités
supérieures du corps et des parties supérieures des
membres vers les parties inférieures. Ce que je raconte,
l'auteur de cette communication, je l'ai vu de mes yeux ; je l'ai
même essayé pour mon propre compte pendant quelques
jours. L'occasion m'en a été offerte par hasard, ayant
fait la connaissance d'un officier d'état-major anglais,
qui depuis longtemps se livrait, dans sa garnison, à ces
exercices et à ces manipulations. Par malheur, je ne fis
sa connaissance que très-peu de temps avant mon départ
; et auparavant je ne savais rien de ces usages et je n'en avais
pas entendu parler ; je n'ai pu les connaître que pendant
la dernière semaine de mon séjour à Calcutta."
Page 133 les préceptes
de Kang-Hi. "Aussitôt après votre réveil,
faites avec la main
plusieurs frictions
sur la poitrine, à la région du coeur, de crainte
que, sortant tout chaud du lit, la fraîcheur ne surprenne
tout à coup et ne referme subitement les pores du corps,
ce qui causerait des rhumes et d'autres incommodités, au
lieu que quelques frottements avec la paume de la main mettent le
sang en mouvement à sa source, et préserve de plusieurs
accidents."
2ème partie
p. 139 : Temps postérieurs à l'ère chrétienne.
Période depuis le seizième siècle jusqu'à
nos jours. Période depuis le seizième siècle
jusqu'à nos jours.
Page 141
"Il y avait alors un établissement
de Page 142 gymnastique annexé à l'École
militaire de Copenhague , dirigé par un homme distingué,
Nachtigall, qui, depuis longtemps,
essayait aussi de rappeler l'art dans les voies de la vérité.
Ling
profita de ses essais, interrogea les débris de la gymnastique
des Grecs, épars dans leurs écrits médicaux,
et lorsque, en 1886, il fut nommé maître d'escrime
à l'université de Lund (en 1886), il y commença la
réalisation de son idée."
Page 144, "C'est à Ling que revient de droit le mérite
des développements qu'ont reçus les diverses branches
de gymnastique (pédagogique, militaire, médicale
et esthétique) ; son activité, qui ne négligeait
aucuns détails, embrassait en même temps toutes les
conséquences de son système ; son esprit, fécond
en déductions ingénieuses, s'emparait en quelque sorte
de l'avenir. etc." Tirée de Kinésithérapie, ou traitement des maladies
par le mouvement selon la méthode de Ling par Georgii Ed. Baillière, 1847 TDM
page 9.
Page 149
"L'idée suédoise est née au contact de
l'idée française. L'art de l'escrime, qui faisait
partie de la gymnastique militaire des anciens, et dont la noblesse
en France conservait fidèlement les belles traditions, était
fondé sur des règles qui expliquaient avec précision
quels et quels muscles sont mis en jeu dans la pose, dans le mouvement,
dans son point de départ et dans son point d'arrêt,
pour produire tel ou tel effet déterminé, soit l'attaque,
soit la défense. Or, c'est le principe même de
ces règles que Ling appliqua à chaque organe en particulier
et à l'organisme vivant."
Page 152
Au sujet de Mercurialis et
de son De art gymnastica
,
III, 10 "L'art grec distinguait le mouvement
gymnastique en actif ou volontaire (alterum in quo suâpte naturâ),
et en passif ou communiqué (alterum in quo, alio movente, sexe
exercentes moventur), et en mouvement
mixte (mixtum motum) [...] mais aussi
à tous les mouvements de flexion, d'extension, d'adduction, d'abduction, etc., et aux mouvements de pression, de friction, de percussion, de vibration, etc."
Page 160
Au sujet de ***
** Kinésithérapie,
ou traitement des maladies par le mouvement selon la méthode
de Ling par Georgii Ed. Baillière, 1847 TDM "L'auteur est élève direct de Ling.
Conjointement avec le professeur Branting,
il a représenté tout le système théorique
et pratique de Ling,
de la manière la plus générale et la plus rationnelle.
c'est durant un séjour de six mois à Paris qu'il fit
paraître ce livre qui tient plus que son titre ne promet.
La gymnastique
curative et ses bases scientifiques en forment le principal objet
; il donne en outre une description courte mais claire des traits
fondamentaux du système de Ling, tout en insistant particulièrement
sur le système d'éducation."
Page 175 (Tout ce qui procède
du mouvement excentrique et concentrique,
il en parle de la page 168 à 179.) "La propriété
de rafraîchir ou d'échauffer, que possèdent
les mouvements excentriques et concentriques,
se rattache à l'action de ces mouvements sur les artères
et les veines ; la pratique a démontré l'utilité
contre le froid ou la chaleur excessive des extrémités.
La même chose a lieu pour les mouvements de l'intestin, naturellement
en tant que les mouvements doubles agissent spécialement
sur les muscles de l'abdomen."
Page 176 "Les mouvements passifs
sont des mouvements de translation des membres du malade, qui ne
sont pas déterminés par l'action des muscles soumis
à la volonté de celui-ci, mais par ceux du gymnaste
(qui se sert de la main
et rarement du genou). On peut y rapporter les passes,
les ébranlements,
le mouvement de scie,
le massage, le pétrissage,
les percussions
avec la main fermée ou étendue, avec les doigts, les
tractions, etc. J'ai donné dans mon Traité de gymnastique
médicale, (Berlin 1852)."
Page 178 "Lorsque,
par exemple, on fait des percussions
en coup de hache sur la région de l'estomac, qui est tendu,
le malade étant couché, un aflux de sand dans les
capillaires artérielles a lieu pendant que l'on favorise
l'innervation, et l'on excite dans tous les organes situés
dans cette région un travail régénérateur.
Mais si, au contraire, le tronc étant un peu fléchi
en avant, on percute de la
même manière, on excite les veines à résorber
les éléments des tissus, tout en augmentant aussi
l'innervation."
Page 179 "C'est
en vertu de ce principe que
l'on guérit des constipations opiniâtres, en promenant
la main sur le bas ventre du sujet, qui
est couché sur le dos, de manière
que les muscles de l'abdomen soient
tendus."
Page 180 "On emploie diverses
formes de mouvements
passifs : pressions,
massage, action de
pétrir,
mouvements de rotation, percussions
diverses, que l'on fait agir sur les tissus relâchés.
On peut désigner le troisième mode d'action des mouvements
passifs sous le nom d'action innervante, névrosthénique.
On Page 181 l'obtient au moyen
d'ébranlements,
de percussion
avec la main ouverte (claques), ou bien
en coup de hache, de
compression des nerfs, et d'autres mouvements
passifs. La matière organique partage avec la
matière inorganique la propriété d'entrer en
vibration, même dans ses parties liquides, qui sont susceptibles
de présenter des ondulations
comme les parties les plus solides. Il en résulte un mouvement
intime de la masse, une tendance
de toute la substance à se
rapprocher de la nature de
la substance primitive, de l'éther,
une expansion et une contraction même de
la substance solide, un ébranlement de
cette substance. Ce mouvement peut être communiqué
à toutes les parties du corps du malade par la contraction
des muscles du malade lui-même, comme aussi par les mouvements
musculaires du gymnaste, par divers appareils en bois, en acier,
que l'on fait vibrer. Lorsqu'un homme contracte en même
temps les fléchisseurs et les extenseurs du bras, et en général
les muscles situés autour du bras, et affectés à
différentes fonctions, il se manifeste un tremblement dans
le bras, un ébranlement de la
masse organique. En répétant ces exercices, on peut
arriver, au moyen de ces contractions
générales, à produire un tremblement, non-seulement
dans le bras, mais dans les parties plus ou moins considérables
du corps. On peut donner à ce mouvement le nom d'ébranlement
organique actif. Ou ne l'a pas encore mis au nombre des formes
de mouvement que l'on fait exécuter
au malade lui-même (comme on prescrit les attitudes prolongées);
on peut se demander cependant si cela ne serait pas utile. On n'a
employé jusqu'à présent que l'ébranlement
communiqué par les doigts, la main ou le bras du gymnaste;
le mouvement, chez le malade, est alors purement passif. Les muscles
du malade sont dans un état de repos
complet, ou n'agissent pas du moins de manière
à produire par eux-mêmes l'ébranlement.
Page 200 "Le principe du système
de Frédéric
Hoffmann est que le corps humain, de même que tous
les autres corps de la nature, possède des forces matérielles
à l'aide desquelles il opère ses mouvements. Tout
corps, par cela même qu'il est corps, a des forces de cohésion
et de résistance qui lui ont été données
par le créateur, et toutes les forces du corps agissent d'après
le nombre, la mesure et l'équilibre
: on peut les expliquer toutes mécaniquement et mathématiquement.
Un agent matériel impondérable, l'éther, force
active motrice, anime toutes les propriétés des
corps, et préside à tous les phénomènes
physiques dans l'unité de la
création (2)."
Page 201 Le fluide nerveux éthèrè
n'est donc autre chose, selon Hoffmann, que l'âme sensitive
qui préside à la vie organique et constitue l'animalité
dans l'homme. Essentiellement matérielle, cette âme
sensitive est entièrement différente de
l'âme spirituelle qui est unie momentanément
au corps vivant. Principe de la conscience
et source du raisonnement, cette âme spirituelle élève
l'animalité à l'état d'hominalité.
Ainsi, Hoffman distingue dans l'être humain le corps,
l'âme sensitive, animale et matérielle, et l'âme
spirituelle ou l'esprit immortel (1).
(ï) La notion d'une d'une
sensitive et périssable, principe
vital on vitalité, distincte de celle de l'âme pensante
et immortelle, est une tradition de l'antiquité.
Elle remonte à Cicéron, à Platon, à Rlppoerats, a Pythagore, à la philosophie
persane, indienne, chinoise. Elle touche aux origines de l'homme.
— Saint Paul l'a formellement consacrée dans son épitro
aux Thessaloniciens, V,
83.
Page 207 La première dissertation
qui traite de la longévité
contient d'abord les principes physiologiques
sur lesquels repose le système de
médecine de l'auteur.
Il y établit ensuite de la
manière la plus évidente que l'observance des lois
de l'hygiène, la frugalité,
l'exercice de l'esprit et celui du
corps sont les moyens les plus certains de
se préparer une longue vie sans infirmités.
Il insiste sur l'importance des mouvements
actifs réguliers, et cite un passage de Baglivi (De
fibrâ motrice, p. 213), qui rappelle que
les pères" de la médecine
employaient principalement pour la préservation et la curation
des maladies, les bains, les fomentations,
les lotions, les onctions,
les frictions et tous les autres
genres de mouvement qui donnent du
ton et de la souplesse aux membres
et aux tissus. Il cite ces paroles de Celse
: « La meilleure médecine, c'est de
n'en point prendre. » Après le traité
de Huffland et celui plus récent
de M. Flourens,
sur la même matière, on lira avec intérêt
et avec fruit celui de Frédéric
Hoffmann.
La
plupart des autres dissertations ont aussi un caractère d'actualité,
et certes, elles mériteraient d'être plus connues."
Page 209 On peut aussi, dit
Oribase, ranger la friction dans la
classe des mouvements qui viennent de l'extérieur.
— Les pressions
et les pincements
qu'il note dans l'administration de la friction,
sont aussi des mouvements
passifs. Beaucoup d'autres mouvements de ce genre
se produisaient dans le massage
dont les anciens faisaient un emploi si fréquent.
Percurrit agili
corpus arte tractatrix manumque doctam
spargit omnibus membris.*
(*) Il s'agit de l'épigramme.
8l de Martial contre un riche romain de son époque dont voici
la traduction "Une masseuse
exerce son art léger sur toutes les parties de son corps,
et promène sa main habile sur chacun de ses membres." voir
la suite.
Page 210 La lutte, dans laquelle
s'établit une action et une réaction concomitantes
entre deux personnes, appartient aux mouvements
mixtes.
On doit aussi ranger dans cette classe la friction
accompagnée de la rétention
du souffle pour tendre les muscles de la
poitrine et relâcher ceux du ventre et du diaphragme, ou réciproquement,
et celle qui se faisait avec enroulement dans des bandes, contre
la pression desquelles
le sujet devait se roidir, soit en faisant certains mouvements,
soit en subissant la friction. « On fait ces frictions
sur tout le ventre, dit Galien,
en se plaçant derrière ceux qui doivent être
frottés. On entoure d'autres bandes la partie supérieure
du dos, en se plaçant devant celui qui doit être frotté,
et on fait circuler les mains
(le texte désigne plutôt des courbes concentriques
exécutées avec les mains). On place d'autres bandes
encore, dont on entoure les côtés, la partie inférieure
du dos, les lombes et la poitrine (Ibid. Note 35, p. 655).
Il
est évident que ces mouvements sont du genre mixte, actif-passif
et passif-actif,
ou double
concentrique, et excentrique,
Page 211 et
que les anciens ont dù connaître les effets physiologiques différents de
ces mouvements, pour en avoir fait une application aussi
ingénieuse à chaque organe particulier, comme à
l'organisme tout entier. Les progrès tout récents
de la gymnastique
nous ramènent donc au point où en étaient les
anciens.
Page 243 [...] Nous avons
encore quelques mots à dire au sujet de l'hygiène
des exercices. Lorsqu'on s'y est livré, on ne doit pas travailler
ou étudier, de peur que le corps échauffé par
le mouvement ne soit exposé subitement à l'action
de l'air froid ; il faut encore moins prendre des boissons froides,
qui ont souvent produit, dans de pareilles conditions, des maladies
chroniques rebelles. Il faut entretenir la transpiration, se tenir
dans un lieu où l'on ait chaud, couvrir le corps et l'essuyer
s'il est baigné de sueur, changer de linge et faire sur la
peau des frictions
auprès du feu.
Page 263
Citant Essai d'encyclopédie
des exercices corporels,
de Veith
Gérard-Ulrich-Antoine en trois parties il
écrit, "La
deuxième partie contient une classification des exercices,
qu'il divise en passifs et en actifs. 1° Au nombre de exercices passifs, il range
: Etre couché, assis, balancé,
porté par un autre ; le bain, la voiture, la friction, l'endurcissement du corps."
Page 276
Les
Indiens, dit Strabon,
ont tellement l'habitude des frictions
exercées sur
Page 277
le
corps, au moyen de légères étrilles
d'ivoire, que les rois se font frictionner ainsi, même
pendant qu'on leur expose les plaines de leurs sujets. [...]
On pratique encore dans l'Orient
les mouvements
passifs, tels que massage, percussion, ébranlements.
Ils ont été décrit par François
Paullini,
en 1698, dans son livre intitulé : Flagellum salutis, qui contient la description
des moyens de guérir, souvent, promptement et bien, toutes
espèces de maladies longues, et presque incurables (3)
Page 283 "Une autre série
de mouvements
passifs comprend les percussion, les frictions,
les passes légères,
etc. Ces mouvements sont plutôt excitants : ils agissent sur
les nerfs sensitifs, et, par action réflexe, sur les nerfs
moteurs. Les formes de mouvements
passifs dont nous venons de parler sont pour la plupart connus
depuis très-longtemps et constituent une partie de la médecine
populaire ; d'autres, comme les torsions du tronc, les vibrations,
certains modes de percussions, les mouvements de rotation, ont été
employés pour la première fois par Ling,
dans un but médical."
Page 284 Extrait
issu de la page 64,
de Traité sur les exercices corporels, de Ling, traduit du suédois par Massman, Magdebourg, 1847, cité par Dally le cite dans sa Cinésiologie de 1857 pages 284 restituant un article de Berend publié dans l'Athenœum avec la
réponse de Neumann p. 316. « Lorsque la forme fondamentales
dynamique est l'agent principal, la maladie revêt la forme
dynamique ; lorsque c'est la forme mécanique qui prévaut,
la maladie se présente sous l'aspect chimique ; lorsque enfin
la forme chimique l'emporte, la maladie se manifeste dynamiquement.
»
Page 296 «
Des essais nombreux et variés m'ont appris que la
gymnastique suédoise produisait en pareil cas à peut
près les mêmes améliorations que celles qu'on
obtient au moyen de la gymnastique
active, des douches,
de l'électricité, des frictions,
etc. » S'en suit un intéressant débat sur l'efficacité
des appareils de l'époque dans la rééducation
selon M. Berend.
Page 298 «
Je mis à profit le cas que j'avais sous les yeux pour
essayer l'emploi exclusif de la méthode suédoise :
je prescrivis des hachures
pour exciter les nerfs, des ébranlements,
des pressions
et des mouvements doubles autant qu'il était possible de
les exécuter. »
Page 299 «
Comme, après neufs mois de traitement, la gymnastique
suédoise n'avait donnée aucun résultat
différent de ce que l'on obtenait dans des cas analogues
eu moyens des exercices actifs, des frictions,
des douches, de l'électro-magnétisme,
etc. »
Page 310 « Je ne me refuse
pas à croire que plusieurs des mouvements prescrits par les
suédois ne soient quelquefois très-utiles dans des
cas de constipation habituelle : ces mouvements sont des tractions
du dos, des frictions douces concentriques
faites sur l'abdomen, des rotations sur le plan horizontal, des
hachures sur le sacrum, etc.
»
Page 345
Extrait de l'ouvrage de Richter
E.-A., Organon
de la thérapie physiologique, Leipzig,
1850 dans lequel il mentionne le mot massage page 190.
« Cette méthode de traitement, dit-il,
(Richter) est extrêmement ancienne
: elle est une des plus naturelles. On la retrouve, avec ses mouvements
actifs et ses manipulations thérapeutiques, chez les peuples
les plus anciens : une grande partie de la médecine et de
la chirurgie des Grecs est née de l'expérience de
leurs gymnastes, et tous les médecins anciens font mention
de pareils traitement. Nous la rencontrons encore aujourd'hui chez
les peuples de toutes les régions : le massage et
l'usage des étrilles sont pratiqués dans tout l'Orient,
en Turquie, en Perse, dans les Indes orientales et dans les Indes
occidentales, comme aussi dans les îles éparses de
l'Océanie.
Dans
l'Europe centrale, en Allemagne particulièrement, ces méthodes
de traitement étaient tombées en désuétudes
sous l'influence de la médecine officielle du moyen-âge
et des temps modernes, et par suite de la grande confiance qu'on
eut dans les agents chimiques.
Le
peuple en a cependant conservé quelque chose, comme le massage
et les frictions
dans le rhumatisme, la cardialgie (Herzgespann), l'extension
des membres douloureux, l'action de frotter
après le bain, l'exercice de la promenade, celui de fendre
du bois, etc. »
Page 346 Ce passage n'est pas en
lien avec le massage mais fait la liaison entre la méthode
suédoise et les Tao-Ssé.
« Après tout, la méthode
suédoise est complète et essentiellement scientifique.
C'est la méthode des Tao-Ssé,
ces prêtres primitifs de la nation chinoise. C'est celle des
prêtres persans des plus anciens âgés. C'est
celle des brahmanes
de l'Inde. C'est celle des prêtres égyptiens. C'est
celle des Asclépiades.
C'est celle de Pythagore,
qui étudia vingt-deux ans chez les prêtres de l'Égypte,
et douze ans chez ceux de Babylone. C'est celle d'Hérodicus
de Selymbria, en Thrace, l'un des Page
347 maîtres d'Hippocrate, et dont la doctrine,
au rapport de Pline
n'était intelligible qu'à ceux qui étaient
savants dans la musique et la géométrie. C'est
celle d'Hippocrate,
Asclépiade
de Bithynie, Celse, Galien, Rufus
(d'Éphèse) (De
prodagrâ), et les autres médecins grecs et romains
nous ont conservés quelques fragments, – fragments que les
médecins arabes ont propagés dans l'occident
pendant le moyen-âge,
et qui ont ensuite formé toute la matière thérapeutique
des corporations de guérisseurs. C'est cette méthode,
toute mutilée, dégradée et méconnaissable,
que les iatro-mécaniciens
et les iatraleptes
ont voulu réinventer à priori. C'est cette méthode
dont le génie de Frédéric
Hoffmann
a retrouvé les vrais principes scientifiques, dont Nicolas
Andry
a commencé à faire une application à l'orthopédie,
et que Ling
nous parait avoir complètement remis en lumière et
en pratique. »
Page 353
Dans la
réédition de 1854 des Oeuvres de Rabelais, par Louis Barré
où à la page 46 et suivantes il nous restitue cette phrase "Le temps ainsi employé,
lui frotté, nettoyé et rafraischir d'habillements, tout doulcement
retournoit...." Page. 360
Page. 360 «
Gazi
Antoine, de Padoue, florissait
à la fin du quinzième siècle
et au commencement du seizième. C'est lui qui,
le premier en Europe, recueillit dans un ordre méthodique
et dans un style clair et précis, les observations
des médecins grecs, latins et arabes, des philosophes,
des écrivains sacrés et des poétes,
sur l'art de conserver la santé et de prolonger
la vie des hommes. Son livre est intitulé
: Florida Corona, quœ ad sanitatis hominum
conservationem ac longœvam vatam producendam sunt nrcessaria,
continens, ab Antonio
Gazio, patavino medico doctissimo composita.
Page 361
L'exemplaire que nous possédons est
daté de Lyon, 1514, in-4°, goth. (1).
Ce livre, dit l'auteur, est une couronne des plus belles
fleurs cueillies dans les champs d'Hippocrate,
d'Aristote,
de Galien,
d'Avenzoar,
de Rhasès,
d'Haliabas,
de Dioscoride,
d'Hali,
de Sérapion,
Avicenne,
d'Isaac,
d'Averroès,
de Damascène,
de Mesué
(Il
y a le jeune
et l'ancien
dont ce dernier est cité dans Le Canon medicinae d'Avicennae de 1595 en latin, TDM ) et d'autres anciens
auteurs et même de quelques modernes. Telle était,
en effet, la tâche qui incombait aux écrivains
du seizième siècle, tâche d'érudits,
tâche rude et ingrate, qui fut, on le sait, remplie
avec dévoument. D'abord, Gazi place son oeuvre
de compilation sous la protection divine ; craignant
ensuite qu'on ne l'accusât de plagiat,
(1) C. J. Kestner, Bibliotheca
medica, Jéna 1746,
p. 712, fait mention d'une édition de Venise
1491, in-fol.
Il ajoute que depuis longtemps il est hors vente.
Ce livre était, en effet, tellement rare à
cette époque, que James Mackensie (History of health,
Londres, 1758 , édit. franc., Paris, 1761, p.
243) dit que « quelque peine qu'il se soit donnée
pour se le procurer, il lui a été impossible
de le déterrer nulle part. » Cet ouvrage,
très estimable sous tous les rapports, est devenu
de plus en plus rare, et pourtant il a eu un grand nombre
d'éditions. Le nom même de son auteur a
été altéré par quelques
biographes modernes, qui ne citent point les autres
écrits de ce médecin.
Voici le résultat de nos recherches
à ce sujet.
Dans Van der Linden, De
scriptis médicis, 2e
édit., Amsterdam 1651, on trouve l'indication
suivante :
Antonii Gazii,
Patavini.
Florida Corona, quœ ad sanitatis hominum conservationem
ac longœvam vatam preducendam sunt pernecessaria continens,
Lugduni, apud Scipionem de Gabiano, 1534, in-8°
Ærarium sanitatis.
Ejusdem de vino et cerevisia tractio. Augustæ,
1446, in-8°. Patavii apud Jacob. Fabianum, 1549,
in-8°.
De somno et vigilia libellus. Extat cum Constantini Aphricani operibus
reliquis, Basileæ apud Henr. Petri, 1539, in-fol.
Quo medicamentorum genere purgationes fieri
debeant, sive de ratione evacuandi libellus. Basileæ apud Henr. Petri, 1541, in-fol.,
cum methodo medendi Albucasæ, aliisque.
D'autres éditions de ces mêmes
ouvrages de Gazi sont indiqués par des notes
manuscrites sur le titre de notre Florida Corona, Lyon,
1514, on y lit :
Extra apud maittaire, t. 1, annal. typogr.,
p.162, indictio 1er edit. hujus libri, Venetiis, per
Joan. de Forlivio et Gregor. fratres, 1481, fol.
Ibid., p. 305, Lug., 1500, 4°.
Est alia edit. Lugdini, 1526, fol.
Une autre note manuscrite sur la page qui
précède le titre porte :
Hie liber Lugdini editus fuit in-8°, an.
1541, et Venetiis
1490. – Lugdini in-fol. cum Ærarium
sanitatis et tractatu de vino
et cervisia (probablement l'édition de 1526).
Ejusdem De ration evacuandi
libellus ; Basileæ,
1541, in-fol.,
cum scholiis Pictorii.
La Nouvelle Biographie
universelle de Firmin Didot,
mentionne encore, sous le nom altéré de
Basi, une autre édition de la Florida
Corona, datée de Lugo
Emporio, 1510.
Il résulte donc de ces indications
que cet ouvrage aurait eu au moins huit éditions
1481, 1490, 1500, 1510, 1514, 1526, 1534 et 1541.
Page 362 il cherche à se disculper, et
rappelle cette maxime; que la connaissance des choses
du passé est indispensable aux progrès
de l'avenir. Il ajoute que c'est dans cet esprit qu'il
s'est appliqué, dès sa jeunesse, à
recueillir et à classer les préceptes
des anciens sur
la diététique, et que, s'il publie aujourd'hui
ce travail, c'est moins dans l'intérêt
de sa propre gloire, que dans celui de l'utilité
publique et de la santé de ses amis.
Il
le devise en trois cents chapitres, dont onze sont consacrés
aux exercices du corps. Ce sont les seuls dont nous
ayons à parler. Ils commencent au vingt et unième.
Voici
leurs titres :
XXI. – De l'exercice et de son contraire.
XXII. – De l'excès du repos et de l'oisiveté.
XXIII. Des avantages de l'exercice relativement
à l'esprit et au corps.–
XXIV. – L'exercice conserve très bien
la santé, et même mieux que la diète
et les solutions purgatives.
XXV. – Quels sont les corps qui ne doivent
pas s'exercer et ceux qui ne doivent être exercés.
Par quoi remplacer l'exercice ?
XXVI. – Que doit-on faire avant de commencer
l'exercice ?
XXVII. – L'exercice ne convient ni à
jeun ni immédiatement après le repas.
XXVIII. – L'heure propre à l'exercice.
XXIX. – Quels genres d'exercices conviennent
et sont nécessaires à chaque constitution,
à chaque âge, à chaque sexe ?
XXX. – De la quantité et de la mesure,
ou de la fin de l'exercice pour chacun.
XXXI. – Quelles sont les choses à observer
après l'exercice fait selon la qualité
et la quantité.
Sous ces titres, l'auteur a coordonné
avec art une multitude de préceptes tirés
de nombreux volumes, dont la plupart étaient
encore à l'état de manuscrits. On y trouve
tout ce que les anciens ont dit de l'exercice comme
moyen de conserver la santé. Ce travail utile,
sans doute, à une époque où les
Page 363 exercices n'avaient guère d'autre
but que l'acquisition de la force et de l'adresse, deux
choses bien différentes de ce qui constitue la
santé ; la santé ne se maintient, comme
le rappelle l'auteur, que par une juste proportion de
mouvement
et de repos, d'aliments et de boissons, bonitate mensurationis motûs et quietis,
atque comestionis et potûs.
L'auteur traçait ainsi la voie qu'il
avait à suivre, et son premier objet était
évidemment de traiter, non de l'exercice (exercitium, exercitatio), mais du mouvement (motus) ; et cependant,
à la fin du premier chapitre, il modifie la thèse
et transforme l'idée de mouvement et celle d'exercice
et de travail. Il continue l'élimination,
et dit qu'il n'a pas l'intention de s'occuper de l'art
de l'exercice (exercitium) et de ses différents genres, qui
sont au nombre de cinq cent cinq, de leurs différentes
espèces, qui sont presque infinies.
Pourtant, il fût arrivé par cette
voie à l'expression la plus simple de l'exercice,
au mouvement artificiel, à la cinèse
correspondante aux lois de l'organisme, et dont la notion
élémentaire constituait dans l'antiquité
toute la théorie et la pratique de l'exercice
du corps.
Gazi ne s'occupe
donc ici ni des lois de chaque mouvement ni de celle
de chaque exercice ; il se borne à colliger
et à classer tout ce que les anciens ont dit des avantages
que procure l'exercice, en tant que modéré
et soumis à toutes les conditions hygiéniques
qu'ont déterminées l'expérience
et les observations des siècles antérieurs.
Il est vrai que tout cela, traduit en langage
moderne, est encore aussi juste et rationnel qu'autrefois
; et c'est bien à la même source qu'ont
puisé tous les médecins qui, jusqu'à
nos jours, ont traité de l'hygiène. Mais
qu'importent ces principes généraux, si
l'on ignore les moyens de les mettre en pratique ? L'oeuvre
de Gazi est donc réellement dépourvue
du caractère d'utilité pratique ; elle
pouvait d'autant moins remplir ce but, de son époque,
étaient, en général, outrés
ou faussés,
Page 364 et ne formaient
plus un ensemble scientifique d'éléments
cinésiques.
Cependant nous devons reconnaître qu'il
y a un mérite réel dans le choix des fleurs
et dans la contexture de la Couronne
fleurie. En effet,
si c'est sous la forme synthétique et générale
que la médecine des anciens, leur philosophie,
leur littérature, leur architecture, reparurent
parmi nous ; c'est aussi sous une forme semblable, que
Gazi nous présente une idée de l'influence
bienfaisante de la cinésie,
oubliée depuis tant de siècles.
Mains
combien de temps encore avant que cette idée,
si obscure, s'élucide et se manifeste jusque
dans ses parties les plus élémentaires,
et que vérifiée et sanctionnée,
elle puisse s'assimiler à nos moeurs et s'y réaliser
enfin sous une nouvelle forme scientifique et populaire
! Les temps modernes n'accepterons rien du passé
que sous bénéfice d'inventaire. »
|
Suite de la page 364 sur Symphorien Champier : « Déjà Champier,
tout en se bornant à des extraits de Gazi, son
contemporain, y ajoute cependant quelques notion sur
les différents genres d'exercices.
Symphorien
Champier
né en 14721
à Saint-Symphorien-le-Château près
de Lyon, fut le médecin de Charles VIII
et de Louis XII et premier médecin du duc Antoine
de Lorraine , qu'il suivi en Italie. De retour dans sa
patrie, il fut élu conseiller-échevain
de Lyon , où il mourut en 1533. Champier a beaucoup
écrit sur divers manières, notamment sur
l'histoire et sur la médecine. Quelques-uns de
ses ouvrages sont fondés sur ses propres observations
; les autres ne sont, comme la plupart de ceux de son
époque, que des compilations, où l'érudition
tient la place de l'expérience et de l'observations(1).
(1) Consulter
sur les ouvrages de Champier la Bibliographie
médicale du Dictionnaire des sciences médicales, Paris, 1821, et la Nouvelle
bibliographie universelle de F. Didot, Paris, 1854. – Champier,
l'un des premiers qui écrivirent une biographie
des médecins, fut le premier auteur d'un vocabulaire
des termes de médecine, qui fut mis
1 Sur le CV de Symphorien Champier la date de naissance que nous
avons est (1471-1538).
Page 365
Un
jour il détacha de la Couronne de Gazi une fleur (1), qu'il nomma :
Rosa
Gallica agregatoris Lugdunensis, domini Symphoriani Champerii,
Omnibus sanitatem affectantibus utilis et necessaria,
etc, –
la Rose gauloise
du collectionneur lyonnais, le seigneur Symphorien
Champier,
utile et nécessaire à tous ceux qui
désirent la santé, contenant les préceptes,
les autorités et les aphorismes dignes de
mémoire, tirés des livres d'Hippocrate,
de Galien,
d'Erasistrate,
d'Asclépias, d'Isaac,
d'Avicenne
et de beaucoup d'autres hommes célèbres
; choses non moins importantes pour l'art médical
que pour la santé.
– Ensemble, sa précieuse Marguerite, ou du
devoir du médecin et du malade. Ce livre a eu plusieurs éditions
; notre exemplaire est daté de Nanci,
de 1512, in-12.
Il
est divisé en deux parties.
La
première traite des six choses non-naturelles,
en sept livres.
La
seconde, à laquelle il donne le nom de sa précieuse
Marguerite, Marguerite
du Terrail, sa femme, de l'illustre famille
du chevalier Bayard, contient, en deux livres, ce qu'il
croit nécessaire de connaître pour traiter
les maladies.
Cette
seconde partie est une compilation purement médicale
; nous n'avons pas à nous en occuper ici. Mais
dans la première partie, le septième chapitre
du premier livre appelle notre attention.
Il
montre, dit-il, que les exercices sont très avantageux
à la santé : Exercitationes ad sanitatem
prodesse plurimùm
ostendit.
L'auteur
commence par résumer quelques traditions sur
les avantages généraux que procurent les
exercices. Il note ensuite différents genres
d'exercices, rappelant que Galien
préférait le
au courant du progrès des sciences
par Blankaard,
Castelli, Capuron, Nysten, Bricheteau, Henri, Briand,
Jourdan, et enfin Littré
et Robin, en 1855, sous le nom de Nysten.
N'oublions pas non plus, que c'est à
Champier
que la ville de Lyon doit la fondation de son école
de Médecine, que subsiste encore aujourd'hui.
C'est à la même époque que Linacre
fondait son collège des Médecins à
Londres.
(1) L'ouvrage
de Gazi Florida Corona,
de 1491 signifie "Couronne de fleurs."
Page 366 jeu
de la petite balle à tous les autres ; que Platon
divise la gymnastique
en orchestique et en athétique
; que la réunion des cinq exercices : le disque,
le saut, le jet et la lutte, constituait le penthalte,
et celle de tous les exercices le pancrace.
Il conseille à ses contemporains de reprendre
l'habitude de tous les exercices du corps, au lieu de
se borner à la lecture à haute voix, qui,
dit-il, est presque le seul dont nous fassions encore
usage, quitidiè publicis lectionibus comtentissimè
boantes et
ravim
exertâ voce repurgantes.
Il
pose ensuite et résoud deux problèmes
de physiologie,
à la façon de son temps, et termine ce
septième chapitre par une collection de cinquante-sept
préceptes concernant le mouvement et le repos,
l'exercice libre, utile à tous ceux qui veulent
conserver leur santé, et la friction,
convenable surtout aux personnes faibles, aux vieillards
et aux enfants.
Les
collections de Champier sont beaucoup moins
complètes que celles de Gazi, qu'il ne nomme pas,
et à qui cependant il les avait empruntées,
plutôt qu'aux écrivains anciens auxquels
il renvoie. » |
Page 368 « Il dit, [Léonard
Fuchs]en passant, un mot de l'édifice du gymnase,
où les athlètes
s'exerçaient et se faisaient oindre
et frictionner. »
Page 371 « – Par
exemple, après avoir décrit, d'après Galien,
les différentes espèces de frictions, il dit
qu'elles sont tombées en désuétude, et que
pourtant elles étaient d'un usage général chez
les anciens, et convenait surtout
aux vieillards et à ceux qui mènent une vie sédentaire.
»
[...]
« Mais ce sont surtout les procédés de l'apothérapie
qu'il voudrait voir renaître, tutissimum est apotherapiâ
semper uti. Cette dernière partie de l'exercice, dont
nous avons déjà parlé (p. 124 et suiv.), consistait
en manipulations diverses et en onctions
accompagnées d'enroulements dans des bandes d'étoffes...
»
Ambroise Paré
: Il s'agit du chapitre XV Du mouvement
issue de la traduction de ses Oeuvres
Complètes par Joseph-François Malgaigne Ed. Baillière 1840 en 2 volumes EO
que nous restitue Dally :
Page 373
« Par mouvement en ce lieu (comme
dit Fuchsius
en son introduction de Medecine), se doit entendre
toute espèce d'exercices, comme cheminer, dancer,
courir, aller à cheval, jouer à la paume,
porter fardeau, et autres semblables : et sous iceux
est comprise la friction,
l'usage de laquelle a esté des anciens en grande estime,
et est encores à présent. Lesquels en
ont fait plusieurs espèces et difference qui
ce peuvent réduire en trois, c'est à sçavoir,
dure,
molle,
médiocre.
Friction
dure est, quand on frotte tout le corps,
ou partie seule, fort et asprement, soit avec la main ou toile neufue, esponges,
ou d'autres choses. La vertu et qualité d'icelle
est de condenser et astraindre, et rendre la chair dure.
Et si elle est longuement et souventesfois continuée,
rarefie, evapore, resoult, extenue, et diminue la chair
et autre substance de nostre corps. Oustre plus, fait
revultion, et divertit la fluxion des humeurs
d'une partie en autre. La molle est, quand
l'on frotte doucement, laquelle fait le contraire
de la dure : pource qu'elle amollit et relaxe,
et rend le cuir doux et poly : toutes fois si elle est
briefue(bref) ou
longue, ne rend aucun effect. La mediocre tient
le moyen entre les deux susdites, pource qu'elle fait
augmentation d'aliment et nutrition, à cause
qu'elle retient le sang et les esprits qui ont esté
par icelle attirés sans les evaporer et resoudre,
Page
374
ainsi
qu'il est testifié(testé)
par Galien,
chapitre 3, livre 2, de Sanitate tuenda. Voilà
les effets des frictions en général,
lesquelles ne faut nullement mépriser. »
Page 375
«
[...] Or la dernière partie d'exercitation parfaite
et convenable, est une friction
médiocre, de laquelle usent les joueurs de peaulme,
le jeu estant fini, quand ils se chauffent, frottent et essuyent.
Ladite friction expurge, nettoye et seiche la
sueur, et autres exremens qui sont demeurés entre
cuir et chair, et prohibe les lassitudes. » Fin
des propos de Paré.
«
[...] Telle est l'opinion Ambroise
Paré quant à la friction et
à l'exercice. Ces idées simples et nettement
exprimées résument bien toute la question
générale au point de vue de l'hygiène.
Il les a tirées, dit-il, des compilations de
Fuchs
; qu'importe ? On sent qu'elles sont celles d'un homme
d'intelligence, d'expérience et de conviction,
... » |
Page 400
Laurent
Joubert : Il s'agit de
deux mémoires, De gymnasiis et generibus exercitationum apud antiquos
celebrum et balneis
antiquorum, tum græcorum, tum romanorum libellus
et qui se trouvent dans son ouvrage intitulé
: Operum Latinorum
(Oeuvres Latines) de Lyon,
1582
que nous restitue Nicolas Dally
dans sa Cinésiologie p. 400.
Page
400
De
gymnasiis et generibus exercitationum apud antiquos
celebrum.
(De la gymnastique et de tous
le genres d’exercices chez les auteurs antiques célèbres)
L'auteur
commence par faire, d'après Celse, Galien, Pline, un
exposé rapide des origines de la médecine
et de la chirurgie, de la clinique, de la diététique
et de l'art des exercices du corps (somascie), qui dans la suite fut appelé gymnastique.
Ce terme impropre, dit l'auteur, était inconnu
au temps d'Homer . Il nomme Prodicus
(Hérodicus), qui, selon Pline, fut l'instituteur
de la iatraleptique. On s'habitua
peu à peu à considérer la gymnastique
comme une partie importante de la médecine, comme
la gardienne de la santé, la conciliatrice de
la force de la bonne constitution. Il ajoute qu'en effet,
elle n'est pas la moindre partie de la médecine
conservatrice ou prophylactique, qui explique,
dit-il, les différents modes des exercices, des
frictions,
des onctions,
et enseigne non seulement à conserver le corps
dans un parfait état de santé, mais aussi
à le dégager de ses superfluidités
sous-cutanés, de prévenir les lassitudes
et de les guérir, de réparer les défectuosités,
de diminuer la maigreur ou l'obésité,
et de fortifier les parties faibles.
On
remarquera que Joubert
confond ici la notion de conservation avec celle de
guérison, et qu'il oublie de rappeler que tous
les médecins anciens employaient habituellement
certaines formes de mouvements dans le traitement des
maladies.
Le
corps de l'ouvrage se compose de vingt-sept chapitres,
dont nous nous bornerons à donner les titres
:
I.
– Des gymnases, lieux publics destinés aux exercices.
II.
– De la structure des gymnases..
III.
– Des autres parties des gymnases.
IV.
– Du préfet des gymnases et des pédotribes.
V.
– Quels furent ceux que l'on appelait les athlètes,
et quel fut leur régime ?
VI
– Des genres d'exercices usités dans la palestre.
VII.
– De la lutte.
Page 401
VIII.
– Du pugilat.
IX.
– Du pancrace,
exercices mêlé de lutte et de pugilat.
X.
– De la course et de l'ecplethrisme.
XI.
– Du saut et des altères.
XII.
– Du jet du disque.
XIII.
– De l'exercice appelé pitylisme.
XIV.
– De la chironomie et des différentes genres
de dances.
XV.
– De l'acrochirisme.
XVI.
– De la sciamachie.
XVII.
– De l'hoplomachie ou exercice en armes.
XVIII.
– De la corycomachie.
XIX.
– De la sphéromachie.
XX.
– De l'alindésie
ou roulement dans le sable.
XXI.
– De plusieurs autres exercices, parmi lesquels sont
ceux de la voix.
XXII.
– De l'onction
et de la friction
préparatoire.
XXIII.
– De la poussière après l'onction.
XXIV.
– Que faisait-on après l'exercice de l'étrille
et de l'ampoule à huile. Des raclures et du sable
foulé dans la palestre
?.
XXV.
– De l'apothérapie,
fin des exercices.
XXVI.
– Des jeux solennels des Grecs.
XXVII.
– Quels avantages devait-on attendre de l'exercice quotidien
?
A
ces titres, on reconnaît que le travail de Joubert
n'est réellement autre, qu'une ampliation
de celui de du
Choul, ampliation, toutefois pleine de recherches
nouvelles, de savoir et de critique.
Le
quatrième chapitre donne une idée juste
de la composition du personnel des gymnases. C'est la
première fois que nous rencontrons cette notion.
Le
gymnasiarque,
préfet ou principal du gymnase, était
un magistrat (Annuel) chargé de la police
générale de l'établissement. Sous
ses ordres étaient les gymnastes, hommes
savants et lettrés, qui avaient une parfaite
connaissance de la nature et de la structure du corps
humain, de la forme et des propriétés
de chaque exercice et de chaque mouvements, doctos
quidem et litteratos fuisse gymnastas, ut qui naturæ
corporis scientiam structuramque, et exercitatiorum
ac
motuum
singulorum facultates optimé callerent. On
distinguait, à leur toge pourpre, le premier,
le second, le troisième gymnaste, chargés
cha-
Page 402 cun
d'un ou plusieurs genres d'exercices. Sans les faire
exécuter eux-mêmes, ils les enseignaient
aux pédotribes,
et les prescrivaient selon les cas particuliers. Les
pédotribes
étaient des dresseurs ou des aides, qui,
sans avoir besoin de comprendre les effets physiologiques
des mouvements et des exercices, devaient en connaître
parfaitement les formes, pour pouvoir les administrer
selon les prescriptions des gymnastes.
«
Ainsi, dit Joubert, l'organisation du personnel des
gymnastes était semblable à celui de nos
collèges actuels (1). Il ajoute, d'après
Galien,
qu'il y a eu autrefois un grand nombre d'ouvrages
composés par les gymnastes les plus estimés,
l'un entre autres, Dionis,
qui avait écrit un Traité des frictions
et des exercices. Tous ces ouvrages sont perdus
; mais il nous en reste quelques fragments dans les
écrits des médecins grecs, romains et
arabes. » – Jusqu'ici, l'étude élémentaire
et scientifique de ces fragments n'a pas été
entreprise, et le travail de Laurent Joubert est peu
de choses sous ce rapport ; mais certes il ne sera pas
inutile pour la reconstitution de l'art et de ses formes
générales. C'est, du reste, tout ce qu'il
nous semble qu'on puisse en tirer.
Le
second mémoire de Laurent
Joubert est intitulé :
De
balneis antiquorum, tum græcorum, tum romanorum
libellus.
Il
se compose de huit chapitres.
I.
– Notions sur les thermes des Romains et les bains des
gymnases grecs.
II.
– Du luxe des bains
ou thermes
chez les Romains.
III.
– De la construction des bains ou thermes.
IV.
– De l'usage des quatre principales salles de bain,
et de l'habitude de la lotion froide.
V.
– De la cuve.
«
Ainsi, dit Joubert, l'organisation du personnel des
gymnastes était semblable à celui de nos
collèges actuels (1). Il ajoute, d'après
Galien,
qu'il y a eu autrefois un grand nombre d'ouvrages
composés par les gymnastes les plus estimés,
l'un entre autres, Dionis,
qui avait écrit un Traité des frictions
et des exercices. Tous ces ouvrages sont perdus
; mais il nous en reste quelques fragments dans les
écrits des médecins grecs, romains et
arabes. » – Jusqu'ici, l'étude élémentaire
et scientifique de ces fragments n'a pas été
entreprise, et le travail de Laurent Joubert est peu
de choses sous ce rapport ; mais certes il ne sera pas
inutile pour la reconstitution de l'art et de ses formes
générales. C'est, du reste, tout ce qu'il
nous semble qu'on puisse en tirer.
Le
second mémoire de Laurent
Joubert est intitulé :
Page 403
VI.
– De la cuve froide, des piscines et des baptistères.
VII.
– Des autres parties des thermes.
VIII.
– Comment et quand les anciens faisaient usage
des bains.
Il
manque ici un ou deux chapitres, que l'auteur n'a pas
eu le temps de rédiger. |
Page 406
Intéressante intervention sur l'évolution
entre les thermes antiques et leurs successeurs les étuves. « On voulait réparer par les jeux de la
palestre, par les bains, par les onctions parfumées, par la pselaphie, les désordres que la mollesse et l'intempérance
avaient apportés dans la constitution des dernières
générations romaines ; et c'était le plus souvent
en vue de sensualité nouvelles, du Columelle : etc... »
« Mais la foule des serviteurs qui y étaient
attachés : iatraleptes, aliptes, alipiles, tonsores, psellaphes ou percuteurs, dispersés, continuèrent leur métier
séparément pour leur propre compte, et sous les noms
d'étuvistes, barbiers et autres, formèrent des corporations qui se perpétuèrent
jusqu'à la Révolution
française de 1789. Ces thermes
se maintinrent, comme simples établissements d'hygiène
et de thérapie, en Egypte et en Asie, d'où les Grecs
et les Romains en avaient pris l'exemple.
L'ouvrage de Baccio nous aide à comprendre cette institution romain,
barbare et grandiose, où se résumèrent au profit
de la santé, de la sensualité et des joies féroces de l'amphithéâtre,
les plus sages traditions des temps en anciens. Sous le premier
aspect, il renferme des documents utiles à nos études
historiques, ainsi qu'aux établissements modernes de la thérapie
par le mouvement, par l'eau e par les bains de toutes sortes. »
Page 411
« Un grand nombre d'autres traités sur l'art
de conserver la santé et de prolonger la vie, furent publiés
dans les dernières années du seizième siècle.
Ils redisent les mêmes choses avec plus ou moins de détails,
insistant généralement sur la nécessité
de reprendre l'habitude des exercices, de la friction et des lotions froides. Alexandrini et Cagnati nous paraissent avoir été les plus explicités
à ce sujet ; mais le premier est trop indigeste, et l'autre
trop négatif. »
Page
412
Page 412
« Un médecin anglais, nommé
Timothy
Bright, de Cambridge, simplifia la question
en la divisant : Hygiène, sive de sanitate
tuendâ medicinœ pars prima. Londres, 1583.
Therapeutica,
hoc est de sanitate restituendâ pars altera.
Londres, 1583.
L'auteur
considère l'exercice comme le principe de la
santé, et les frictions,
les onctions,
les ablutions, comme les moyens de la rétablir.
C'est bien la méthode des anciens ; mais il ne l'explique
pas, il n'en décrit pas les procédés,
pour les rendre praticables. »
Suite de la page 412 sur Prosper
Alpinus :
« Cependant sept ans après, Prosper
Alpinus, célèbre
naturaliste de l'Université de Padoue, rapporta
d'Égypte la sanction de la doctrine hygiénique
et thérapeutique de Bright, avec
la description de la manière d'opérer,
qui s'est perpétuée chez les habitants
du Nil.
Le deuxième volume d'Alpinus, De
Medicina Ægyptiorum
Venise 1591 , donne à la fin du chapitre
XIV, la formule cinésique qui s'était conservée
héréditairement chez quelques empiriques
pour le traitement des flux
dysentériques. L'auteur
dit avoir été témoin des effets
véritablement curatifs de ces mouvements,
qui consistent en une friction
circulaire sur la région des hypochondres et
une vibration
sur le point de l'ombilic. Nous avons nous-même
étudié ces mouvements, et les expériences
que nous en avons faites ont toujours réussi.
Cette méthode est l'objet d'un Mémoire
qui se trouve à la fin de cette publication.
Les six chapitres suivants contiennent la
description des thermes, presque
innombrables, construits au
Caire et à Alexandrie,
celle des bains, des
onctions, des frictions
et autres cinèses
passives, que l'on y administrait, soit pour
embellir le corps Page 413 ou pour l'engraisser,
soit pour entretenir la santé ou pour traiter
les maladies.
On
retrouve une grande partie de cette dissertation dans
les Lettres D'Égypte, par
Savary
.
» |
Page 419
Extrait de l'ouvrage de Joseph du Chesne Le
pourtraict de la santé. Paris,
1606. que cite, Dally dans Cinésiologie, 1857 TDM .
« Au reste, ceux qui devaient luicter, se despouillaient
anciennement, et se nettoient tous nuds s'oignans d'un ceroyne, c'est à dire avec quelque liniment faict d'huile et de cire, tellement que les ministres qui étaient
appellez pour prendre garde à telles ceremonies, estaient
appellez Ceromatistes.
[...] Or selon Thucydide,
ce sont les Lacedemoniens qui les premiers ont introduit en tels
jeux gymnastique,
de s'oindre
le corps, voire de se déspouiller tous nuds,
et de fait à cause de ce déspouillement , tel art
fust nommé Gymnasia, qui est à dire nudité.
»
Page 438
« Les expériences de Sanctorius
en sont le premier témoignage.
Prenons-les
comme exemple.
Les
anciens reconnaissaient que
la peau qui recouvre le corps entier et le met en un contact permanent
avec le monde extérieur(1), en format toutes les
membranes muqueuses, et entretenant ainsi
(1)
Cette notion est tellement ancienne,
que c'est d'après elle que le mot corps, corpus, a été
formé. Ce mot appartient à la famille sanscrite KR,
causatif KRP, façonner, donner une configuration extérieure.
Page
439 avec les viscères des sympathies nombreuses et
variées ; en sorte que les modifications survenues dans la
manière d'être de la peau détermine nécessairement
des modifications correspondantes dans les fonctions de tous les
organes intérieurs, et réciproquement. »
Page 448 Citant
Bacon
"Cette composition, dit-il, et cette structure si délicate
et si variée du corps
humain en a fait une sorte d'instrument de musique d'un travail
difficile et exquis, et qui perd aisément son harmonie."
Page 449 Toujours au sujet de Bacon "Un des principaux moyens qu'il croit
utile à cette fin [prolonger la vie], consiste dans les exercices,
la malaxation,
les frictions, les onctions."
Page 455
Page 455 Il s'agit
de ce que Borelli
Giovanni Alfonso dit lui-même de son
De motu animalium par de 1680
... « J'entreprends ici, dit Borelli, la physiologie du mouvement des animaux, travail difficile,
que beaucoup de savants parmi les anciens et
parmi les modernes ont tenté avant moi ; mais
aucun d'eux, que je sache, n'a abordé ni même
soupçonné le
Page 456 nombre
infini des problèmes, aussi beaux qu'intéressants,
auxquels cette question peut donner lieu ; aucun n'a
eu le pouvoir ou ne s'est donné la peine d'en
faire l'objet de démonstrations mécaniques.
« C'est ce travail dont le me suis chargé
: voulu que cette partie de la physique, soumise au
calcul, puisse être aussi bien que l'astronomie,
classée au nombre des sciences physico-mathématiques.
Que si mes efforts ne sont pas couronnés de plein
succès, du moins d'autres, après moi,
viendront, avec plus de sagacité et de savoir,
perfectionner l'oeuvre que j'ai commencée.
«
Les deux ouvrages que j'ai publiés précédemment,
l'un Sur la force de percussion (1),
l'autre Sur les mouvements
naturels
dépendants de la gravitation (2),
étaient des prolégomènes
de celui Du mouvement des animaux.
«
Dans cet ouvrage principal nous exposons les causes
et les modes qui rendent possibles les mouvements
naturels ; nous recherchons les rapports et les proportions
des facultés motrices, les lois mécaniques
des mouvements de l'organisme, et l'art et les raisons
qui ont présidé avec une si grande sagesse
à la coordination naturelle de ce magnifique
ensemble.
«
Ce traité est ensuite divisé en deux parties.
«
La première contient la discussion des mouvements
visibles des animaux, c'est-à-dire des parties
externes, des flexions et des extensions des membres,
et enfin de la marche, du vol, de la natation et d'autres
phénomènes semblables. »
«
La seconde partie traite des causes du mouvement des
muscles, de celles du mouvement
des humeurs dans les vaisseaux et dans les viscères
des animaux. – Et d'abord, relativement selon l'ordre
même des choses, mais selon une méthode
plus nette et plus claire, en cherchant quelle est la
constitution des
(1), De vi percussionis,
Bologne, 1667, in-4°.
(2), De motionibus naturalibus à gravitate
pendentibus, Bologne, 1670,
in-4°.
Page 457 muscles et
en démontrant par quelle puissance motrice et
par quels organes mécaniques se meuvent toutes
les parties du corps vivant.
«
Nous exposons ensuite le mode d'opérer du muscle,
et nous en déduisons la force motrice distribuée
dans les nerfs et par laquelle les muscles sont mis
en mouvement. – Après cela, nous traitons des
mouvements internes qui sont indépendant de la
volonté, comme la pulsation du coeur, la circulation
du sang,
la respiration, son usage, ses modes et ses organes
producteurs. Nous agitons ensuite les questions relatives
aux esprits vitaux ou sucs nerveux (1) distribuant
le mouvement et la sensation
et provoquant la nutrition ; aux mouvements de ces esprits
et à leur force locomotrice, à la nécessité
de la nourriture et aux causes de la coction ; à
la digestion des aliments, à la dépuration
du chyle
et à la manière dont s'opère la
nutrition et dont les résidus excrémentiels
sont rejetés par les pores, par les glandes et
les reins ; à la circulation de la bile dans l'abdomen et à
l'espèce de mouvement circulatoire de la substance
séminal
; au sommeil et à la veille, et enfin à
quelques perturbations maladives des mouvements internes,
comme dans la convulsion, la fatigue et la fièvre.
» |
Page 477 « ... mais il n'a
pas nettement distinguée Page 478
"les frictions,
les impulsions faites avec des baguettes ou des courroies, à
la façon des Italiens, dit-il produiraient le même
effet."
Page 484,
"tout l'art de guérir consiste donc à savoir
mettre le magnétisme animal, corporel et spirituel ou moral, en rapport avec le magnétisme minéral,
végétal et sidéral. Certaines positions, certains
mouvements, l'insufflation, le regard, des paroles, la transplantation
des maladies dans certains arbres, l'onguent magnétique des armes, constituaient principalement
la médecine universelle de Fludd. »
Page 485
Au
sujet du magnétisme
: « Cette imposition des mains et des doigts, ces pressions,
ces frictions, ces passes
en contact ou à distance sur les
différentes viscères, sur les vaisseaux sanguins, sur les plexus et les rameaux nerveux, et en
général sur le siège de la douleur, ces manipulations
diverses et variées appartiennent évidemment
à la physique et à la mécanique animale ; et
nous n'y voyons autre chose que cette partie de la gymnastique
où le sujet, étant purement passif,
subit l'influence de mouvements
communiqués...»
Page 488
Passage de : Métallothérapie, traitement
des maladies nerveuses etc... par Burq, Baillière, 1853 TDM , page 31.
«
De tous les moyens de traitement, les plus réellement efficaces,
ce sont précisément ceux, agissant avec le plus de
bonheur pour les médecins et pour le malade, à la
façon de nos armatures, sont le mieux propres à ramener
ces deux fonctions à leur état normal. » Parmi
ses moyens, il mentionne « les frictions
sèches ou excitantes,
de toute nature, particulièrement celles qu'on pratique
sur les membres... ».
Page 500
«
C'est de lui [il parle de Tronchin]
que Jean-Baptiste-Louis
Chomel, dans son Essai sur l'histoire de la médecine
en France, Paris, 1762, écrivit ces paroles "...
La postérité aura peine à faire croire qu'on
ait vu à Paris un médecin étranger dont [...]
toute pratique se bornait à conseiller des frictions,
du mouvements,
de l'exercice... ». etc.
Page 512
Dally
retranscrit L'exercice modéré est-il
le meilleur moyen de se conserver la santé ? par
Nicolas Andry
de Boisregard de
1723
que nous retrouvons aussi Chapitre V page
19 à la fin du second volume « Le mouvement
de la voix influe jusque dans les endroits les plus intimes du corps,
il met en action tous les esprits
animaux, non-seulement pour ce qui concerne le dehors,
comme les frictions,
mais pour ce qui concerne les viscères les plus éloignées
; .... ».
Page 513 (En note de
bas de page)
Il
écrit, dans l'optique de calmer un enfant qui pleure :"Dans
beaucoup de cas, de légères pressions
ou percussions
sur les fesses calmes instantanément l'irritation nerveuse.
Toujours en note de bas de page, citant Elidée
de Padoue qui prescrivait "la flagellation avec des orties vertes pour hâter l'irruption de la petite vérole."
3ème partie
p. 521 : Recueil des mouvements
appliqués à l'éducation, à l'hygiène
et à la thérapeutique,
disséminés dans les écrits de médecine
et de chirurgie publiés en France depuis le commencement
du dix-neuvième siècle.
Page 531
Page 531
• Article sur la Percussion,
issu du Dictionnaire des sciences médicales
(19eme tome
'OVA-PEA'), par Percy
et Laurent
en 1819. La restitution et complète pour
ce qui est de ce que nous en donne Dally mais partielle
au vu de l'article intégral. Estradère,
nous en communique aussi d'autres passages dans sa thèse,
Du massage
de 1863
page 59.
* Les notes de bas de pages
sont de N. Dally.
« Palette (instrument de percussion), palmula,
ferula.(1) — Nous donnons ce nom à une espèce
de spatule en forme de raquette, ayant un long manche,
épaisse seulement de 4 à 5 lignes et faite
avec du bois blanc très léger. L'usage
de cet instrument est trop connu, et il nous a paru
important de fixer un moment l'attention des médecins
sur les avantages qu'on peut en tirer dans un assez
grand nombre de circonstances.
L'emploi de la palette rentre dans le domaine du massage et malheureusement cet art n'existe
pas en France, et il n'a encore trouvé ni un
maître, ni un apologiste qui eussent pu l'y naturaliser...
(2)
En attendant, nous allons indiquer le
parti que l'on peut tirer de notre palette et citer
quelques-uns des cas dans lesquels il convient d'y avoir
recours.
Ce mode de percussion était familier aux médecins
de l'antiquité qui probablement l'avaient emprunté
à certains aliptes ou orthopèdes dont le métier consistait à
corriger les vis de structure et de conformation chez
les adultes et chez les enfants, ou qui peut-être
l'avaient vu pratiquer dans les promalactérions, endroits particuliers où, avant
d'entrer au bain, on se soumettait à une sorte
de pétrissage tant avec les mains
trempées dans l'eau tiède ou dans un mélange
d'eau de sel, de nitre et d'huile : Madefactis
tantùm manibus aquâ, cui sal et nitrum
et olei paulùm sit adjectum (Celse,
lib. III, cap. 21)
qu'avec des battoirs de diverses formes et de différents
bois, lesquels n'étaient maniés que par
des
(1) Palmula, petite
paume, battoir ;
ferula, férule,
plante dont les branches servaient à la percussion.
On nommait aussi cet instrument tabella, planchette
: eri probanda etiam ferularum
tenerarum, vel tabellarum, percussio. (Cœl. Aurel.,
Mor. chroni., V, 4.)
(2) Depuis la date de cet article, une sorte
de massage, composé de quelques manipulations
vagues et indéterminées, a été
introduit dans quelques-uns de nos établissements
de bains.
Page 532 personnes bien exercées et
plus souvent par des femmes, quia
moltior carum tactus est
(Ibid.), parce qu'elles ont la main plus douce
et plus légères, dit encore Celse. L'objet
de ce double préliminaire étant d'amollir
le corps, pour le rendre plus susceptible des bons effets
du bain. In eâ
parte balnei corpora sic prœmolliri solebant (Mercuriali)
Galien a recommandé l'emploi de la palette
ou l'acte de la férulation en plusieurs articles des oeuvres ;
il paraît qu'il avait beaucoup de confiance dans
ce qu'il appelait l'exténuation des membres :
Membra extenuata ferulis
percutienda (Method. med.,
cap XVI), et il nous apprend que, pour faire
réussir le picacisme ou l'application des emplâtres
contre l'atrophie, il ne fallait pas négliger
ce moyen, si propre, selon lui, à ramener les
sucs nourriciers dans la partie où ils semblent
n'avoir plus accès.
L'art d'embellir, que, selon Haller, Guyon, dit Doloïs, a tant enlaidi par
ses misérables recettes (1),
le secret de conserver la beauté et le talent
de détruire ou de pallier les défauts
corporels, étaient très-cultivés
chez les anciens,
et les médecins ne dédaignaient pas tous
de s'y livrer ; c'étaient ceux de cette classe
qui usaient le plus fréquemment de la palette, et on sait que Pline les comparait malignement, pour cette
raison, aux maîtres d'école : Si pedagogis, medicis etiam ferulœ.
Il y avait dans les principales ville
un établissement appelé , d'autres
disent , où
les esclaves à vendre et ayant quelque difformité
trop apparentes, étaient envoyés, aux
frais du maître, pour y subir des épreuves
capables de tromper les acheteurs, ou pour y acquérir
réellement les formes et les agréments
qui leurs manquaient. C'est là surtout que la
palette était usitée, et qu'on en favorisait
l'effet dans la maigreur partielle ou générale,
par les fameux pianteria, espèces d'aliments engraissants,
edutia pinguefacientia, dont on faisait un mystère parmi
les entrepreneurs de ces maisons, lesquels étaient
comparables aux maquignons d'aujourd'hui, et portaient
chez les romains le même nom que nous donnons
encore à ceux-ci, mangones. Quelques femmes allaient, mais bien
secrètement, chercher de la fraîcheur et
de l'embonpoint dans ces lieux, ordinairement mal famés,
et leur mollesse, cédant à la vanité,
se prêtait aux coups de palette qu'il fallait
endurer. Tantôt c'étaient des fesses plates dont elles
voulaient à toute force faire cesser la défectueuse
dépression ; tantôt c'étaient des
hanches rentrantes ou ravalées, comme
disent nos hippiatres,
qu'il fallait a tout prix rendre saillantes et évasées
: alors la palette allait grand train, et son
exercice n'était interrompu que par la palpation,
la contrectation
et toutes les ressources manuelles de la psellaphie,
mot que nous désirerions voir adopter pour
(1) Guyon Louis, Le
miroir de beauté et de santé corporelle,
contenant toutes les difformités, maladies, tant
internes qu'externes, qui peuvent survenir au corps
humain avec leurs définitions, Lyon, 1615. (1671, 2eme ed.)
Page 533
exprimer
élégamment ce qu'on y appelle lourdement
et grossièrement le massage,
le massement
(1).
Des hommes usés par les
excès se rendaient, avec les mêmes précautions,
dans ces maisons plus ou moins suspectes, pour y recouvrer
des facultés qu'il avait perdu, la palette ne
les épargnait pas ; mais le plus souvent elle
n'opérait que des miracles passagers, comme ceux
des verges de Meibomius (2).
Les
Arabes, héritiers des préceptes de l'ancienne
médecine, ne négligèrent pas celui
de la palette, et tout leur en tenait lieu à
l'occasion : ainsi, dans les syncopes, dans les morts
apparentes ou présumées telles, ils frappaient
à coups redoublés la paume des mains et
la plante des pieds, moyens encore en usage parmi nous,
et on se souvient que ce fut par une fustigation longtemps continuée, que Rhazès rendit un jour la vie, sur
la place principale de Cordoue, un individu réputé
mort, et qu'on allait porter en terre.
On a quelquefois conseillé
la percussion
de la face plantaire des pieds aux personnes menacées
d'apoplexie, et à celles chez lesquelles le sang
; la vie, l'excitabilité, tout enfin se précipite
par un invincible raptus
vers l'encéphale, au dépens du reste de
l'économie
: c'est en effet attirer énergiquement en bas
ce qui se porte trop facilement en haut, et peut-être
cet expédient hygiénique, tout singulier
qu'il paraisse, n'a-t-il pas été assez
apprécié par les gens de l'art.
Nous
avons vu battre la plante des pieds pour hâter
la fin d'un accès d'épilepsie
; il eût mieux valu le faire avant le paroxysme,
et nous pouvons assurer que cette palétation,
pratiquée avec violence, trois ou quatre jours
de suite et d'avance, réussira, chez certains
sujets, à prévenir ou au moins à
diminuer les attaques épileptiques.
La
palette produit, à la manière
de tous les excitants, et plus puissamment qu'aucun
d'eux, l'afflux du sang et des liqueurs vers la partie soumise
à son action ; elle détermine sur cette
partie une intumescence plus considérables qu'aucune
application connue ; elle y augmente la cha-
(1) Un mot d'explication : la psélaphie, (de , action
de frapper en mesure, et de , toucher
avec précision et comme en effleurant), est l'art
de la percussion, tandis que le massage, soit que ce terme vienne du grec , ou
de l'arabe mass, pétrir, est l'art du prétrissage. L'action de percuter et celle
de pétrir sont deux formes différentes,
provoquant aussi des effets physiologiques différents. Chaque espèce
de mouvement artificiel constituait dans l'antiquité
un art particulier qui avait ses principes, ses règles
et ses applications. – C'est de l'oubli de ces lois
que vint la décadence. – Par extension, chacun
de ces deux termes désigne un ensemble de mouvements passifs
coordonnés
dans une certaine unité physiologique. Mais comme
chaque formule cinétique diffère selon
le cas, nous pensons qu'il conviendrait de conserver
cette distinction, et que chacun de ces deux termes
devrait se restreindre à sa signification propre
et fondamentale. Aussi nous n'emploierons guère
le mot psélaphie que dans le sens de percussion, et celui de massage que dans celui de prétrissage.
(2) Meibomius,
De flagrorum
usu in re medica et venerâ, Leyde, 1629
Page 534 leur ; elle
y attire de la rougeur, des pulsations et de la sensibilité,
en un mot elle y établit une sorte de phlegamsie
qui ne cesse pas toujours avec la cause qui l'a occasionnée,
mais qu'on est à peu près maître
de prolonger, d'augmenter, d'adoucir ou de faire disparaître
à son gré.
Les
indous,
qui ont besoins d'une pièce de peau avec son
tissu lamelleux
pour refaire un nez, ne manquent pas, lorsqu'ils doivent
la prendre ailleurs qu'au front, de battre longtemps
avec la semelle de leur chaussure l'endroit d'où
ils se proposent de l'enlever, afin, disent-ils, qu'elle
soit plus chaude, plus abreuvée de sang et de sucs
nourriciers, par conséquent plus vivante et plus
apte à la conglutination. Gaspard
Tagliacozzo (Taliacot)
a fait entrer comme condition essentielle dans sa méthode
de réparer les nez, percussion
préalable avec la palette,
ou avec un instrument équivalent, de la partie
du bras où l'on doit former le lambeau cutané
; et c'est encore un plagiat qu'il a commis envers les
rhinoplastistes qui l'on précédé,
et dont il n'a pas fait la moindre mention.
Le proverbe, se battre les flancs, vient de l'usage où l'on
fut autrefois d'exercer, soit avec les mains, soit avec
une pièce de cuir épais, soit avec une
palette quelconque, des percussions en tous sens sur les hypochondres, dans les engouements du foie
et de la rate : usage qu'on a eu grand tort d'abandonner,
et que nous ne saurions trop inviter les gens de l'art,à
renouveler, tant il est utile dans les affections hypochondriatiques, ordinairement si rebelles
aux autres moyens. On conçoit que les ébranlements imprimés peu à peu et
sans bourrasques à des organes naturellement
dépourvus de ton et de ressort, et devenus, par
l'effet de la maladie, de plus en plus apathiques et
engourdis, doivent y réveiller l'action vitale,
y ranimer les sécrétions, et y susciter
des changements salutaires (1). L'instinct des maladies dut
mettre les médecins sur la voie. Observez un
individu affecté d'hypochondrie, il lui semble que ses côtés
sont tendus, tuméfiés, boursouflés
; et dans cette idée, qui n'est pas toujours
chimérique, il les comprime avec les poings fermés
; et ce n'est qu'en les percutant qu'il soulage, qu'il se procure
ces éructations bruyan-
(1) Cette observation pourrait servir à
expliquer le fait suivant rapporté par le journal
Le Droit, en 1849 :
« Le fait que nous racontons
a quelque chose de si extraordinaire, qu'on pourrait
le révoquer en doute. Nous en garantissons la
parfaite exactitude, et d'ailleurs nous ne voudrions
en aucun cas plaisanter sur le cruel fléau qui
porte en ce moment le deuil dans tant de familles.
Hier, la femme du nommé
B..., ouvrier teinturier, demeurant rue Saint-Guillaume,
île Saint-Louis, fut prise d'une attaque de choléra,
qui se manifestait d'une manière assez alarmante.
B..., en ce moment, était absent ; ce furent
des voisins qui donnèrent les premiers soins
à la malade ; voyant le mal empirer, il se décidèrent
d'aller chercher le docteur Charpentier. Celui-ci donna
les prescriptions nécessaires, et comme il était
appelé ailleurs, il se retira.
Les voisins coururent donc chez
le pharmacien, et commencèrent le traitement
ordonné ; mais, loin de s'améliorer, l'état
de la malade devenait de plus en plus inquiétant.
Cependant, B..., qu'on avait
vainement cherché de tous côtés,
rentra le soir complètement ivre.
On crut qu'il allait être affecté de la
situation dans laquelle il trouvait sa femme, mais
Page
535
tes, et quelquefois ces déjections bilieuses
qui sont suivies d'un calme si doux. Voilà ce
qu'il faut imiter, et certes, notre palette agira encore mieux que les
poings du malade.
Mais ce n'est pas encore dans
ces affections qu'elle aura le plus de succès
; qu'on l'emploie dans l'embarras du bas-ventre, dans
ces empâtements, dans ces infarctus viscerum, que si peu de remèdes
parviennent à dissiper, et on verra si c'est
à tort que nous en louons ici les avantages.
Quand on est attaqué de ces maux, et que le ventre
est bombé, pesant, et comme argileux, on est
naturellement porté à le battre avec les
mains, et presque toujours on se trouve bien de cette
percussion. Que serait-ce si on la pratiquait
avec la palette même ? Les coups de cette
machine sont plus secs, ils communiquent plus de mouvement, et les oscillation qui en
résultent s'étendent plus au loin, et
retentissent, pour ainsi dire, plus dans les viscères.
C'est presque toujours du côté
gauche que les coups que les coups de la palette
sont les plus sonores ; ils sont ordinairement sourds
du côté opposé, sans doute à
cause du foie, qui, dans les gros ventres, est sujet
à descendre plus bas que dans les autres.
Un
de nos confrères, et ce n'est pas celui que nous
aimons et estimons le moins, a l'abdomen rebondit, mais
sans excès, et il se ressent un peu des inconvénients
presque inséparables de cet effet local, d'un
embonpoint qui d'ailleurs est répandu avec une
brillante égalité sur toute sa personne.
jusqu'à présent il ne s'est battu le ventre
qu'avec ses mains ; mais nous espérons que, lorsqu'il
fera le premier, il se servira palettes, qui lui sembleront bien plus commodes
encore.
Hélas ! c'est ainsi une
de nos infirmités ; mais, comme celui du bon
confrère, notre abdomen, quoique saillant, se
soutient très-bien à sa place ; il est
ferme et élastique, il résonne sous la
main et sous la palettes, et nous ne le percutons jamais, soit en mesure cadencée,
ce qui nous arrive bien plus souvent, soit à
coups irréguliers, sans éprouver un bien-être réel, sans nous trouver
plus léger et plus dispos, sans nous apercevoir
que la digestion se fait mieux.
Il est des ventres si vaste,
si mous, si pâteux qu'on ne peut les regarder
sans étonnement, ni les palper sans quelque répugnance
: livrés à leur poids, à leur gravitation,
tantôt ils couvrent la région abdominale
toute
tout au contraire, il entra dans une
grande fureur en disant que c'étaient des singeries.
Ayant commencé par jeter dans la rue les fioles
contenant les médicaments, il vint ensuite arracher
sa femme du lit et ce misérable se mit à
la battre à outrance.
Les obligeantes voisines jetèrent des
cris d'horreur et voulurent s'interposer ; mais il les
menaça de leur en faire autant et les expulsa.
Il était à croire que cette
malheureuse devait succomber. Mais, chose singulière,
les violences qu'elle venait de subir opérèrent
une réaction salutaire, et à l'arrivée
d'un agent de police qu'on avait été chercher,
elle paraissait tout à fait mieux et son état
depuis n'a fait que s'améliorer. »
Page 536 entière,
et jusqu'à la moitié des cuisses, de leur
masse mobile et diffluente
; tantôt, entraînés à droite
ou à gauche, ils forment un énorme sac
qu'il n'est pas toujours facile de relever ; c'est ici
que la palette doit être mise en oeuvre,
et agir soir et matin plusieurs minutes de suite ; nul
autre moyen ne remédiera aussi bien à
l'inertie de tous ces viscères enfouis dans l'adeps, et ne pourra aussi efficacement suppléer
aux forces et au mouvement dont de pareils ventres sont
dépourvus. On a proposé des ceintures,
des bandages de corps ; mais ces agents compressifs,
repoussant vers le diaphragme le paquet intestinal,
occasionnent des étouffements, et sont constamment
plus nuisibles qu'utiles. La palette ne fait que du bien, et la
préférence est réclamée
en sa faveur.
Nous connaissons des personnes
accoutumées à manger beaucoup, qui ne
digèrent, pour ainsi dire, qu'à coups
de poings ; il faut qu'elles se frappent le creux de
l'estomac avec la main ouverte ou fermée, autrement
les gaz qui les accablent ne pourraient s'échapper,
et la digestion n'aurait lieu que très-lentement
et très-imparfaitement. Nous conseillons encore
des personnes l'emploi habituel de la palette,
à moins qu'elles n'aient l'épigastre
très-enfoncé et peu accessible à
cet instrument : en quel cas nous leur proposons un
autre moyen, de l'usage duquel elles n'aurons guère
moins à se féliciter : on attache un peu
de loin, au bout d'un petit bâton en forme
de manche, une vessie
de mouton ou d'agneau qu'on a bien gonflée d'air
par l'insufflation,
et avec cet espèce de fléau
on peut porter partout le bienfaisant effet de la percussion.
C'était
ainsi que les anciens battaient le ventre
des hydropiques
: Auctoresque mulli sunt qui, inflatis vesicis
pulsandos
tumores esse opinantur (Celse,
lib. III, cap. 21),
et ne doutons pas que ce procédé ne puisse
produire de très-bons résultats dans une
affection où il s'agit de transmettre des secousses indispensables à des organes
assoupis, à des viscères noyées
dans l'eau, à un appareil de vaisseaux absorbant
qui soit dans la stupeur et l'inaction ; mais ces secousses
ne doivent être que de douces commotions ; c'est
pourquoi la palette doit céder ici à
la vessie enflée, quoique, entre les mains d'un
homme sage qui en userait avec sobriété
et précaution, et qui, au besoin, la couvrirait
d'une enveloppe de peau, de satin,
ou de velours très-fin, elle puisse rivaliser
avantageusement avec elle.
Nous ferons remarquer que, dans
plus d'une conjoncture, l'enveloppe dont il vient d'être
question, peut être nécessaire, parce qu'elle
adoucit le choc et la collision, qu'elle ménage
les téguments qui, chez quelques sujets,
et surtout chez les femmes, sont d'une texture si délicate,
que le moindre frottement les enflamme et les excorie.
En général, il
faut prendre garde à la palétation
dans les œdèmes et dans toute espèces
d'infiltration de la peau, dont alors la moindre la
moindre excoration peut devenir si funeste par la gangrène
qu'elle attire avec tant de promptitude. Dans ces cas,
la vessie est préférable, et on ne saurait
Page 537 croire combien
son visage prudemment dirigé peut contribuer
à la guérison de toutes ces enflure froides
et séreuses que cause le plus souvent l'état
atonique de la fibre.
Notre
savant et honoré collègue, le professeur
Bourdier,
avait proposé pour masser les membres,
et spécialement les articulations gonflées
par l'effet de rhumatismes anciens et opiniâtres,
une baguette terminée, comme celles des grosses
caisses de musique turque, par un bouton du volume d'une
pomme d'api ordinaire, rembourré de laine et
de crin, et recouvert d'une peau de chamois. Nous approuvons
beaucoup cet espèce de baguettage,
et nous croyons avec son auteur qu'on peut en tirer
bon parti dans plus d'une occasion ; c'est un troisième
mode de palétation que nous aimons à
ajouter aux deux précédents, et qui a
une grande analogie avec celui de la vessie.
Nous
avons déjà parlé de l'utilité
de la palette dans l'atrophie : c'est contre
cette affection qu'on y a le plus régulièrement
recours. Ambroise Paré avait en elle une confiance
toute singulière pour combattre la maigreur et
l'amaigrissement. « Quand il y a, dit-il, émaciation, il est expédient de bien battre
la partie, de l'oindre avec de l'huile tiède, d'y appliquer
des ventouses
sèches et de la tenir chaudement, tandis qu'à
la partie opposée il faudra apposer des liens
et bandages compressifs et retentifs, pour qu'à
cette fin que le sang et la lymphe repoussés de celle-ci reflue
consentement sur l'autre. »
La fausseté de la théorie
de Paré appartient à son siècle
; mais qui concerne les propriétés des
la palette est de lui, quoiqu'il pu le
trouver dans ses vieux auteurs, et que la tradition
eût pu aussi lui faire connaître.
La palette réussit plus souvent
dans l'amaigrissement accidentel d'un membre que dans
sa maigreur congénitale ; cependant il faut encore
la tenter dans cette dernière. Dans l'amaigrissement
(extenuatio) dont les luxations, le fractures,
les grands abcès, les exutoires longtemps entretenus,
les douleurs névralgiques des extrémités,
les rhumatismes chroniques, etc, ne fournissent que
trop d'exemples, on obtient de la percussion des succès plus faciles
et plus fréquents : alors on ne risque pas de
faire jouer longtemps et souvent la palette ;
c'est elle qui attire le plus sûrement et le plus
abondamment les sucs qui doivent rendre à la
partie son alimentation
normale.
Les médecins trouveront
dans la palette une ressource de plus
contre l'endurcissement du tissu lamelleux,
chez les enfants ; mais il faut observer que leur peau
est tendre, et qu'il importe de la ménager, en
ne la battant qu'avec douceur et légèreté,
surtout dans le commencement ; il serait même
plus sûr de se servir de la vessie,
et il faut faire en sorte que le jeu en plaise aux petits
malades. Quand aux nouveaux-nés, on sent bien
que cette attention ne peut les concerner.
Il
est des mères qui, de leur propre mouvement,
battent avec leurs
Page 538 mains, ou plutôt avec
leurs doigts,
le ventre trop gros et trop tendu de leurs enfants ;
une petite palette de bois, de cuir ou de carton
vaudrait mieux, et l'expérience nous a appris,
comme à ces dernières, combien cette
pratique si simple et en général si amusante
pour les enfants, est avantageuse à ceux qui,
avec un ventre énorme pour leur âge, ont
les cuisses et les jambes très-grêles.
Il serait à désirer
qu'on pût soumettre les enfants menacés
de scrofules
à la percussion
de la palette, de la baguette ou de la vessie
sur toutes les parties du corps. Ce moyen serait un
utile succédané de la gymnastique,
qui n'est pas du goût de tous (1),
et il seconderait efficacement, aidé de frictions sèches et corroborantes,
l'effort des remèdes intérieurs, dont
nous sommes loin de prétendre qu'il doive dispenser
(2).
Nous
exhortons les femmes sujettes à la leucorrhée, aux flueurs blanches, au catarrhe utérin,
d'essayer de la palette ou de la vessie, persuadés qu'un peu
de persévérance dans cette exercice, opèrera,
sur un organe devenu siège d'une sécrétion
vicieuse, un changement est une division salutaire :
qui sait même si son heureuse influence n'irait
pas, chez les femmes stériles, jusqu'au bienfait
de la fécondité ?
Dans les abcès froids,
dans les apostèmes indolents où l'on ne
parvient à déterminer une bonne suppuration
qu'autant qu'on a réussi à les échauffer,
à les convertir en phlegmons, la palette n'est rien moins qu'à dédaigner
; il en est de même de ces glandes engorgées
que rien ne peut résoudre ni faire abcéder
tans qu'elles n'ont pas acquis un caractère d'acuité.
Mais dans des ganglions lymphatiques
situés auprès des tendons, c'est dans
les collections albumineuses voisines des articulations,
que les bons effets de la palette sont le plus manifestes, et
dans ces cas, l'habitude ni l'usage n'en furent jamais
interrompus.
A plus forte raison ne cessera-t-on
jamais d'y recourir pour la guérison des tumeurs
enkystées de toute espèce, et en particulier
pour celle des lipomes et de ces loupes à la
tête, nommées par les auteurs
(1) Les auteurs expriment cette opinion à
l'époque même où l'on essayait de
remettre en usage à Paris la gymnastique des
anciens. Or, cette gymnastique comprenait
la marche, la course, le saut, la lutte, le jeu des
haltères, des balles, de l'arc, en un mot, les
exercices de l'athlétisme et de l'orchestique. Si cet art n'était pas alors
du goût de tous, c'est qu'il n'est plus assez
en rapport avec nos moeurs,
avec nos habitudes individuelles et sociales. Il faut
modifier ces exercices – Quant à les remplacer
par la percussion, cela ne nous paraît
point rationnel : les mouvements libres où l'agent est en même
temps le patient, où le sujet est à la
fois actif et passif, ne peuvent avoir pour succédané
la percussion, qui est un mouvement communiqué,
où le sujet est seulement passif de l'agent.
Dans l'un ou dans l'autre cas, les effets physiologiques sont différents.
(2) Cette observation est en opposition avec
celle de plusieurs praticiens, entre autres M. Sée,
qui dans le traitement de la chorée
par la gymnastique, a constaté que l'association
des préparations pharmaceutiques au mouvement
artificiel ne donne point de résultats favorables,
(Gaz. hebd. de méd et
de chir., 15 juin 1855.)
Page
539
talpa, testudo, etc., contre lesquels le triomphe
de la palette n'a encore été
contesté par personne. Ces sortes de tumeurs
étant d'une part appuyées sur le crâne,
qui ne cède pas, et de l'autre frappées
par l'instrument dont chaque coup tend à les
aplatir, il en résulte le plus souvent que le
kyste se déchire, qu'il laisse échapper
l'humeur qu'il renfermait, que les teguments
s'enflamment dans une étendue plus ou moins grande,
que la tumeur abouti à la manière des
abcès, que les débris de la poche cystique
en sortent sous la forme de bourdillon, et que presque
jamais il ne reparaît de loupe en cet endroit.
Ce n'est guère autrement
que guérissent les tumeurs à la tête
dont il s'agit, et ce que fait sur elle la palette, un chapeau étroit enfoncé
brusquement brusquement; un coup, une atteinte, une
contusion en passant sous une porte base, l'on quelquefois
et fortuitement opéré.
Cependant ces mêmes tumeurs
et les ganglions tendineux ou articulaire qu'on a coutume
de battre avec une règle de bois, avec le manche
ou la lame d'un couteau, de malaxer avec les doigts,
de comprimer avec une plaque épaisse de plomb,
ont une autre manière de guérir. En effet,
les percussions,
le froissement,
la compression en enflamment, en désorganisent
l'enveloppe sans altérer la peau ; l'absorption
de l'humeur épanchée se fait alors complètement,
et une sorte de cicatrisation, dans laquelle le kyste
a disparu tout entier, a lieu sous oeuvre, sans qu'il
reste de vestiges d'un mal qui n'est plus.
(Percy
et Laurent.)
En
écrivant ces lignes, MM.
Percy et Laurent, appréciant les avantages
que les anciens
retiraient de l'usage de l'usage de la percussion
en hygiène
et en thérapeutique,
ont émis le voeu de voir cet usage se renouveler
parmi nous. Et, se mettant à l'oeuvre, ils ont
essayé de réédifier l'art de la
percussion, qui, comme tant d'autres espèces
de mouvements,
avait ses principes physiologiques,
sa méthode, ses applications spéciales.
C'est
un premier essai sérieux ; il appelle un mot
d'examen.
Ces
médecins ont dit,
1°
– Quant aux principes physiologiques
:
La percussion produit, à la manière de tousles
excitants, et plus puissamment qu'aucun d'eux, l'afflux
du sang
et des liqueurs vers la partie soumise à son
action.
Les ébranlements imprimés peu à
peu et sans bourrasque à des organes naturellement
dépourvus de ton et de ressort, et devenus, par
l'effet de la maladie, de plus en plus apathiques et
engourdis, doivent y
Page 540
réveiller l'action vitale,
y ramener les sécrétions et y susciter
des changements salutaires.
Un peu de prévoyance
dans cet exercice opère, sur un organe devenu
le siège d'une sécrétion vicieuse,
un changement et une diversion salutaire.
Nul autre moyen ne remédie
aussi bien à l'inertie des viscères, à
l'état de stupeur et d'inaction des vaisseaux
absorbants.
Enfin la percussion,
exercée sur l'ensemble du corps, ou seulement
sur l'une ou sur quelques-une de ses parties, attire
le plus sûrement et le plus abondamment les sucs
qui doivent leur rendre une alimentation
normale.
Ces
principes généraux embrassent la plupart
des phénomènes de l'économie,
et pourraient s'appliquer également à
beaucoup d'autres espèces de mouvements
combinés entre eux. Le propre de la percussion
est d'exciter avec promptitude et énergie l'absorption
veineuse, et consécutivement la circulation artérielle.
2°
– Quant à la méthode :
La percussion,
se produit avec la palette nues ou revêtue d'une enveloppe,
la semelle, la vessie gonflée,
la baguette à pomme rembourrée, verges,
les poings,
la main,
les doigts.
Les coups seront le plus souvent
cadencés, quelquefois irréguliers, peu
nombreux ou redoublés et continus, et toujours
appliqués avec douceur et légèreté,
de manière à ne produire que de douces
commotions. La palette est préférable
; les coups sont plus secs ; ils communiquent plus de
mouvement, et les oscillations qui en résultent
s'étendent plus au loin, et retentissent, pour
ainsi dire, plus avant dans les viscères.
Ajoutons
à ces indications les conseils de prudence et
de précaution que donnent les auteurs, et nous
aurons à peu près tout ce que renferme
cet article relativement à la manière
d'opérer. Quant aux effets de la percussion
selon la direction et la position corrélative
de chaque organe, la composition variée des tissus,
l'intensité, la mesure, le degré de la
force du mouvement, toutes choses qui sont de la plus
grande importance, il n'en est pas dit un mot, et cependant
c'est ce que les auteurs auraient pu déterminer
d'une manière bien plus exacte, que les psélaphes
de profession, ordinairement plus experts dans l'art
que dans la science du mouvement.
Page 541
MM. Percy
et Laurent,
ne disent rien non plus sur la différence des
effets de chaque espèces d'instruments mis en
action, ni sur le mode de percussions.
Par exemple, la percussion faite avec le poing, avec la paume de
la main par claquement,
avec le tranchant de la main par hachure,
avec le bout d'un ou plusieurs doigts produit
des effets variés, qui se modifient encore par
chacune des autres conditions du mouvement.
Certes, la palette
a de bons effets ; mais est-il un instrument qui puisse
modérer, aussi sûrement que la main et
les doigts, la touche, que les Grecs appelaient (terme
en grec) ? Et puis, le mouvement se transmettant toujours
dans la direction de la force agissante, quel instrument
plus intelligent que la main et les doigts, pour faire
rayonner, avec précision et selon des proportions
déterminées, les vibrations, les déplacements
moléculaires, dans une partie quelconque de l'organisme
?
3°
– Quant aux applications :
MM. Percy
et Laurent affirment que la percussion est
utile et supérieure à tout autre moyen
pour l'entretien de la santé, pour le traitement
des difformités et d'un grand nombre de maladie
chroniques, assertion qu'ils ont, toutefois, laissé,
dans la plupart des cas, et spécialement dans
les plus importants, à l'état général
et indéterminé. Ils ont aussi oublié
de faire observer que toute action exercée sur
les tissus vivants y excite des réactions variées
comme la nature et l'élasticité de ces
tissus ; et qu'il convient, par conséquent, d'associer
à la percussion d'autres espèces
de mouvements propres à provoquer des réactions
particulières en rapport avec l'effet total que
l'on veut obtenir.
Ils
ont aussi oublié de noter la position ou les
position variées que doit prendre le sujet pour
le mouvement
produise en lui l'effet physiologique désiré.
– Par exemple, lorsque ces messieurs se percutaient
l'abdomen pour mieux digérer, ils auraient provoqué
un effet tout opposé si, pendant cette action,
ils eussent pris une position telle que les mus-
Page 542 cles abdominaux
se trouvassent dans un état de tension. – Du
reste, il y a beaucoup d'autres mouvements,
soit passifs, soit actifs, soit mixtes, propre à
stimuler les fonctions digestives.
En
résumé, nous pensons que si l'art de la
percussion,
si bien connu et pratiqué dans l'antiquité,
n'a point encore été renouvelé
parmi nous, on ne peut guère l'attribuer qu'à
l'ignorance d'une méthode fondée sur des
lois mécaniques, physiologiques et pathologiques
exactement déterminées. Toutefois, nous
devons reconnaître que cet article de MM. Percy
et Laurent
a dù contribuer à appeler l'attention
sur les applications du mouvement artificiel. |
N°
2. – Guérison d'une collection sanguine par l'écrasement.
(Journal de médecine et de chirurgie pratique, t.
XIX, Paris, 1848 ; Art. 3621.
Un ouvrier, couché au n° 15 de la salle des
hommes, avait à la jambe une vaste collection sanguine occasionnée
par une violente contusion. C'est un de ces accidents si communs
qu'il serait superflu de nous y arrêter, si dans cette circonstance
M. Velpeau n'avait pas jugé à propos de modifier le
traitement qu'il adopte en pareil cas.
Quand, en effet, ces bosses sanguines ont des proportions
peu considérables, il suffit de quelques topiques résolutifs pour les faire disparaître ;
mais lorsque la collection dépasse le volume d'un oeuf, on
peu être tenté d'ouvrir le foyer sanguin et de donner
issue au liquide. Eh bien, M. Velpeau ne croit pas cette pratique
convenable ; car, non-seulement, dit-il, il est inutile de recourir
à l'incision, mais cette incision peut encore avoir des dangers.
Ainsi, l'inflammation s'empare quelquefois de la plaie que vous
avez faite. Si l'on veut en finir rapidement avec ces tumeurs, il
y a, dit-il, un moyen bien meilleur que le bistouri, et qui n'en
a pas les inconvénients, c'est l'écrasement. Telle collection sanguine qui demande six semaines pour
se résoudre sous l'influence exclusive des topiques, peut-être
guérie en deux jours par l'écrasement. C'est ce qui
est arrivé dans ce cas particulier dont il s'agit. En comprimant
avec les pouces la collection sanguine, M. Velpeau a forcé le
sang à s'infiltrer dans les mailles du tissu cellulaire.
Or, on sait que le sang infiltré, extasié, se résorbe
bien plus rapidement que le sang formant dépôt, et
il suffit, en effet, pour achever la guérison, de quelques
applications résolutives, dont à
la rigueur on pourrait se passer.
Page 543
L'écrasement ou plutôt le massage forcé, auquel on a recours dans ce cas, est donc véritablement
un remède salutaire, et dépourvu d'inconvénients.
Il est un peu douloureux, il est vrai, mais au bout d'une demi-heure,
toute sensation pénible à cessé. Ce qu'il faut
seulement prévenir, c'est la formation consécutive
d'un épanchement de sérum exhalé par les parois
de la poche qui contenait primitivement du sang. On y parvient aisément
à l'aide d'une compression méthodique, soit avec des disques d'agaric, soit avec de la charpie
ou du linge, le tout imbibé d'une solution d'hydochlorate
d'amoniaque ou de tout autre agent résolutif.
Nous
sommes de l'avis de l'auteur. Si la collection sanguine a pu se
résoudre par l'écrasement, à plus forte
raison les infiltrations dans les mailles du tissu cellulaire, collection
de moindre volume, pouvait aussi se résoudre par un procédé
mécanique semblable. Par exemple : de douces pressions
digitées, intermittentes, en
suivant le cours du sang veineux,
de simples frictions,
en courbes concentriques,
comme le peuple les pratique traditionnellement dans les cas de
légères contusions, auraient sous doute achevé
la résorption aussi activement que tout agent chimique résolutif.
Quant
au terme massage
forcé que l'auteur préférait à celui
d'écrasement,
nous pensons que cette préférence est d'autant moins
juste, que le terme de massage ne signifie radicalement que
l'action de pétrir, et, par extension, un ensemble de mouvements passifs, variés, qui ont chacun
leur effet physiologiques différent, et dont l'ensemble,
fragment cinésique, constitue un art éminemment salutaire,
oublié en Occident, mais perpétué en Orient et chez les insulaires de l'Océanie.
Page 544
: extrait de la Gazette hébdomadaire
de médecine et de chirurgie, Paris, 15 juin 1855, p. 453 (Ce mode de traitement [contre
l'épistaxis], est depuis longtemps en usage dans la méthode
suédoise : Des hémorrhagies
chroniques du nez [...] ont cédé à un mouvement
de tremblement (1)
"massage"...). (1) Ce mouvement s'exécute
de la manière suivante : Le malade étant assis
ou debout, la tête haute et passive, l'opérateur lui
saisit la partie supérieure du nez avec le pouce et l'index, et y
imprime un mouvement de tremblement ou de vibration. – Ce mouvement est aussi appliqué avec succès
dans le coryza.
Page 545
Même article "Dans cette espèce d'hémorrhagie [épistaxis],
Paul
d'Egine recommande de tenir la tête
haute et de serrer fortement les bras et les jambes avec des bandages,
ou de se boucher hermétiquement les oreilles, ou d'exercer
les mains par la friction et les pieds par la promenade. (Sect.
XIV et LIX.)"
Page
551
Reprise de : Théorie ou mécanisme
de la migraine,
(Mémoire lu à l'Institut ; Paris, 1849)
de M. Molènes,
citée et partiellement
reprise par Dally pages 545/551.
2°
– Pression
du bout du doigt sur la tempe douloureuse.
3°
– Une friction digitées
d'avant en arrière, en suivant le trajet du sinus
longitudinal et du transversal de la dure-mère,
pendant une minute environ.
4°
– Une friction longitudinale du bout des doigts sur les
veines jugulaires.
8°
– De légères percussions
circulaires sur la tête avec la paume de la main, et, en quelques cas,
avec le bout des doigts.
9°
– Une vibration concentrique du crâne,
exécutée par les deux mains de l'opérateur,
posées l'une sur le frontal, l'autre sur l'occipital. |
Page 552
En citant Arétée
de Cappadoce afin de lutter contre les maux tête
: "On procèdera peu à peu aux exercices qui se
font debout et meuvent la poitrine et les épaules, tels que
la gesticulation, le jeu des haltères, le saut ; intermédiairement
on exécutera les torsions du corps qui se font avec art (2).
– On commencera et finira par des frictions
sur les extrémités, et dans l'intervalle on pratiquera
aussi des frictions sur la tête." – Dans le vertige,
il prescrit la compression de la tête, capitis compressio
ad pruritûs in cute commotionem.
Cœlius Aurélianus est plus explicite (3) :
Il indique la position à donner au
malade. – Les frôlements
légers qui calment la douleurs, – la friction à
faire sur toutes les articulations, – la pression
de la main et des doigts sur les parties souffrantes,
... La tête étant soulagée, on fera une
lecture à voix basse avant la promenade ; on se livrera à
des exercices qui meuvent proportionnellement toutes les parties
du corps et à l'onction
générale accompagnée de frictions, –
à la gesticulation, à la lutte, à l'ecpléthrisme,
à tous les exercices qui ébranlent la tête et
y activent la circulation.
Page 558
"Nous
pensons que si l'on combinait la méthode de Rufus
d'Éphèse, basée sur des mouvements
actifs et des mouvements passifs
(1), avec celle de William
Balfour, d'Edinburgh, consistant en compressions et en
percussions appropriées
(2), et avec un ensemble de mouvements propres à modérer
l'action nerveuse et à rétablir l'activité
normale des fonctions de tous les organes logés dans la cavité
abdominale,..." (1) Le traité
de Rufus, De prodagrâ, retrouvé par M. Littré
et publié dans la Revue de philologie. M. Littré fait vivre ce médecin au temps
de Trajan (98-117 après J.-C. (durée
du règne)) ; mais il doit être
un peu antérieur à cette époque, car il est
cité par Andromachus, médecin de Néron (54-68 après J.-C. (durée
du règne)). (Voir Haller : Bibl. med., t.I. p. 172.)
Page 559 au sujet de
Piorry
– Friction abdominale avec pression.
– Développement de gaz dans l'intestin. – Epidiaphragmatopie. (Traité
de
médecine pratique, t. XI, n°4027 et 4028, Paris, 1847.)
Dans
le cas où des gaz développés dans
l'intestin refoulent, en haut du diaphragme, et simulent
ou constituent l'asthme, M. Piorry dit :
Des moyens mécaniques sont bien autrement
utiles que la plupart de ceux dont l'énumération
vient d'être faite.
D'abord, lorsqu'on s'est bien assuré
qu'il ne se trouve point d'obstacle mécaniques
à la sortie des fluides élastiques, et
lorsqu'on a surtout des raisons pour attribuer l'accumulation
des gaz à l'atonie du tube digestif et à
l'extrême dilatation de celui-ci, on peut employer
avec succès les pressions
sur l'abdomen.
On commence par les pratiquer sur la région
iliaque gauche
et de haut en bas, de sorte que l'on conduise ainsi
les fluides élastiques du colon vers le rectum
; ensuite on exécute la même manoeuvre,
d'abord sur le colon descendant, puis sur la région
occupée par les colons transverse et descendant,
sur le cœcum, et
enfin sur l'intestin grêle. C'est avec assez d'énergie
que de semblables pressions doivent être faites. Elles consisteront
en des mouvements
doux, en frictions
dirigées jusque dans la
Page 560
profondeur de l'abdomen. [etc]
(Mais juste après, Dally met Piorry
en perspective avec la méthode suédoise
en écrivant) : "Ce mouvement est
plus précis et mieux déterminé
dans la méthode suédoise, où on
lit :
Si l'on applique une friction anguleuse,
de bas en haut, sur le côté droit de l'abdomen,
puis transversalement d'un hypochondre à l'autre, et, de haut
en bas, sur le côté
gauche, suivant la direction du gros intestin, il en
résulte des contractions également réparties
dans les diverses parties de cet intestin. il faut pourtant
alors que le corps
soit dans une position telle, que les parois abdominales
se trouvent tout-à-fait relâchées.
En
effet, si les parois abdominales étaient dans
un état de tension, alors les frictions
sur les rameaux des nerfs splanchniques, dont l'excitation,
etc... |
Page 562
Ici
il rapporte une intervention de M. Bouvier,
qui semble répondre à l'article N°9
– Palpation
de l'abdomen. – La Gaz.
hebd. de med. et de chir., 12 septembre
1856, rendant compte de la séance du 9 juillet de la Société méd. des hôpit.
de Paris :
"La manoeuvre qui a été suivie d'une
rapide amélioration chez la malade de M. Marrotte *, n'est pas chose
nouvelle. C'est un moyen employé usuellement à Stockolm
et à Berlin, où l'on prétend méthodiquement
traiter, par le massage, et avec succès, la constipation et les étranglements
; on agit d'une façon différente suivant les affections."
M.
Marrotte ne parait pas avoir connu les procédés usités
à Stockholm et à Berlin. Mais de sages observations
l'on conduit de la palpation exploratrice à la palpation
curatrice. Nous aurons plusieurs fois l'occasion de faire remarquer
que l'exploration, soit par la pression
dans les affection nerveuses, soit par la percussion
dans la plessimétrie, produit aussi, en certains cas, des
effets salutaires ; mais les praticiens n'en ont pas toujours, comme
M. Marrotte, déduit des conséquences thérapeutiques.
* L'article écrit Marrotte avec deux R alors qu'il
semble que cela soit avec un seul et Dally reprend sûrement
la même orthographe sans l'avoir vérifiée. (A
vérifier)
Page 563
Nous
regrettons que M. Marrotte
n'ait pas décrit la forme de la palpation
ni celle de la malaxation
qu'il a employées, et dont les espèces sont variées
comme les effets physiologiques
que l'on veut provoquer, ainsi que l'observe M. Bouvier.
Page 586 après de longues interventions
sur la respiration il passe à l'asphyxie : L'auteur
[Marshall Hall] aurait pu recommander aussi
d'autres mouvements
artificiels très-puissants ; par exemple la pression digitée
sur les nerfs phréniques, une friction
de bas en haut sur les parties latérales de la poitrine,
la pression
intestinales, sur laquelle M. Ruehle,
de Breslau, insiste particulièrement pour provoquer l'act
de respiration. Congrès des sav. nat. et méd. allem.,
séance du 17 septembre 1856.
N°15 – Moyen de rémédier aux accidents
causés par le chloroforme, Bouchardat : Nouveau formulaire magistral, Paris, 1856, p. 117.
(là nous sommes sur des
travaux qui vont amener à la découverte du massage
cardiaque) Il
y cite Maisonneuve.
Page 587
"Suivant M. Duroy, l'inspiration
du gaz oxygène remédie efficacement aux accidents
causés par le chloroforme. M. Maisonneuve préconise
la flagellation. (1)
(là nous sommes sur des travaux qui
vont amener à la découverte du massage cardiaque)
(1) Dans un cas d'asphyxie
par le charbon, le Dr. Faure a employé la plupart des moyens
en usage ; c'est à la cautérisation linéaire
de la région thoracique supérieure combinée
avec la flagellation,
qu'il a dû le succès de l'opération. (Voir son
mémoire dans les comptes-rendus de l'Acad.
des sci., séance du 20 août
1855.)
Page 594
Nous
aurions encore à rappeler un très-grand nombre de
faits qui prouvent que la compression, la friction,
la vibration, et autres
mouvements imprimés, bien qu'ils
aient chacun une action différente selon leur forme et selon
les conditions physiologiques de l'organe sur lequel on agit, sont
des agents spécialement applicables au système nerveux
comme moyens thérapeutiques.
Nous
en donnerons quelques exemples tirés de l'ouvrage
de M. Georgii TDM .
I. – Des douleurs consécutives dans les
genoux et les pieds ont cédés à
des pressions
sur le grand nerf sciatique ; des névralgies
générales des extrémités
inférieures ont été guéries,
ou du moins calmées par des pressions sur le plexus lombaire ; ce qui prouve que
l'impression conduite vers la partie central des
filaments nerveux se transmet dans les parties périphériques
du même nerf. C'est par les mêmes
effets que la crampe dans un seul muscle cesse aussitôt
que le muscle irrité est mis en extension complète,
et qu'ainsi l'innervation y est également répartie.
Page 595
II. – Si l'on exerce une pression assez vive qui se dirige vers les parties
supérieure et postérieure du pharynx,
en le portant un peu en avant, l'action se transmet
sur les filaments sensitifs des nerfs de cet organe
et en même temps sur ceux du nerf pneumogastrique.
L'action se transmet ensuite, par le principe réflexe,
sur les filaments moteurs des nerfs du pharynx. Des
contractions spasmodiques et des névralgies de
cet organe ont été guéries par
ce moyen.
III. – Si l'on applique sur les deux côtés
de la trachée, à la région sous-claviculaire,
un mouvement
de tremblement
assez fort avec une pression modérée, l'action du mouvement
se dirige vers les filaments moteurs des nerfs laryngiens
inférieurs. Dans quelques cas d'inflammation
de cet organe, ou quand l'action normale des cordes
vocales est altérée, ce mouvement produit
une amélioration dès les premiers jours.
Si, au contraire, la membrane interne de la trachée
est affectée d'une irritation plus détendue,
il faut que le mouvement soit dirigé vers les
filaments du nerf sympathique, par une pression plus allongée sur les côtés
de la trachée, pour y retarder pendant quelques
moments le cours du sang
veineux dans la membrane muqueuse
de cet organe.
IV. – Plusieurs affections névralgiques
dans les muscles du dos, ainsi que dans la peau
et dans les tissus ligamenteux de cette même région,
ont été traitées avec succès
par un mouvement de froissement
partiel de la peau. |
Quatrième
partie p. 598 : Cinésie.
Page 607
(1) Cet état d'anémie
est beaucoup plus rare qu'on ne le dit généralement
dans les traités dogmatiques. Dans ce cas, et même
lorsque l'enfant a commencé à respirer, il est d'usage
chez tous les peuples, de lui imprimer l'insufflation, des frictions, des claquements, des succusions, et autres mouvements excito-moteur, pour provoquer une respiration complète
et normale.
La
main
Page 669 ici Dally commence
tout un travail sur la main avec cette note de bas de
page.
(1) Latin
: MANUS ; du
sanscrit MA ou MAN, signifie étendre, mesurer.
La main
est donc désignée comme l'organe
de mesure, de détermination de l'étendue.
Son nom en allemand est HAND, qui se retrouve dans le
latin prœHENDere, prendre ; la main est donc ici considérée
comme un organe de préHENsion. – On dit aussi
en latin HIR, de la racine sanscrite HAR, porter, produire,
nourrir ; la main est donc ici plus spécialement
envisagée comme un organe de sustentation et
de conservation. – Le grec celr a aussi son origine
dans le sanscrit Karas, main, de la racine KAR, prendre,
manier, façonner ; les Grecs ont donc attaché
à la main non-seulement l'idée de préhension
; mais aussi celle d'un instrument propre à créer
la forme. Les diverses dénominations de cet organe
semblent être en rapport avec le caractère
général des peuples qui les ont admises.
Page 671 En citant Eugène
Guitton et sa Nouvelle classification zoologique,
Paris 1854 faisant lui-même référence
à Helvétius : "...
qui, pour avoir dit que, si la main de l'homme était remplacée
par un sabot de cheval, il ne serait pas plus intelligent
que ce dernier, fut accusé d'avoir placé
le siège de intelligence dans la main."
Page 672 « Un
homme, dit Buffon,
n'a peut-être plus d'esprit qu'un autre que pour
avoir fait dans sa première enfance un plus grand
et plus prompt usage de ce sens
(le toucher)
; dès que les enfants ont la liberté de
se servir de leurs mains, ils ne tardent pas à
en faire un grand usage : ils cherchent à toucher
tout ce qu'on leur présente ; on les voit s'amuser
et prendre plaisir à manier les choses que leurs
petites mains peuvent saisir, il semble qu'ils cherchent
à connaître la forme des corps en les touchant
de tous côtés ; ils s'amusent ainsi, ou
plutôt s'in-
Page 673 struisent
de choses nouvelles. Nous-mêmes, dans le reste
de la vie, si nous y faisions réflexion, nous
amusons-nous autrement qu'en faisant ou en cherchant
à faire quelque chose de nouveau ?
C'est
par le toucher seul que nous pouvons acquérir
des connaissances complètes et réelles,
c'est ce sens
qui rectifie tous les autres sens dont les effets ne
seraient que des illusions et ne produiraient que des
erreurs dans notre esprit, si toucher ne nous
apprenait pas à juger (1). »
"Les
formes de la main, sa paume façonnée
en truelle ou spatule creuse, les spatules arrondies,
plus petites et variées de ses doigts, doivent
porter des signes non équivoques du plus ou moins
de force, d'intelligence et d'aptitudes spéciales
de l'individu (2).
La
main de l'homme exécute sur la matière
organisée ou inorganisée tous les mouvements
déterminateurs ou créateurs de forme,
dans une exacte proportion avec ceux de l'esprit qui
les engendre intellectuellement, et cela dans une parfaite
unité avec celle de l'âme qui les engendre
moralement. La main est donc l'artiste
dont l'esprit est le géomètre et l'âme
le génie."
(1) Histoire naturelle de l'homme.
Page 674
"Ainsi
dans nos jugements nous rapportons tout, dit M. Béclard, à
la sensibilité
de la main,
au toucher,
qui devient ainsi la mesure la plus juste, l'arbitre
le plus libre."
Page 677
"Chaque doigt représente ainsi
à lui seul une sphère d'action dont l'axe
est le centre, le contenu le rayon, et la peau
la surface."
Page 685 En note de bas de page citant les écrits
de M. Denonvilliers
"Frappé de la facilité avec laquelle
M. le docteur Falret, médecin
de la division des idiotes à l'hospice de la
Salpétrière, reconnaissait ces malheureuses
et diagnostiquait leur état intellectuel à
la simple inspection de leurs mains."
Page 739
"Comment se sont opérées
ces transformations successives de l'impression en sensation, de
la sensation au sentiment, et de sentiment en mouvements proportionnels ?"
Page 749
« L'idée odeur
serait la moyenne proportionnelle, la raison, la notion
la plus exacte de la réalité de l'existence
physique de l'atome odorant. Le nerf olfactif,
_ soit qu'il odore dans sa spontanéité,
soit qu'il flaire dans sa spontanéité
instinctive ou volontaire, _ est toujours passif de
la force odeur. »
Page 752 note de bas de
page :
"Le
verbe sentir est formé
de sent, participe présent du verbe sanscrit
Sa, respirer, vivre, être ; sent
signifie donc ce qui respire, ce qui vit, ce qui est,
et sentir, c'est être passif, sentant, ce qui
respire, ce qui vit, ce qui est ; ou, actif, cherchant
à connaître ce qui respire, ce qui vit,
ce qui est."
Page 766 XXXVI il
aborde le toucher
en tant que sens
jusqu'à la page 789 "– Sens du Toucher par rapport
à l'instinct".
« Sens du Toucher par
rapport à l'instinct. »
Page 774
L'appareil du tact est donc
spécialement membraneux, épidermique et
dermique, ou, comme nous l'avons déjà
nommé, cutanéo-respiratoire.
Plus exactement, on pourrait le nommer épidermique,
car c'est l'épiderme, triple couche membraniforme
d'ordre physico-organique qui reçoit d'abord
le toucher (chocs, pressions, vibrations)...
Page 808
"...on
pourrait ainsi dire : la main est spécialement
en rapport avec le nerf facial (p.744 et 766), le pouce avec tous les
sens,
l'indicateur
avec l'odorat,
le médius
avec la vue,
l'annulaire
avec l'ouïe
et l'auriculaire
avec le gout.
– A-t-on fait à ce sujet des études anatomiques
particulières ? nous l'ignorons. Mais si, avec
les auteurs les plus estimés, on admet que les
fonctions de la main sont virtuellement arbitrales
et décisives, bien entendu après vérification
des autres sens et consentement unanime de la communauté
dont les principes dirigeant et représenté
physiologiquement par l'esprit et moralement pas l'âme
; s'il en est ainsi, il faut bien que la main ait en
soi, dans sa structure intime, des éléments
anatomiques qui la rendent propre à remplir ces
fonctions, sans quoi les fonctions de la main seraient
contradictoires et impossibles (1).
(1) Chaque doigt, formant un organe
spécial, a remplir, et conséquemment aussi
sa part spéciale des trois forces organiques.
– Outre les observations physiques, anatomiques et physiologiques
que nous avons faites sur la structure et les usages
des doigts, il
existe un grand nombre de faits traditionnels ou d'observations
scientifiques sur la virtualité spécifique
de chacun d'eux ; ces faits retrouveraient leur raison
dans notre théorie. Nous noterons seulement quelques-uns
de ceux qui concernent le pouce, ainsi nommé
du latin pollex, signifiant ce qui a une très
grande puissance.
« Hippocrate
nomme le pouce grand doigt.
« Il est court, dit Aristote,
afin que sa force soit plus grande.
« Si le grand doigt, dit Galien, t.1
p. 161, présente une utilité équivalente
à celle des quatre doigts réunis qui lui
sont opposés, c'est, il me parait, pour avoir
songé à cette utilité du pouce
que le vulgaire l'a appelé anti-main,
comme s'il équivalait à toute la main
; Car on voyait que les fonctions de cette partie étaient
abolies aussi bien par l'ablation du pouce que par celle
des autres doigts. De-même, si la moitié
du pouce est détruite d'une manière quelconque,
la main devient aussitôt inutile, aussi difforme
que par une mutilation. semblable des quatre autres
doigts.
Le pouce était tellement considéré
comme l'instrument de la force physique, qu'autrefois
on coupait le pouce aux prisonniers de guerre pour les
rendre incapable de combattre à l'avenir. Les
Romains sans courage se coupaient le pouce pour ne pas
aller à la guerre. Dans les amphithéâtres
ensanglantés des Romains, le gladiateur
terrassé recevait la vie ou la mort, selon que
les vestales levaient ou renversaient le pouce. On a
remarqué que les idiots de naissance viennent
au monde sans pouce ou avec des pouce faibles et atrophiés
;
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Les
effets physiologiques de la pression
varieront nécessairement ;
1°
– Selon que cette pression sera transmise :
Par
la paume des deux mains ou par celle d'une seule
main ;
Par
l'éminence thénar ou par l'éminence
hypothénar ;
Par
le tranchant de la main ;
Par
la pulpe de l'un ou de plusieurs doigts d'une seule main
ou des deux mains à la fois ;
Selon
le centre, le rayon ou la surface de cette pulpe.
2°
– Selon que la pression sera simple ou complexe
dans sa forme spéciale, ou sous la forme de compression
(1), ligature, foulage,
percussion
palmaire,
digitée
ou carpienne, tappement,
claquement,
picottement
; hachure
avec le tranchant
de la main, sciage
avec ce tranchant ; vibration, ébranlement, balancement ; succussion
; écrasement,
froissement,
pincement,
plissement
; frôlement,
roulement,
friction, pétrissage
; rotation,
torsion,
flexion,
extension,
adduction,
abduction,
pronation,
supination,
etc.
que les épileptiques ferment le pouce
avant les autres doigts, et qu'à l'à l'approche
de la mort le pouce se replie aussi sous les autres,
etc.
On trouve dans Macrobe,
Saturnales 7, de curieuses traditions égyptiennes
et étrusques sur la symbolique des doigts, et
particulièrement de l'annulaire,
qui est appelé le doigt médical, etc.
(1) Nous n'entendons pas parler ici de compression
dite permanente, exercée au moyen, soit d'un
bandage roulé, soit de bandelettes de diachylon,
soit de collodion, en vue de favoriser, d'une manière
purement passive et mécanique, la résorption
des œudèmes, d'hypertrophie, de tumeurs blanches,
etc. – Le vice radical de la compression
permanente, c'est que, loin de stimuler les fonctions
par lesquelles etc...
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3°
– Selon l'attitude, le point d'appui, la résistance,
la tension ou la distention du corps entier, de l'une
ou de plusieurs de ses parties, les autres restant ainsi
isolée de l'action.
4°
– Selon la direction, l'étendue, le temps et
le rhythme, la force et la vitesse du mouvement
; selon la masse et la nature des appareils organiques
et de leurs éléments ; selon le point
initial du mouvement et son point d'arrêt.
5°
– Selon la qualité de la pression,
c'est-à-dire selon la part qu'y prennent les
organes,
et selon sa quantité, c'est-à-dire selon
le nombre des vibrations concentriques et excentriques, ou, ce qui
est la même chose, selon l'étendue des
surfaces en contact,
vibrantes et vibrées ; et ici s'appliquent toutes
les observations sur le développement de la chaleur
par les causes mécaniques, physiques, chimiques,
physiologiques ou animales et psychologiques (1).
6°
– Enfin, selon la position de la main ou des doigts par rapport à
la dynamique positive ou négative de la partie
du corps à laquelle sont transmises les vibrations
de la pression.
Ces
conditions déterminatives de la pression,
en tant que genre et espèce, étaient bien
connues dans l'antiquité. Galien
nous les a transmises en grande partie en traitant de
la friction. (Voir Oribase, t. 1, p. 482-503.)
(1) Nous retrouvons cette loi, dans ses rapports
avec la sensation,
dans la Physiologie de M. Longet, t.
II, p. 179 TDM L'auteur s'exprime en ces termes : «
Un fait assez digne de remarque, c'est que l'impression
qui est due au contact d'un
corps d'une température déterminée
est proportionnelle à l'étendue des surfaces
en contact : ainsi, un corps d'une température
donnée, en contact avec une large tégumentaire, pourra produire une chaleur plus intense
qu'un même corps d'une température plus
élevée, mais en contact avec une moindre
surface. – Une différence de température,
imperceptible à une petite surface tégumentaire
pourra être facilement perçue par une surface
tégumentaire plus étendue : ainsi, l'extrémité
du doigt constatera
difficilement une différence de température
d'un tiers de degré du thermomètre centigrade,
tandis que cette différence sera parfaitement
appréciable pour la main toute entière.
Il semble, dit M. Belfied-Lefèvre, que les impressions
différentielles communiquer à chaque point
distinct du tégument, s'additionnent en une somme
totale, qui seule est transmise au cerveau,
de telle sorte que la température apparente d'un
corps soit toujours proportionnelle au nombre de points
par lequel ce corps touche l'organe
du tact. »
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La
pression
étant ainsi déterminée en soi,
dans ses propriétés, ses qualités
et sa quantité, il faut encore qu'elle le soit
par rapport à l'organisme sain, et par
rapport à l'organisme malade, et toujours d'après
les mêmes principes.
Or,
de même que ces principes sont fondés sur
la loi naturelle de la sphère d'action des centres,
des formes et des surfaces de l'organisme vivant ; de
même leur application est fondée sur l'art
de déterminer avec exactitude la pression
spécialement propre à y développer
et à y modérer les proportions des diverses
espèces d'électricité, de lumière
et de calorique constituent l'équilibre dynamique
de l'homme, proportions en vertu desquelles l'organisme
accomplit toutes ses fonctions, c'est-à-dire
toutes ses séries harmoniques de mouvements concentriques et excentriques, pour se réparer
incessamment, se développer, se conserver et
se guérir lui-même. – Nous insistons ici,
car il règne un faux préjugé qui
attribue au médicament le pouvoir de guérir
: ce sont toujours les forces vivantes de l'organisme,
et non les forces mortes du médicament, qui font
les frais de la guérison ; et toutes les fois
que l'art médical à guéri, c'est
quand par le médicament les forces développées
se trouvaient en rapport avec celles que l'organisme
mettait alors spontanément en oeuvre pour opérer
la guérison. Cette observation n'est pas uniquement
applicable à l'emploi du médicament, elle
l'est au même titre à celui de tout autre
espèce de moyen curatif, et spécialement
du mouvement artificiel ; seulement le mouvement artificiel,
dont les formules sont infinies, peut être déterminé
d'une manière méthodique et avec une grande
exactitude, et c'est là son caractère
distinct. Il s'ensuit que, s'il est appliqué
avec précision et d'une main dirigée
par une volonté intelligente et ferme, il sera
toujours le modérateur le plus direct et le plus
sûr des forces vivantes de l'organisme dans l'un
quelconque de ses appareils, comme dans leur ensemble.
Telle
est, en résumé, l'expression la plus simple
de la doctrine cinétique que, jusqu'ici, nous
avons rencontrée, avant
Page 812 toute
doctrine philosophique ou médicale, parmi les
plus anciennes traditions religieuses des peuples. Elle
s'est conservée, à travers les âges,
plus ou moins altérée à mesure
que la science humaine prétendait se constituer
en dehors des traditions. Il semble qu'aujourd'hui le
progrès des sciences nous y ramène insensiblement,
et, pour ainsi dire, par la main, comme une
vérité d'origine divine, essentielle à
la nature humaine.
F.
– Application. – Quant aux applications spéciales
au développement proportionnel des formes organiques,
à l'entretien de la santé ou dynamie
normale, et au traitement des disdynamie,
ou maladies dites nerveuses, aiguës ou chroniques,
et aux déviations du corps, nous en avons donné
beaucoup d'exemples dans le court de cet ouvrage, et
nous sommes forcé, vu l'étendue et l'importance
du travail, de réserver ces observations prophylactiques
et thérapeutiques pour une publication subséquente,
ainsi que celles que nous avons faites sur le traitement
du choléra par le mouvement.
Fin.
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