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Livre non acquis Livre recherché par le CFDRM TITRE : Flagellum salutis, ou Le fouet du salut ; curieuse naration où l'on voit comment par des coups on guérit souvent, promptement et bien, toutes sortes de maladies chroniques et presque incurables ; le tout prouvé et illustré par maintes histoires agréables et plaisantes, par des remarques particulières et d'autres notes intéressantes. AUTEUR : Kristian Frantz Paullini. ÉDITEUR : Date d'édition : 1698, 1ère édition. Réédition : Lieu d'impression : La Haye. LANGUE : Allemand. FORMAT : 1 volume, Frontispice + 12 pages non chiffrées, + 303 pages 2). Frontispice + 4 pages non chiffrées, + 312 pages (11x18cm). ISBN : aucun Droits : Identifiant : http://www.cfdrm.fr RELIURE : ILLUSTRATIONS : oui ETAT : BIOGRAPHIE & THEME : Médecine |
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POIDS : Résumé : Voici un extrait du livre « Il y a certaines nations, notamment les Perses et les Russes, chez lesquelles, et particulièrement chez les femmes, les coups sont considérés comme une marque particulière d’amour et de faveur. Croyez que lorsqu’en Perse quelqu’un est frappé sur ordre royal, il remercie humblement le roi, honoré que celui-ci ne l’ait pas complètement oublié. Les femmes russes surtout ne sont contentes et joyeuses que lorsqu’elles ont reçu de bons coups de leurs maris, ainsi que nous l’explique Jean Barclajus dans un récit curieux. Un Allemand vint, nommé Jordan, et arriva en Moscovie et, comme le pays lui plaisait, il s’y établit et épousa une femme russe qu’il aimait beaucoup et avec laquelle il était gentil en tous points. Mais elle faisait toujours la mine, baissait les yeux, et ne faisait entendre que des plaintes et des gémissements. L’homme voulut savoir pourquoi ? Car il ne pouvait comprendre ce qu’elle avait. « Eh bien! » dit-elle, « vous prétendez m’aimer et vous ne m’en avez encore donné aucune preuve. » Il l’embrassa et la pria de lui pardonner si, par hasard et à son insu, il l’avait offensée : il ne recommencerait plus. « Rien ne me manque », répondit-elle, « sauf le fouet qui, selon l’usage de mon pays, est une marque d’amour. » Jordan se le tint pour dit et il se conforma à l’usage. À partir de ce jour, cette femme aima profondément son mari. Une pareille histoire nous est aussi racontée aussi par Peter Petreus d’Erlesund, avec ce détail complémentaire, qu’au lendemain de la noce, les hommes ajoutent des fouets aux objets indispensables du ménage. » Description : Commentaires : Flagellum salutis que nous pouvons traduire par flagellation salutaire ou Le fouet du salut tente de retrouver toutes les vertus des différentes flagellation. Dans le chapitre intitulé Von trägem Beyschlaff (De la copulation paresseuse), il est ainsi décrit comment une bonne fessée redonne du tonus à une vie amoureuse endormie. Ou comme dit l’auteur: « Bien des maladies fastidieuses ont été guéries rapidement à l’aide de coups vigoureux, même l’appétit sexuel paresseux s’en trouve promptement amélioré. » Une bonne fessée ravive la libido, ainsi une bonne série de coups se porte généralement sur les fesses et le dos, ce qui améliore la circulation sanguine et l’activité nerveuse dans la région lombaire et « fait chauffer les reins », organes qui sont eux-mêmes directement reliés à la vessie et au pénis (ou vagin), ce qui augmente donc la tension sexuelle entre les cuisses ! Ce passage se termine par les mots suivants : « La semence s’enflamme, l’appétit grossit et le désir s’envole. » Le nom de Paullini est aujourd’hui peu connu, et pourtant il fut célèbre et beaucoup décrié en son temps lors duquel il fut traitait de démon et de charlatan. Il publiera une cinquantaine de livres, dont beaucoup ont la particularité de s’intéresser à des sujets étonnant : médecine alternative, sexualité sortant des normes… Ainsi en 1696 il fait grand bruit avec son livre Die Drecksapotheke (La pharmacie de la saleté) dans lequel il est décrit comment on peut guérir de nombreuses maladies avec l’urine et les excréments. Toujours est-il que l’auteur est loin d’avoir fait l’unanimité en son temps. Détail amusant, dans Flagellum Salutis paru deux ans plus tard, l’auteur ne ménage pas ses mots dans la préface et traite de tous les noms tous ceux qui l’on traité d’hérétique, tous ceux « qui ne peuvent pas fermer leur grande gueule » mais n’y connaissent rien. Autre détail amusant, Paullini est conscient de la non-conformité de ses écrits et cherche à légitimer ses propos avec de nombreuses citations de confrères, écrivains ou philosophes, dont certaines remontent à l’Antiquité. Peut-être pour éviter le scandale absolu, il n’hésite pas non plus à citer la Bible ou à déclarer que tout ceci n’est pas une affaire de démon, mais une chose toute naturelle. N’est-ce pas Dieu qui nous a fait comme ça, avec toutes nos qualités et défauts ?
– Dally dans sa Cinésiologie de 1857 en parle plus longuement page 246 où il dit "Il cherche à prouver historiquement que par différentes espèces de coups (Flagellation, percussion, claquement, ébranlement) on a guéri la mélancolie, la folie, la paralysie, [...]) etc. Ce singulier livre, pour être fort bizarre, n'en contient pas moins d'utiles enseignements. On peut y rapporter deux savants articles du Dictionnaire des sciences médicales : l'un sur la flagellation, par Virey ; l'autre sur le Soufflet, par Percy et Laurent. – Estradère le cite dans sa thèse de 1863 page 26 Du massage . – Berne à la p.11 dans Le massage de 1894 . Fiche de repérage
(mots clef) : à compléter TDM : Traite ou emploie des termes liés au massage. Oui. Livre en ligne sur : Provenance : Incorporation : Non acquis Accès à l'emprunt : Statut de l'ouvrage : Reconnaissance associative : |
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