CFDRM > Livres de la bibliothèque > Dictionnaire des noms commun Lettre K Les dictionnaires internes du CFDRM, dédiés aux massages. A B C D E F G H I J K L M1-2-3-4-5-6-7-8 &-9 N O P Q R S T U V W X Y Z |
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Nous parlons de dictionnaire de façon générique mais il s'agit davantage d'un lexique interne au CFDRM ayant pour fonction de référencer les noms ayant fait l'objet d'un lien hypertexte et de restituer le rapport qu'ils entretiennent avec le massage ; les biographies ; les ouvrages afférents ; etc. — Pour connaître le sens des symboles utilisés par le CFDRM, il vous suffit de cliquer sur celui qui vous intéresse lorsqu'il s'y prête ou de vous reporter à notre liste ici. |
K Kansu (Bol ayurvédique destiné à la régulation des énergies) Kellak ou Tellaks, Dellak/Dalek, voir aussi Tekssal sont des garçons de bain Kinésithérapie (Technique de soins par le mouvement) |
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Lettre K Ka, un des cinq éléments indissociables composant l'être de son vivant pour les anciens Égyptiens : le double spirituel qui naît en même temps que l'humain et qui survit après la mort. Il représente la procréation et la force transmise d'une génération à l'autre. Les autres éléments sont le djet (le corps), le bâ , improprement traduit par âme, shout , l'ombre, et le nom, le ren . Après la mort, le ka est considéré comme le véritable représentant de la personnalité humaine. Selon les croyances égyptiennes, il faut conserver le corps afin que le ka puisse en reprendre possession autant qu'il le souhaite ; une statue à l'effigie du mort permet au ka de retrouver les traits sous lesquels il était jadis incarné. Le ka est souvent représenté par un homme portant deux bras en opposition sur la tête et situé derrière le personnage. Ce type de représentation concerne surtout le pharaon car il est le seul à avoir son ka avec lui sur Terre. Pour tous les autres, le ka reste dans l'autre monde. Mourir se dit d'ailleurs « passer à son ka » ou « rejoindre son ka ». Kalaripayat, ou Kalarippayatt, art martial originaire du Kerala
en Inde du Sud. Kalarippayatt signifie,
en malayalam, « le lieu des exercices », de
kalari, le lieu, l'arène, l'espace
de dialogue et payatt, dérivé de « payattuka »
signifiant combattre, s'exercer, s'exercer intensément. Le
kalarippayatt serait, avec le Varma Kalai
originaire de l'État
voisin du Tamil Nadu, l'une des plus anciennes techniques martiales
et mais aussi médicales connues. Les gurû de kalarippayatt,
appelés gurukkal, sont guerriers et médecins, car
ils sont censés connaître les techniques qui tuent
mais aussi celles qui soignent. Les danseurs de kathakali exercent
aussi leur art dans un espace consacré nommé kalari
et leur entraînement emprunte des exercices au kalarippayatt,
comme les quatre sortes de lancers de jambes (kalugal) mais aussi
ses techniques de massages liées à l'ayurveda. Kampo, (Kanpo igaku), aussi appelée plus simplement le Kampo, est une science japonaise
dérivée de la médecine traditionnelle chinoise.
Les principes fondamentaux de la médecine chinoise sont apparus
au Japon entre le VIIe
et le IXe siècle. Depuis, les japonais se sont véritablement
appropriés cette science pour créer leur propre médecine
à base de plantes. Le Kampo a de nombreux points communs
avec la Médecine
traditionnelle chinoise,
dont l’acupuncture et la moxibustion, mais repose principalement sur l’usage
des plantes.
Kassal, mot d'origine arabe qui signifie littéralement, détendeur ou celui qui permet de se détendre et par association peut donc être lié à celui de masseur, de laveur. En effet celui-ci propose un genre d'étirement parfois violent pour les personnes qui n'en ont pas l'habitude et seulement après cela il frotte la peau avec le gant de kessa et le savon noir. Kata, il n’existe pas de traduction littérale de ce
terme que l'on peut comprendre comme « la manière de
faire dans les règle de l'art quelque chose qui est accomplie
». Dans les arts martiaux les Katas sont des séquences
de mouvements de défense et d’attaque effectués jusqu’à
ce qu’ils deviennent automatiques. Au Japon, les Katas sont utilisés
dans toutes les formes d’art, comme la peinture, le théâtre,
les arrangements moraux, la cérémonie du thé
ainsi que les arts martiaux. Néanmoins, le terme «
Kata » à une signification plus large dans la culture
japonaise qui attache beaucoup d’importance à la manière
correcte de faire les choses au quotidiens. Syn. occidentalisable
: Ductus, déroulé
technique, modelé. Kellak,
Tellaks,
Dellak/Dalek, voir aussi Tekssal
sont des garçons
de bain différemment écrit selon les
localisation, les époques et les auteurs. Kesi Technique de tissage
chinoise utilisant le fil de soie. Sur le métier, la chaîne
"|||||" est tendue horizontalement. Les duites, sont les
fils que les navettes vont passer dessus/dessous afin de composer
le motif. Dans le cas du Kesi, deux fils de couleur différentes
sur le même alignement ne sont pas liés ensemble de
sorte qu'on voit de petites fentes dans les contours du dessin.
Sa fragilité nécessite que le Kesi reste suspendu
verticalement, dans le sens de la chaîne. Le tissage de soie
Kesi est une technique ancienne de tissage de la soie de Suzhou.
Il existe surtout à Suzhou et dans ses environs. Le tissage
de soie Kesi exige un métier à tisser en bois et des
navettes et plectres en bambou. Par la technique « Tongjingduanwei
»( faire passer le fil de chaîne et couper le fil de
trame), les fils de soie de couleurs différentes sont tissés
en un textile de toutes les échelles de couleurs. C’est un
textile à double face, dont le motif reste le même
à l’envers et à l’endroit. Au contour du motif et
là où il y a des variations d’échelle de couleurs,
la surface du textile présente des creux ou fêlures,
comme découpée par un petit couteau. D’où l’appellation
Kesi, qui veut dire en chinois soie sculptée. khi deux, ou « chi carré ») permet, partant d'une hypothèse et d'un risque supposé au départ, de rejeter l'hypothèse si la distance entre deux ensembles d'informations est jugée excessive. Ki, ou Qi ou encore chi, énergie vitale. Kiass, terme possiblement vernaculaire
d'origine maghrébine
qui désignerait un masseur
dans un beyt
skhoun
(étuve) que nous retrouvons dans
deux textes algérien en ce 7 août
2018 mis en ligne en 2013 : "-Eh ! conduit-moi jusqu’au
Beyt eskhoun (l'étuve)
je ne sait pas marcher sur ce bois ! en appelant le Kiass (Le masseur)". kidding-massage méthode mise au point par Gilles Orgeret pour le Massage du bébé par le grand public. Fait partie Panthéon du massage du CFDRM. Kinésiâtrique, des grecs et de celle des Tao-Ssé.... Dally dit dans Cinésiologie de 1857 TDM page 84. A définir plus justement. Kinésie, (source : http://ccrh.revues.org), La racine sémantique la mieux adaptée et la plus convoitée, parce que la plus représentative de la nouveauté technologique est « kinésie », qui donnera « kinésique » en 1900. Si le mot « kinésithérapie » est, à cette époque, encore peu employé, sa première utilisation dans le titre d'une thèse date de 1895 et ses dérivés francisés par substitution du « k » en « c », « cinésithérapie » et « cinésiologie », ont nettement moins de succès par la suite. Kinésiologie, Terme issu du grec kinêsis : mouvement. Introduit aux États-Unis en 1886 par le baron suédois Nils Posse (1862-1895). Il existe plusieurs formes de "kinésiologie", selon les pays et les orientations suivies mais il s'agit de l'étude des mouvements du corps humain, de ses composants biologiques (anatomiques, physiologiques, neurologiques, biochimiques, biomécaniques) et sociaux (sociologie, histoire, psychologie). Le rapport entre la qualité du mouvement et la santé humaine globale est également étudié. (C'est effets ne sont pas scientifiquement prouvés) Kinésique, Terme issu du grec kinêsis : mouvement. C'est l'étude du mouvement.
Kinesthésie, n.f. (du grec) : kinesis signifiant "mouvement" et aisthesis : sensibilité) est un autre terme utilisé parfois à la place de proprioception. La kinesthésie est une perception consciente de la position et des mouvements des différentes parties du corps. Voir tactilo-kinesthésique. Kyphi, traduction de l'égyptien kp.t) est un parfum sous forme solide de l'Égypte antique. C'est une sorte d'encens sacré. Les Égyptiens le faisaient brûler en l'honneur du dieu Rê, qu'ils vénéraient. Ils croyaient que chaque ingrédient composant le kyphi (généralement de dix à seize, jusqu'à cinquante ingrédients chez Nicolas Myrepsos) avait des propriétés magiques. On y trouve notamment le souchet odorant, du miel, de la cannelle, de la myrrhe, des baies de genièvre et du bois de santal. Kobido, signifie « ancienne voie de la beauté » technique japonaise de massage du visage. Voir Massage kobido. Koho shiatsu, fondé sous cette appellation en 1941 il eu pour pionnier Thierry Riesser.
Kundalini, terme sanskrit lié au Yoga qui désigne une puissante énergie lovée dans le chakra appelé muladhara et dont le positionnement symbolique correspond dans le corps humain au périnée. Elle est représentée comme un serpent enroulé sur lui-même trois fois et demi. Kynodesme, fine bande de cuir portée par les athlètes de la Grèce antique autour de leur prépuce (qu'ils nommaient posthe). Le kynodesme était solidement fixé à l’akroposthion, c’est-à-dire à l’extrémité du prépuce, ainsi qu'à la taille. Il pouvait également être fixé à la base du pénis de telle sorte que celui-ci paraissait vrillé. Dans les jeux sportifs, les Grecs concouraient nus mais ils n’aimaient pas montrer leur gland qu’ils considéraient comme l’un des plus importants ornements corporels du corps masculin. La longueur du prépuce était, chez eux, gage de respectabilité. Du grec kunodesmon, laisse de chien, le terme « chien » désignant ici le gland.
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