TITRE
: De Medicina Egyptiorum
AUTEUR
: Prosper
Alpin (1553-1617)
ÉDITEUR
:
Date
d'édition : 1591, 1ère édition, Paris.
(Existe un fac simile de 1980 en 2 T.)
Réédition
:
Lieu
d'impression : D'abord à Venise en 1591, fut réédité
à Paris avec celui de Jacob Bontius sur la médecine
des Indes.
LANGUE
: français
FORMAT
: 1 volume, x cm, pages.
ISBN : aucun
Droits
:
Identifiant
: http://www.cfdrm.fr
RELIURE
:
ILLUSTRATIONS
: _
ETAT
: bon et complet
BIOGRAPHIE
& THEME : Voyage
POIDS
:
Résumé
:
Description
:
– Dally le mentionne en détail dans sa Cinésiologie de 1857 TDM
page 412 ou ci-dessous.
Page
412
« Un médecin anglais, nommé
Timothy
Bright, de Cambridge, simplifia la question
en la divisant : Hygiène, sive de sanitate
tuendâ medicinœ pars prima. Londres, 1583.
Therapeutica,
hoc est de sanitate restituendâ pars altera.
Londres, 1583.
L'auteur
considère l'exercice comme le principe de la
santé, et les frictions,
les onctions,
les ablutions, comme les moyens de la rétablir.
C'est bien la méthode des anciens ; mais il ne
l'explique pas, il n'en décrit pas les procédés,
pour les rendre praticables. »
Suite de la page 412 sur Prosper
Alpinus :
« Cependant sept ans après, Prosper
Alpinus, célèbre
naturaliste de l'Université de Padoue, rapporta
d'Égypte la sanction de la doctrine hygiénique
et thérapeutique de Bright, avec
la description de la manière d'opérer,
qui s'est perpétuée chez les habitants
du Nil.
Le deuxième volume d'Alpinus, De
Medicina Ægyptiorum
Venise 1591 , donne à la fin du chapitre
XIV, la formule cinésique qui s'était conservée
héréditairement chez quelques empiriques
pour le traitement des flux
dysentériques. L'auteur
dit avoir été témoin des effets
véritablement curatifs de ces mouvements,
qui consistent en une friction
circulaire sur la région des hypochondres et
une vibration
sur le point de l'ombilic. Nous avons nous-même
étudié ces mouvements, et les expériences
que nous en avons faites ont toujours réussi.
Cette méthode est l'objet d'un Mémoire
qui se trouve à la fin de cette publication.
Les six chapitres suivants contiennent la
description des thermes, presque
innombrables, construits au
Caire et à Alexandrie,
celle des bains, des onctions,
des frictions
et autres cinèses
passives, que l'on y administrait, soit pour
embellir le corps
Page 413
ou pour l'engraisser, soit pour entretenir la santé
ou pour traiter les maladies.
On
retrouve une grande partie de cette dissertation dans
les Lettres D'Égypte, par
Savary
. |
– Selon Estradère
dans sa thèse, Du massage de 1863 page
25 il
parle de massage :
Page
25
"dans
le chapitre XVIII sur les frictions en usage
dans les bains égyptiens, dit à Guilandinus,
son élève : Les frictions sont
tellement en usage chez les égyptiens que personne
ne se retire d'un bain sans être frictionné
(fricatus). Pour cela on étend la personne,
puis on malaxe et l'on presse de diverses
manières avec les mains les diverses parties
du corps. On fait ensuite exécuter des mouvements
aux diverses articulations. On pratique ces maoeuvres
en avant d'abord, en arrière, sur les côtés,
enfin de toute parts. Puis, prenant les mains, on pratique
sur elles les mêmes manoeuvres ; on fléchit
ou l'on tend ensuite les diverses articulations de la
main, puis de chaque doigt en particulier. Enfin on
pratique les mêmes manoeuvres sur les avant-bras,
les bras, les épaules, le cou, la poitrine, le
dos, qu'on fait fléchir de tous côtés.
On ne se contente pas de fléchir, d'étendre
et de masser les articulations, on exerce aussi
les mêmes pressions, les mêmes frictions
sur tous les muscles.
Cette
citation que j'ai abrégée en la traduisant
ne peut laisser de doute sur les manoeuvres du massage." |
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