CFDRM >
Livres de la bibliothèque
> Tous les livres du XIXe siècle > fiche
technique : Oeuvres complètes d'Hippocrate.
Date de création : le lundi 7 mai 2012 à 22:28, au lendemain
de l'élection Présidentielle de François Hollande .
Dernière mise à jour : jeudi 13 février 2013 à 12:29,
En cours de masso-étude depuis le : samedi 13 octobre 2012 – tome
1 terminé – tome
2 commencé.
Livres fermés à l'emprunt. Oeuvres complètes d'Hippocrate par Émile
Littré. TITRE : Oeuvres complètes d'Hippocrate. Traduction nouvelle avec le texte grec en regard, collationné sur les manuscrits et toutes les éditions ; accompagnée d'une introduction, de commentaires médicaux, de variantes et des notes philologiques . En 10 volumes. AUTEURS : Émile Littré (1801-1881). ÉDITEUR : Baillière (qui sera celui qui lui proposera de se pencher sur ce travail.) Date d'édition : 1839-1861, Première édition. Tome I. de 1839 ; II. de 1840 ; III. de 1841 ; IV. de 1844 (y parle de massage) ; V. de 1846 ; VI. de 1849 ; VII. de 1851 ; VIII. de 1853 ; IX. et X. de 1861. |
|
||
Régime politique du contexte des
ouvrages (en France) et ce
pour chaque volumes sur plus de 22 ans de rédaction et 3
régimes politiques : Ré-édition : Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 (fac simile en 4 tomes). Lieu d'impression : Paris, France. LANGUE : français. FORMAT
: Livres en 10 volumes, 28 x 19,5 cm., 7000 pages. Type : Livres en 10 volumes complets. ISBN : aucun. Droits : libres. Crédit photographique : Le CFDRM. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : RELIURE : demi basane, quelques charnières fragiles ou fendues, des éraflures, des épidémiures, livres couverts. ILLUSTRATIONS : Non. ETAT : bon. BIOGRAPHIE & THÈME : Médecine, historique de la médecine. POIDS : Résumé : Préface : Description : Commentaires
: 22 ans fut nécessaire à Littré
pour l'impression de son oeuvre. Selon Pierre Theil p. 15 t.1. Littré se serait donc basé sur « ...la célèbre édition grecque de Janus Cornarius, imprimée à Bâle par Forben en 1538 (Cornarius publiera en outre, en 1545, une traduction latine d'Hippocrate), l'une des plus parfaites du XVIe siècle avec celle de Foes (1595). » Bibliographie : –
Oeuvres complètes d'Hippocrate
par Littré – Oeuvres complètes d'Hippocrate Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 par Pierre Theil (fac simile en 4 tomes) . – Oeuvres complètes d'Hippocrate, par (collectif) Ed. Javal et Bourdeaux, Paris, de 1932-1934, en 4 tomes TDM
Restitution : partielle de l'ouvrage mais complète du Masso-contenu des 10 volumes. Source en ligne sur : Gallica tome 1 ; Google Livres tome 1 de la 1ère édition de 1839. Provenance : Vineland, New Jersey, USA. Incorporation : jeudi 26 juillet 2012, 11:49. Accès à l'emprunt : non, (Argus de recherche 7800€) pour les 10 volumes. Mais nous disposons de son fac simile en 4 tomes : Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 . Statut de l'ouvrage : don. Reconnaissance associative : Ce livre appartenait à la bibliothèque Alain Cabello. |
|
Restitution de textes :
(Partielle & en cours) par Alain
Cabello, commencée le : samedi 13 octobre
2012 et terminée le : en cours. Je poursuis à présent sur le magnifique travail fait par Émile Littré 1801-1881, à la demande de l'éditeur Baillière et dans lequel il rassemblera de 1839-1861 1ère Ed. ce qu'il appelle les collections Hippocratiques, ensemble disparate de textes grecs écrits par le maître (quand ils sont de lui) en ionien , un dialecte traduit plus ou moins avec succès en grec classique puis en latin par divers auteurs qui le déformeront au file des siècles pour finir par diverses traductions en français, tout en devant faire la part de ce qui est avéré être d'Hippocrate de ce que l'on suppose être de lui et de ce qui sera emprunté à ses prédécesseurs. 20 ans de travail pour cet homme qui parlait le latin, le grec, l'italien, l'allemand, l'anglais ainsi que de bonnes connaissances en sanscrit sans oublier des études de médecine qu'il terminera sans pour autant aller jusqu'à la thèse puisqu'il ne voulait pas exercer mais qui lui seront d'un immense secourt pour ce travail basé sur l'histoire médicale. Selon Pierre Theil p. 15 t.1. Littré se serait donc basé sur « ...la célèbre édition grecque de Janus Cornarius, imprimée à Bâle par Forben en 1538 (Cornarius publiera en outre, en 1545, une traduction latine d'Hippocrate), l'une des plus parfaites du XVIe siècle avec celle de Foes (1595). » Le
CRDRM de Paris, à la chance de
posséder ces fameuses Oeuvres complètes d'Hippocrate
par Littré, en première
édition (1839-1861), en 10 volumes avec le texte grec
en regard. Ce fac simile
de 1979 à 1989 par Pierre Theil est raccourci
de l'original grec et de ses notes philologiques . Il va s'en dire que si ces notes abordent
le massage, elles seront alors restituées. Cadre de travail L'objectif est de restituer, au bénéfice de la communauté des gens du corps, une bonne fois pour toute, la place définitive et consultable du massage chez Hippocrate. Ainsi, afin de faciliter la navigation entre l'édition de Littré et le fac simile de Theil, je vous restituerai les passages référencés avec les deux paginations correspondantes enrichies d'un hypertexte. Tout ce qui me semblera de nature à intéresser le CRDRM de Paris sera méthodiquement redistribué sur son site Internet ; l'ensemble des entrées sur le massage vous est présenté sur la fiche technique ci-dessous avec en sus la collation si cela le nécessite des Noms propres cités par Hippocrate ou Littré ainsi que la bibliographie des ouvrages qu'ils pourraient mentionner. La
place du massage chez Hippocrate est somme toute relativement
légère, il ne s'agit que de quelques phrases jetées
par-ci par-là qui nous sont bien connues. Alors pourquoi
ne pas se limiter à l'étude des auteurs du 19eme siècle
qui nous les indiquent tel qu'Estradère dans sa thèse,
Du massage de 1863 p.
11 où il cite
précisément les passages concernés ? Et bien
parce que nous ne disposons pas des mêmes outils, aujourd'hui,
l'informatique et le web nous offre des perspectives infinies qui
sont l'occasion de nous emparer de ces nouveaux mondes afin d'y
apporter les germes de la connaissance. Estradère nous cité
le tome IV seulement l'ouvrage que vient de terminer Littré
en 1861 compte dix tomes et Estradère rédige une thèse
de 168 pages, il était donc nécessaire pour lui d'aller
à l'essentiel. Hippocrate ne nous a pas laissé énormément d'information sur l'art du massage à l'image de ce l'antiquité nous laisse cruellement deviner de ce qu'a pu être la littérature de ces temps reculés desquels il ne nous reste plus que des bribes. Aujourd'hui, nous ne disposons de la bibliographie complète d'aucun auteur de l'antiquité, nos chercheurs en sont donc réduits à de passionnantes enquêtes qu'étaye l'analyse de nouvelles pièces, des comparaisons mobilisant divers sources recoupées afin de savoir laquelle nous semble la plus juste en association avec la culture de chacun, la pertinence de nos réflexions et l'audace des propositions. Le massage en est aussi là et l'ancienneté d'Hippocrate, son rôle dans l'histoire qui est d'ailleurs plus du à se que nous en avons fait et à la rareté des témoignages dont nous disposons des périodes antérieures ou contemporaines à son exercice que résultant d'une réalité historique, me pousse à mon tour à me saisir de l'icône pour l'interroger à nouveau sur la place que le massage a pu occuper dans cette Grèce de l'antiquité. Hippocrate est l'emblème de la médecine au regard de son Serment comme à celui qu'il donne à l'éthique, à la réflexion formant ce fameux adage, « Surtout ne pas nuire. » Pour le CRDRM de Paris, pour la passion qui m'anime pour cette profession que j'exerce avec bonheur depuis de nombreuses année, je suis une new-Pénélope-gay qui au lieu de s'amuser lis avec fascination tous ces témoignages passés qui ne demandent qu'à nous intéresser, certains qu'ils conservent dans leurs lignes des points de vues que nous n'avons pas encore remarqué. Humblement, je remets sur l'ouvrage la somptueuse tapisserie hippocratique et je la détisse, je tente de vous en proposer une nouvelle et modeste version, moins parce que ma culture me le permet que parce que ma curiosité m'y engage et par tristesse non tout-à-fait résigné d'abandonner le massage aux archives du 19eme siècles qu'il n'y aurait rien de mieux à faire que de les considérer comme définitives.
Présentation par Alain Cabello Hippocrate ou le prince de sang mêlé En effet, tout ce qui nous reste d'Hippocrate ne doit pas être vu comme les Oeuvres complètes modernes d'un auteur dont on restitue scrupuleusement les textes, c'est pour cela que l'on parle de corpus hippocraticus, car tout ce qui s'y trouve n'est pas de lui. C'est un aggloméra de réflexions philosophico-médico-religieuses diverses parfois antérieurs à lui ou prolongés par sa descendance, avec des fautes, des manques, des ajouts fait par les traducteurs ou les moines-copistes distraits ou pleins d'imagination. Certains de ses livres furent rassemblés ou redécoupés, enrichis de notes parfois sans aucun lien avec le titre proposé ou avec le contenu. Pierre Theil nous rappelle d'ailleurs que la notion de livres ainsi que celle de bibliothèque au Veme siècle avant J-C n'avait rien à voir avec celle codifiée que nous connaissons aujourd'hui. Émile Littré à donc redistribué certains de ces ouvrages antiques pour se rapprocher de l'oeuvre originale comme par exemple le Livre des Epidémies. Pour savoir ce qui est d'Hippocrate de ce qui ne l'est pas, reportez-vous au fac simile de l'édition Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 (en 4 tomes) page 107. L'autre éléments à noter c'est qu'il ne semble pas qu'il y ait eu de nouvelles découvertes de textes attribués à Hippocrate depuis le début et jusqu'à l'édition de Pierre Theil en 1989. Les textes de cette époque sont rares et si Hippocrate a surnagé alors que tous les autres ont disparu, c'est probablement parce que sa descendance fut également médecin pendant plusieurs génération et que la bibliothèque, autant dire, l'amas informe de rouleaux sans titres ni même de noms d'auteurs retranscrit à l'économie sur du papyrus eut juste le temps d'être remis à la bibliothèque d'Alexandrie -288-642. Le prestige de ce rare auteur de l'ancienne école eut donc le temps d'être recopié avant qu'elle-même ne brûle. Paul d'Égine passe pour être le dernier des médecins grecs classiques.
|
|
|
|