Les superviseurs des
manucures du palais royal
où
Par
Alain
Cabello-Mosnier. P/O le CFDRM
Libre de droits non commerciaux.
Rédigé
à Paris le : jeudi 11 juillet 2013
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A
la suite des travaux que j'ai mené au bénéfice
du CFDRM
de Paris et qui ont abouti à la rédaction
de L'intrigante
histoire du papyrus du web..., je poursuis
sur les traces du massage en Égypte
avec ce "Tombeau des deux frères",
le mastaba
de Niankhkhnoum
et Khnoumhotep
sous le règne du roi Niousserre
, 6ème
roi de la Vème dynastie (-2460-2430) av. J.-C.
. C'est l'écrivain
et égyptologue Richard-Alain Jean avec lequel
j'entretiens, au moment de cette nouvelle publication,
de merveilleux et enrichissants échanges, qui
m'a alerté sur l'existence de ces deux nouveaux
personnages, les biens nommés ci-devant "Superviseur des manucures du palais
royal" dans le
texte égyptien... C'était amplement
suffisant pour capter mon attention, ce n'est pas tous
les jours que l'on peut se déplacer de façon
aussi commode dans ces dynasties millénaires
muni des précieuses indications d'un spécialiste
à ses cyber côtés.
C'est
d'ailleurs sur ces indications que je prends mes sources
via le très inspirant site http://www.osirisnet.net
de Thierry Benderitter qui m'a donné l'autorisation
d'utiliser quelques unes des photos qui s'y trouvent.
Je profite de ces supports merveilleusement divers pour
émettre de sérieuses réserves au
sujet de la viabilité dans le temps de tout ce
travail que nous confions sans apparentes inquiétudes
à la fragilité du web. Notre ère
abandonne à mon goût un peut trop rapidement
ses écrits à des supports numériques
particulièrement instables qui me font penser
à l'inexorable suite de la bibliothèque
d'Alexandrie. Qui n'a jamais perdu de
données informatiques, de disquettes, de CD illisibles
au bout deux ans alors qu'ils étaient censés
être des messagers éternels ? Quelques
imprudents, comme le sont bien des fous, vous diront
sûrement que ce n'est pas forcément une
grosse perte, mais qui peut sérieusement dire
que l'ensemble des ces pertes ne valaient rien et se
substituer au jugement de tous alors que la perte d'un
seule est déjà de trop ? L'obscurantisme,
l'inquisition, les incendies eux-mêmes, auront
détruit moins de livres que le langage binaire
ne l'aura fait. Bien sûr, depuis le début
de notre évolution sur terre jamais autant d'hommes
n'auront su lire et écrire, et jamais celui-ci
n'aura autant écrit mais quelque part, ne sommes-nous
pas revenu, d'une certaine façon au tout début
de l'ancêtre du livre, le rouleau
de papyrus
devenu ici feuille de silicium et désormais format
le plus fragile qui soit et sur-lequel l'homme aura
eu à écrire ? Souvenons-nous, le microsillon
lui-même prit la forme d'un cylindre avec le phonographe
et son successeur, le disque, n'en est que la coupe
plane, pourtant nous accordons à ce merveilleux
support tellement dynamique toute notre candide et consternante
confiance, probablement la même que celle que
les écrivains de l'antiquité
ont confié aux friables papyrus.
Ceux-ci devaient être réécrit à
la main pour pouvoir passer les siècles et des
navires entiers de la connaissance de ces périodes
ont sombré à cause du manque de moines-copistes,
la prolifération des ignares, là où
nos documents actuels peuvent être démultipliés
à l'infini, stockés dans d'infimes espaces,
oui, tant que nous nous situons avant tout séisme
électromagnétique... La dématérialisation
des savoirs ne contient pas seulement en germe sa capacité
d'atteindre tout le monde ou de voyager au-delà
de l'univers, elle contient aussi l'effroyable pouvoir
de s'effacer instantanément et partout au même
moment, irrémédiablement. Le savoir est le Taïji de l'HOMME. Il
se compose du Yn
de la dématérialisation dont la mémorisation
est la vénérable ancêtre, remontant
aux cultures orales, elle est intérieure, elle
est l'élément féminin,
mais en face, il nous faut garder le Yang
de l'imprimerie, l'homme-écriture
dont les gènes contiennent l'autre partie du
code. Ne détruisons pas les papiers, là
c'est l'archiviste et le créateur-texte qui vous
parle.
La
publication me paraît être le support le
plus sûr qui soit et même si le livre aujourd'hui
prend la dimension d'un simple mode d'archivage archaïque,
il ne sera jamais caduc. Avant la disparition hypothétique
et systématiquement raillée de tout ce
savoir, il y a un autre sujet connexe sur lequel je
voudrais vous alerter. Les références
web que nous communiquons au sein des multiples supports
d'accueils abritant nos travaux n'existent parfois que
sur le web et il n'est pas rare de voir la disparition
soudaine et regrettable d'initiatives personnelles parfois
stupéfiantes. La source papier d'une bibliographie
reste à jamais consultable mais le site auquel
vous renvoyez dans vos thèses, mémoires,
blog ou notes techniques, combien sont déjà
des étoiles mortes ? Votre référence
est devenue volatile, cela ne pose-t-il pas de problèmes
intellectuels ?
Savez-vous
que le site du CFDRM lui-même, malgré
les milliers de pages qu'il forme, peut être rayé
de la carte du web comme aucun pays, aucune civilisation
ne pourrait plus l'être et ce, en quelques heures,
simplement pour ne pas avoir renouvelé son hébergement,
faute de relais. C'est pourquoi, je profite de cette
tribune pour lancer ici de mes vœux, le projet de constitution
d'un Conservatoire du web qui puisse, sur demande
des propriétaires des noms de domaines, devenir
le dépositaire légal de ces sites et de
leur contenu afin de les péréniser à
la mort de leur écrivain. Qui sait, par exemple,
que le blog Hautetfort de Yahoo, détruit
systématiquement tout compte n'enregistrant pas
de modifications sous 2 ans ? Créons une structure,
mettons-là sous l'égide de la Fondation
de France , protégeons les
sites qui nous seront confiés pour leurs descendants
et maintenons en ligne ceux dont le contenu paraît
essentiel.
Avant
toute chose, j'aimerais que nous n'oublions pas, en
parcourant cette page, que nous ne nous n'allons pas
évoluer dans un musée ou sur le site follement
original d'une sépulture, nous nous déplaçons
à l'intérieure d'une vraie tombe contenant
de vrais gens, deux personnages de la petite histoire
quotidienne de l'Égypte.
Même si nous sommes sur le web, le respect doit
être notre priorité. Il ne s'agit pas d'une
curiosité mais d'un travail.
Le
mastaba de Niankhkhnoum et de Khnoumhotep
Commençons
par aborder le mastaba
de Niankhkhnoum
et
Khnoumhotep
avant
de nous intéresser à ses occupants qui
requièreront toute notre attention. Il se situe
au Nord de Saqqarah
qui est
connue pour être la grande nécropole de
Memphis alors capitale
de l'Ancien Empire mais aussi capitale administrative
durant toute l'histoire égyptienne.
Thierry
Benderitter nous la dit située sous la chaussée
qui joint le temple de la vallée d'Ounas (dernier
roi de la Vème dynastie "période
estimée des années -2500 à -2300 av. J.-C.")
au temple d'accueil de sa pyramide. Elle se trouve
entre la pyramide à degré de Djéser
et celle d'Ounas dont la chaussée
fut partiellement démantelée en 1964 afin
d'accéder à leur sépultures qui
reste l'une des plus belles de la nécropole.
Elle est connue sous le nom de "Tombe des deux
frères" mais aussi sous celui de "Tombe
des coiffeurs" qui déjà nous
rapproche subrepticement de notre sujet, le massage.
La
façade aveugle occupe le nord du mastaba sur
environ 14 m de long sur 4 m de haut. À son extrémité
Est, se trouve un portique à piliers qui sert
d'entrée. Les noms et titres des propriétaires
de la tombe sont inscrits symétriquement sur
l'architrave et sur les face extérieures des
deux piliers, Niankhkhnoum à droite, Khnoumhotep
à gauche.
Sa
date exacte de construction ne nous est pas connue,
mais de fait, étant située sous la chaussée
d'Ounas, elle est forcément antérieure
au règne de ce pharaon, on l'estime avoir été
creusée sous le règne du roi Niousserre
, 6ème
roi de la Vème dynastie (2460-2430).
Au plus tard, on peut la situer sous le règne
de son successeur immédiat, Menkaouhor aux alentours
de (-2389
à -2381). A cette époque, les
mastabas des hauts fonctionnaires atteignent des dimensions
très importantes, avec une abondante iconographie
dont nous allons nous servir pour remonter cette histoire...
Pourtant, celle-ci est particulière.
Même
métier, même tombe
Fig.
1
Même
tombe mais aussi même métier pour ces deux
personnages occupant un rôle officiel au sein
de l'organisation royale. Le portail qui se détache
au centre de la photo ci-dessus se constitue de deux
piliers centraux que sécurisent aujourd'hui trois
portes métalliques et d'un bandeau supérieur
l'architrave sur lesquels sont gravés
symétriquement les Noms et Titres des défunts
en présence.
Sur
l'architrave est sculpté deux inscriptions horizontales,
partant toutes deux du milieu et se lisant de droite
à gauche ou vis et versa. L'inscription à
main droite de l'architrave se lit ainsi : "Le
superviseur des manucures du palais, l'administrateur du roi,
Niankhkhnoum".
La
vignette de droite nous permet de distinguer les détails
de la colonne de droite du portail et il reprend les
mêmes éléments : "Le
confident du roi de son métier manucure, superviseur des manucures du palais
royal, l'administrateur du roi, Niankhkhnoum". La colonne de gauche et
la partie gauche de l'architrave reprennent à
l'identique les mêmes inscriptions mais dédié
à Khnoumhotep. Seule la gravure des hiéroglyphes
des noms change (nous ne parlerons pas de cartouche
réservé
au pharaon).
pour
Niankhkhnoum et pour
Khnoumhotep, et comme masso-clin d'oeil, chacun
dispose pour écrire son nom d'un signe identique,
l'amphore. Peut-être qu'une nuit, lors d'un de
mes rêves de chercheur, les verrai-je soudain
l'utiliser pour verser de l'huile
sur un corps de pharaons, de soldats royal, m'ouvrant
ainsi l'accès à ces bains d'Égypte
et que j'aurai le temps de marquer sur mon calepin les
détails de chaque outil,
l'exacte technique,
les couleurs de leur pagne
et que je me réveillerai tenant très fort
dans mes mains le précieux cahier... A défaut
de quoi, seule l'étude nous permet d'oublier
l'immensité de la perte et l'urgence de ce travail
d'incessants fouineurs des mots perdus, car après
tout, vaut mieux qu'ils l'aient été jusqu'à
aujourd'hui qu'ils ne le soient à jamais pour
n'avoir jamais cherché.
Pour ce qui est du médaillon
de gauche sur mon montage du haut Fig. 1,
il s'agit de la mention hiéroglyphique
de manucure et elle semble quant
à elle provenir du pilier gauche.
Car, vous voyez ci-contre, je vous ai fais
une capture du pilier de l'image de droite,
en bas, vers la pancarte en arabe, vous
avez l'oeil et la patte griffue et surtout
la présence du champlat de
la porte à droite que vous n'avez
plus à gauche puisque le chambranle
s'arrondi. De plus,
le sens de la griffe à changé. |
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Niankhkhnoum et Khnoumhotep
Il
s'agit de deux personnages dont la nature du lien reste
incertaine, amants, amis, frères utérins
ou adoptifs, rien ne nous permet de le savoir avec certitude
mais ce qui intéresse le CFDRM
de Paris c'est leur place réelle sur
l'échiquier du massage car c'est elle
que nous traquons. Justement on parle de la "Tombe
des coiffeurs", probablement au regard de la
diversité des coiffures qu'arborent les personnages
présent dans cette sépulture ainsi que
leurs épouses sachant que l'on connaît
la proximité qu'on entretenu l'art de la coiffure
avec celui du massage.
Le
deuxième élément que
nous retiendrons est cette stupéfiante
fonction indiquée dès l'entrée
de leur mastaba est : "Superviseur
des manucures du palais royal".
Nous ne savons pas encore, à l'heure
de la rédaction de ce texte ce qu'englobait
vraiment cette manucure, mais dans mon
précédant papier, L'intrigante histoire du
papyrus du web..., j'avais travaillé
sur les formes qu'elle pouvait prendre et
étudié le sens de ce hiéroglyphe
en bénéficiant
de précieux renseignements de la
part de Richard-Alain
Jean.
Aujourd'hui, notre voyage nous
permet de localiser l'emplacement de ce
bout de texte qui se situe justement le
long des deux pilliers-chambranle de l'entrée
de cette chambre mortuaire de Saqqarah .
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Fig.
2 : Hiéroglyphe désignant
la manucure avec l'oeil = jret et la griffe 'nwt. Il provient du mastaba de Niankhknoum et de Khnoumhotep.
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Khnoum,
un guide pour deux frères, deux frères
pour une tombe
La
tombe de Niankhkhnoum
et de Khnoumhotep
est particulièrement vaste et assez inhabituelle
puisqu'elle dispose d'une partie maçonnée
et d'une autre creusée dans la roche mais ce
n'est pas tout. Ce qui est très beau dans cette
histoire c'est que ces deux hommes, peut-être
frères, peut-être jumeaux, peut-être
même amants au vue de la nature des représentations
(l'un n'empêchant pas l'autre dans l'Égypte
ancienne), sont en tout cas enterrés ensemble
mais là, où nous nous rapprochons de l'incessante
procession de nos doigts de mains comme celles qui servirent
à Dieu
pour modeler
Adam par l''argile de l'Adama-terre.
Les deux patronymes (Niankhkhnoum et de
Khnoumhotep) contiennent une évocation
à Khnoum
qui n'est autre
qu'un autre dieu-modeleur, potier à tête
de bélier, surtout honoré à éléphantine
(près
d'Assouan) et à Esna . On
prête à ce démiurge d'avoir formé
de ses mains l'œuf de la création dans le mystère
de la naissance divine, mais aussi l'enfant-roi... Ça
ne vous dit rien ? On raconte que Khnoum utilise sur
son tour de potier le limon du Nil pour donner la vie
et façonner leurs Ka. Ici nous sommes dans
un schéma quasi identique chez les chrétiens
pour expliquer l'origine de la vie.
A
ce sujet, j'avais déjà produit un petit
texte intitulé Dieu, le premier des masseurs
le 18/12/2007 à la suite de l'époustouflante
expérience que j'avais fait en lisant un ouvrage
de L'anthropologie
du geste, - La manducation
de la parole, par Marcel
Jousse, chez Gallimard 1975, .
Ici, ce qui est fascinant, c'est que je dispose d'un
nouveau témoignage à exploiter avec ce
fascinant dieu-masseur
ayant modelé les hommes comme le divin modeleur-masseur.
Un des synonymes au mot massage se trouve
justement être modelage et son praticien(ne)
sont des modeleurs...
Donc
là, la probabilité pour que ces deux personnages
se soient adonnés au massage est d'autant
plus forte que leur nom est celui d'un dieu-masseur.
Une masso-homosexualité
possible
Un
de mes contacts, grand amateur d'égyptologie,
me dit qu'ils ne sont pas forcément des frères
utérins mais que l'on peut envisager une fraternité
plus symbolique, voir charnelle et dont la fusion les
auraient uni jusque dans la mort.
Il ne semble pas avéré que leur nom soit
celui de leur famille et cela permet l'hypothèse
que l'amitié, la spiritualité les ait
mené à arborer un nom en association avec
leurs valeurs comme avec leurs sentiments réciproques.
Khnoum est aussi lexicalement
proche de "khenem" qui peut aussi signifier
"unir" "réunir" "aimer".
Ici,
je voudrais spécifier plusieurs choses, la première
au sujet de ce que l'on présente comme une homosexualité
"supposée", je réponds qu'elle
n'est jamais "supposée" que par les
gens qui sont encore certains d'appartenir à
une seule... Je crois personnellement que l'homo
sapiens sapiens à plus besoin de nommer
les cadres qui la définissent dans son groupe
d'appartenance que sa sexualité
ne l'éprouve lorsqu'on la voit faire si peu de
cas de l'actualité des moeurs
de l'espèce qui l'abrite. La sexualité
n'est pas une norme NF d'étanchéité
et encore moins le mariage que l'on nous oppose pour
ces deux personnages. L'autre jour j'écrivais
que si
notre peau
était aussi étanche que nos orientations
sexuelles étaient certaines, nous aurions tous
de l'eau dans les poumons et du shampooing
derrière les yeux. Non, ce qui m'intéresse
ici ce-sont les vocables "unir" "réunir"
"aimer". Ces mots sont ceux du massage.
Unir le corps, réunir ce que nous laissons se
disperser de nous dans la ville et enfin aimer toucher
un des points de fusion du sens
qui va au-delà d'une communication tégumentaire. Se comprendre autour
d'un sujet, par-delà la sexualité, la
nudité d'un corps, la relative fraîcheur
de l'instant, c'est comprendre.
Parmi
les formes d'homosexualité, il y en a une que
je n'ai lu nulle part les concernant et dont la pratique
n'était pourtant pas rare en tout cas au sein
des familles royales pour conserver la qualité
du sang, l'inceste. Il est ainsi envisageable que les
deux frères l'aient été par le
sang ou par l'adoption et qu'une amitié sexuelle
se soit faite jour. On sait par exemple qu'Hatchepsout
a épousé
son demi-frère Thoutmôsis
II .
Illustration
du photographe ©1999 Greg Reeder
Il y a un autre
élément d'envergure sur lequel il faudrait
travailler mais je n'ai pas les qualifications requises
pour le faire, juste l'intuition à peine nécessaire
à sa désignation, pourtant, ne comptez
pas sur moi pour laisser passer un pareil détail.
Khnoum
insuffle
la vie, l'énergie vitale par le Ka
alors qu'en Asie
cette énergie
est désignée sous le terme de Ki.
Il s'agirait ici de développer et peut-être
aurions-nous, sinon la source de ce mot en tout cas
une parenté d'énergie fabuleusement intéressante
à déployer.
La "Tombe
des coiffeurs"
Dans
l'histoire moderne des publications sur la coiffure,
nombre d'entre-elles stipulent l'utilisation du massage parmi les
soins du cuir chevelu. Rien ne nous dit que les anciens
égyptiens le pratiquaient corrélativement
à cet art, mais ce qualificatif n'en est pas
moins associé, sinon une corporation, en tout
cas à des hommes répondant au titre honorifique
de "Superviseur des manucures du palais royal". On peu d'ailleurs
en déduire que s'ils ont souhaiter l'afficher
en façade de tombeau, c'est que le statut social
correspondant devait être des plus prestigieux
ne serait-ce que pour construire pareil monument. Il
est déjà particulièrement saisissant
de voir à une si lointaine époque mentionner
le terme de manucure, pourtant, il semble contenir dans
ses attributions celle de la coiffure et il serait fort
étrange que le massage ait échappé à
leurs casquettes de gardien des corps royaux. Parmi
les rapprochements possible, le savonnage de la tête
déduit de sa nécessité hygiénique
constitue bien un massage ; le plaisir du peignage ne
lui est pas non plus complètement étranger.
Le massage fut pratiqué en Égypte,
ce n'est pas la pratique que l'on remette en doute dans
cette région mais son utilisation à cette
période car son emploi est avéré
dans des textes anciens comme nous le rappelle
Estradère.
En mai 2010 je vous avez recopié
le texte intégral de sa thèse Du massage de
1863 TDM
avec tous les liens hypertextes afférents, et
page 11
il écrit
« D'après Alpinus,
les Égyptiens se servaient aussi du massage. »
voir aussi p. 46/47
(De Medicina Egyptiorum 1591 TDM ). Non, l'interrogation doit se poser, dynastie
par dynastie, règne par règne. C'est comme
en astronomie, dès que l'homme trouve une étoile
il l'étudie, il en veut des photos et ensuite
y aller, c'est la nature.
Superviseur
des manucures du palais royal
Mais
que regroupe cette activité de "Superviseur
des manucures du palais royal" ? Ce
n'était pas qu'un titre, celui-ci correspondait
aussi à une fonction. Ils étaient nécessairement
attachés à la maison royale, ainsi, ont-ils
eu sous leurs ordres tout l'aréopage que constitue
le personnel préposé à la toilette
quotidienne, aux bains, aux soins des cheveux, à
l'habillement réservé au pharaon et de
ses proches, si tant est d'ailleurs qu'ils aient exercé
ensemble. En effet, en l'absence de date d'inhumation
il est aussi permis d'envisager que l'un soit mort avant
l'autre et que par reconnaissance, par tradition, ou
plus probablement par déclenchement des mécanismes
de la charge héréditaire, le frère
ait pris la suite à la même fonction héritant
du même titre. Si la direction bicéphale
été avérée, frères
ou pas, peut-être n'ont-ils pas exercés
sur les mêmes sites ou en tout cas dans les mêmes
appartements, que l'un ait été spécialement
attaché exclusivement au Pharaon et le deuxième,
le plus jeune, à sa famille élargie, ou
encore qu'ils aient grimpés les échelons
progressivement et se soit rencontré sur place
en devenant amant. On peut se poser raisonnablement
la question, le Pharaon partageait-il son personnel
avec les membres de sa famille ? Et cette famille située
au sommet de l'échiquier du pays, aurait-elle
admis être traitée par un personnel sans
direction ? L'organisation pouvait-elle être manager
par un seul homme ? Quelle meilleure équipe pouvait-on
avoir en en confiant la charge à deux frères
et/ou deux amants ? L'homosexualité
dans ce milieu, même s'ils étaient mariés
pouvait représenter une forme de garantie de
moeurs.
sociales,
religieuses. Ici nous quittons la VIe
dynastie
et descendons à la Ve
nous enfonçant toujours plus profond dans les
strates de l'histoire jusqu'à ce que nous atteignons
enfin le roi Niousserre
, 6ème
roi de la Ve
dynastie (2460-2430)
ou au plus tard Menkaouhor -2389 à -2381.
Contrairement aux autres caveaux nous ne disposons pas
de bas-relief
mais des bribes de textes et de ce Titre.
Le
vestibule du mastaba
Dès que les portes métalliques
de l'entrée nord sont franchies nous arrivons
sur un vestibule dont le mur sud visible de l'extérieur
à l'origine, présente Les
tables d'offrandes
et La formule d'offrande qui contient
mention de manucures.
La formule d'offrande (paragraphe emprunté avec autorisation
à http://www.osirisnet.net de Thierry Benderitter) Sous
cette scène se trouvent trois lignes de texte
; les deux lignes du haut se lisent de gauche à
droite. La ligne du milieu est écrite de façon
symétrique à partir du milieu, elle contient
les noms et titres de Niankhkhnoum
à droite et de Khnoumhotep
à gauche. À chaque extrémité
le défunt est montré debout avec sa canne
de fonction. Le texte était prévu
pour être récité par des prêtres
funéraires, par un membre de la famille, voire
par un passant ; il fournit une liste de jours de fêtes
ou le culte doit être accompli. Rituellement,
c'est le pharaon régnant qui intercède
auprès du dieu (le plus fréquemment Osiris
ou Anubis), afin obtenir pour le défunt toute
"bonne chose pure" que puisse désirer
un "Bienheureux" dans l'autre monde; l'autorité
royale est l'intermédiaire obligé entre
l'individu et la divinité.
Le
texte se lit ainsi : "Offrande que le
roi offre à Anubis, qui est dans ses bandelettes,
qui préside à la Nécropole, afin
qu'il accorde une tombe dans le cimetière de
l'ouest, à un âge avancé, aux deux
seigneurs honorés par le grand Dieu (Osiris).
Offrande invocatoire de pain, bière, viande et
gibier. À la fête de Thot, à la
fête Ouag, au commencement de l'année,
à la fête de Sokar, à la grande
fête, à la fête de la flamme, à
la fête de la préparation de la flamme,
à la fête de la procession de Min, à
la fête du mois Sadj, à la fête du
mois, la fête de mi-mois et à toutes les
fêtes, et à chaque jour de chaque saison
de l'année. Pour le superviseur des manucures du palais, le confident
du roi et conseiller privé honoré par
le grand dieu, Khnoumhotep ; et pour le superviseur des
manucures du palais, le confident du roi et conseiller privé,
honoré par le grand dieu, Niankhkhnoum."
Ainsi
donc, sur ce bandeau avons-nous l'expression d'une fonction
inscrite ici dans une optique sacerdotale dont un des
attributs à pu être le massage.
La
première chambre : manucures et pédicures
publiques.
Il
s'agit d'une pièce extrêmement travaillée
et colorée à laquelle on accède
par une porte ouverte dans le mur nord pour y entrer
et deux autres pour la quitter afin de s'enfoncer un
peu plus dans la tombe. Elle mesure approximativement
1,8 m nord-sud et 3,6 m est-ouest, sa hauteur est d'un
peu moins de 4 m.
Lorsqu'on
y entre on se retourne afin de faire face à la
scène qui nous intéresse telle que ci-dessous.
De fait, ce panneau, de part la présence du passage
se divise en trois parties formant trois jeux de registres
distincts. Le pan le plus étroit à gauche
de notre face-à-face, un deuxième qui
court comme un fronton et troisième qui retiendra
toute notre attention sur le côté droit
(est), approximativement deux fois plus large que le
gauche.
Ci-dessous, détail du bandeau de la
1ère chambre.
Description
du registre de la 1ère chambre (à
notre droite quand on lui fait face) Cette
portion de mur, nous l'avons dit, est diminuée
de sa partie haute qui forme un bandeau indépendant
contenant son propre groupe de registres. Rappelons
qu'un registre est une séquence informationnelle
qui, ici, représente un thème. Je ne traite
quant-à moi, que la partie prestative que constitue
la manucure
et la pédicure
dans les aspects massoïdes intrinsèque
à leur pratique et ce qui peut permettre de passer
des deux premiers au second en posant les questions
qui me semblent être de nature à isoler
ce qui s'en rapproche le plus à cette époque
du règne de Niousserre
, (-2460-2430).
Pour le reste, je vous laisse consulter le travail très
complet que Thierry Benderitter nous livre sur son site
http://www.osirisnet.net,
tout semble y être répertorié scrupuleusement.
Donc,
la partie droite commence à hauteur de porte
et contient cinq sous-registres, probablement qualifiés
comme tels par Thierry Benderitter en raison de leur
moindre ampleur. Nous partons du haut vers le bas. Les
quatre premiers ont ceci d'étonnant qu'ils contiennent
des scènes particulièrement originales,
qui se déroulent sur la place publique, ils ont
sensiblement la même hauteur sachant que celui
qui va nous occuper est celui du haut, juste sous le
grand bandeau principal. Le cinquième, près
du sol mesure le double des autres.
Sur
ce montage ci-dessous je vous propose la superposition
de cette très émouvante scène quotidienne
figée dans la tombe de deux manucures
et son négatif que quelqu'un de scrupuleux à
pris soin de rédiger nous permettant ainsi de
nous y retrouver. Je vous ais lié les deux vues
par des flèches afin que cela prenne sens.
•
Ce bandeau présente une scène qui a du
être très familière aux défunts,
avec des manucures,
pédicures et barbiers
exerçant ici non pas dans une scène d'intérieure
mais en plein air, au marché. De gauche à
droite, le premier binome correspond à un rasage
des jambes,
le second à une tonte du crâne, le troisième
m'échappe ou me confine à ma lubricité
habituelle, le quatrième, fig. B se fait raser
la barbe, le cinquième fig. C se fait couper
les cheveux mais c'est vrai que l'on a du mal à
imaginer qu'un tel angle ne soit pas celui d'un massage des épaules.
À
droite, les deux couples de circonstance immortalise
une manucure
et une pédicure.
fig. D, la représentation rare d'un homme assis
de face, jambes croisées, regardant l'observateur,
tandis que sa tête est tournée vers son
manucure. Pendant ce temps, un scribe attend patiemment
son tour. La fig. E implique une pédicure et
vous remarquez juste au-dessus, la griffe et l'oeil
de la profession.
Arrêtons-nous
un instant sur cette scène. Ce qui est amusant
c'est que nous avons une sorte de portrait de personnage
assis tenant un portait de personnage assis tenant un
portait... Le manucure royal mentionnant son titre de
manucure royal partout dans sa tombe jusqu'à
la représenter via une scène de manucure
populaire.
Bon,
la scène ci-contre que je vous ais
exhumé n'est pas d'Égypte
mais de Chine et probablement
de la fin du 19eme siècle mais elle
illustre bien ces scènes d'hygiène
de rues. Dans certains marchers parisiens,
il n'est pas rare de tomber sur un stand
de massage ou une tresseuse africaine. |
|
La
question est, est-il envisageable que des
masseurs
de bien-être,
peut-être des thérapeutes
soulageant par la pression
aient exercés sur ces lieux de commerce
ou dans des quartiers dévolus à
la médecine
? Les prêtres-médecins
ont-ils utilisé cet art à
cette époque ?
Primitivement
l'art de la manucure est essentiellement
la coupe des ongles mais
dès quelle se raffine le massage
prend nécessairement le relais. Ces
populations étaient très manuelles
et devaient avoir des problèmes de
peau, d'articulations
que le climat aride devait accentuer ? Bien
des pays africains n'utilisent-ils pas du
beurre de karité
justement pour l'assouplir ?
La
pédicure est le soin du pied qui devait
être extrêmement sollicité
à ces époques où nombre
d'hommes et de femmes marchaient sûrement
pieds-nus. Peut-on envisager traiter la
plante pieds
asséché par le sable, la chaleur,
les travaux extérieurs s'en l'emploi
d'huiles, d'onguents appliqués
par gestes circulaires,
insistant sur une peau épaisse sans
caractériser un massage ?
Dioscoride Anazarbei
est un proche voisin, né dans l'actuelle
Turquie il sera
entre autre un botaniste
grec de renom
et dans son De
re Medica, dont
nous possédons un exemplaire de 1543
(latin)
* l'huile
y ait traitée comme une reine et
utilisée pour la friction même
si nous sommes 40 ans après J.-C..
Au
sein de la noblesse égyptienne et
au regard du raffinement extrême des
vêtements, de la toilette, peut-on
être sérieusement savonné
(même si le savon devait être
pour eux le natron )
sans que celui-ci constitue un massage
primitif dont le seul plaisir du masso-passage
de la main invite
à ne pas attendre le prochain ? L'huile
était elle bien connue, hydrate-t-on
un corps sans le masser,
sans qu'un mouvement plus fort qu'un autre
se combine à une expérience
nouvelle de sensations ?
–
Le mur Est contient un grand texte en douze
colonnes verticales. À sa droite,
les deux propriétaires de la tombe
sont assis côte à côte,
Niankhkhnoum
devant et Khnoumhotep
derrière. Leur Titre est à
nouveau cité.
–
Le passage vers la cours y fait aussi mention
sur le mur Nord.
–
Le second vestibule, idem sur les
deux piliers latéraux de l'entrée
ci-contre.
–
Sur le mur Est, idem
–
Sur le mur Sud, idem |
|
L'anti-chambre, (paragraphe
emprunté avec autorisation à http://www.osirisnet.net page 4 de Thierry Benderitter)
«
C'est la première des pièces creusées
dans la roche que précède un vestibule
donnant lui-même sur une cours intérieure.
D'une hauteur de 2,05 m, et d'une largeur de 2,25 m,
elle a une longueur de 7,6 m. Par rapport aux autres
parties construites, le plafond paraît soudain
extrêmement bas. Il n'y a de décoration
que sur 1,25 m de hauteur, au-dessus d'une bande non
décorée de 0,8 m.
Dans
un premier stade de construction, la pièce se
terminait probablement à l'emplacement de ce
qui a été ensuite la double entrée
vers les chapelles d'offrande.
Sur
le mur Est - section Nord, est délimitée
par Khnoumhotep (debout à gauche) et Niankhkhnoum
(assis à droite)
•
Khnoumhotep,
à gauche est accompagné par son aîné,
Ptahshepses, qui tient la canne de son père ;
à nouveau il apparaît nu (comme sur le
vestibule d'entrée de cette pièce). Derrière,
un serviteur tient un parasol a long pied au-dessus
du défunt.
•
Niankhkhnoum
est installé sur une litière portée
par six serviteurs, avec au milieu d'eux un nain nommé
Khednes. Le nain est nu et il porte un coffre à
vêtements sur ses épaules.
Deux
hommes précèdent les porteurs, un barbier,
puis un prêtre funéraire, avec un chien
en laisse. Ce chien un sloughi (?), semble être
le chien favori du défunt, il est appelé
Hekenen. Derrière Niankhkhnoum trois hommes superposés,
celui du milieu est nu et porte un sac sur ses épaules,
ce qui indique un rang inférieur parmi les serviteurs.
Les deux autres sont prêtres funéraires,
celui du haut étant aussi manucure
et l'autre aussi barbier. »
Ici
donc, mur Est - section Nord, nous avons un troisième
intervenant également manucure.
–
Mur Est- section Sud «
• Niankhkhnoum est à l'extrémité
Sud. Il est accompagné par "son
fils, le juge et scribe, Hem-ra" , qui a
sa petite taille habituelle et tient la canne de son
père ; bizarrement, il est nu. A droite un
homme debout lit un grand rouleau de papyrus et comptabilise
les travaux. L'inscription entre Niankhkhnoum et les
trois registres du haut se lit : "
Examen de l'ensemble des travaux par le superviseur
des manucures du palais, Niankhkhnoum".
»
La
joute des bouviers, des barbiers et manucures
Mur Ouest – section Nord
Encore
une fois, pas de certitudes pour que les manucures du
palais royal de Niousserre
, _6ème
roi de la Vème dynastie (-2460-2430) av. J.-C.
_ aient put pratiquer
des massages
mais tout-de-même de très fortes probabilités
compte tenu que ce qui n'est pas avéré
reste étayé par de nombreux recoupements
qui nous en rapprochent.
Sur
cette scène, nous assistons à une sorte
de joute peut-être poste-funèbre avec les
amis de retour de l'enterrement mais ce qui la rend
intéressante au vue de notre mission c'est qu'il
est précisé qu'il s'agit de bouvier, de
barbier
et de manucure.
L'intérêt
c'est que dans son aspect belliqueux se
trouve une autre forme de massages thanato-morbides.
Un des synonymes de bagarre est massage,
lorsque deux personnes se-sont battues on
dit qu'elle se sont massées, voir
Les gestes thanato-morbides...
C'est fascinant de voir des hommes préposés
au soin des ongles entrer
dans une pseudo-rixe qui constitue
elle-même un massage. |
|
La
fausse porte de Niankhkhnoum
• Entre les deux jambages, une fausse entrée
dessert le serdab. Le rouleau est inscrit de son nom,
avec en dessous : "le superviseur
de manucures du palais, confident du roi, Niankhkhnoum".
La fausse porte de Khnoumhotep •
Le linteau au-dessus porte le même texte, cette
fois pour Khnoumhotep, débutant à l'extrémité
droite et se terminant au centre. • L'inscription
à droite de la porte est différente de
celle à gauche de la porte de Niankhkhnoum :
"le roi donne une offrande,
afin qu'il puisse se promener sur les beaux chemins,
sur lesquels le bienheureux se promène, (à
savoir) le superviseur de manucure du palais, Khnoumhotep".
•
Entre les deux montants, une fausse entrée vers
le serdab, pour que le défunt puisse revenir
vers les vivants. Son nom est inscrit sur la petite
ronde bosse, avec au-dessous : "le
superviseur des manucures du palais, confident du roi, Khnoumhotep".
L'accolade
finale
(paragraphe
emprunté avec autorisation à http://www.osirisnet.net page 4 de Thierry Benderitter)
« Entre les deux fausses portes, les deux défunts
s'embrassent. Cette fois, les têtes sont éloignées
l'une de l'autre. Tous deux ont leurs cheveux naturels,
portent un grand collier, et un pagne avec une boucle
de ceinture. Niankhkhnoum est à gauche, face
à son frère, dont il tient l'avant bras
gauche avec sa main gauche. Khnoumhotep a son bras droit
derrière le dos de Niankhkhnoum et sa main droite
sur l'épaule droite de son frère.
Au-dessus, deux colonnes, avec noms et titres en très
beaux caractères en relief (vue
125) : "le manucure
du roi, le superviseur des manucures du palais, le confident
du roi, celui que son seigneur aime, ........".
»
Voilà,
j'ai tenté par ce papier de spécifier
la place supposée du massage dans ce nouveau
mastaba et il reste un extraordinaire travail à
faire sur l'utilisation de l'huile, des onguents dans
l'Égypte
ancienne.
Remerciements :
Voilà, je remercie Thierry Benderitter et son
site http://www.osirisnet.net
qui m'a permis de puiser des informations et images
afin d'illustrer mon travail et je voudrais en profiter
pour saluer l'intérêt de ce bio-top culturel,
de ce savoir épiphyte où l'un vient
se nourrir de l'autre sans nuire à personne ou
s'attribuer des textes qui ne seraient pas les siens.
Cette page est en quelque sorte le focus thématique
de page-maîtresse de laquelle j'ai extrais ce
qui n'était pas de mon domaine, l'égyptologie
pour développer la partie manucure/massage qui n'est
pas du sien.
– Richard-Alain Jean
qui s'est vraiment très gentiment rendu disponible
et je renvoie vers son ouvrage À
propos des instruments médico-chirurgicaux métalliques
égyptiens conservés au musée du
Louvre, Ed. Cybele, Paris,
2012 TDM ,
je forme des voeux pour cette publication rejoigne les
rayons de la bibliothèque du CFDRM au vu de l'intérêt
qu'il a constitué pour l'élaboration de
ce travail.
Sources
– Le Mastaba de Niankhknoum
et Khnoumhotep, par Thierry
Benderitter et son site http://www.osirisnet.net
– À propos des instruments médico
-chirurgicaux égyptiens, par Richard-Alain JEAN
Ed. Cybele, Paris, 2012 TDM
– La mère, l'enfant et le lait en Egypte ancienne
par Richard-Alain
JEAN et Anne-Marie
Loyrette, Éd. L'harmattan 2010 TDM
Sources CFDRM sur les traces de massages en Égypte – Dictionnaire
des Noms propres http://www.cfdrm.fr/Noms_propres_Lettre_E.htm#Egypte – Estradère,
Du massage
de 1863 TDM page 11, « D'après
Alpinus, les Égyptiens se servaient aussi
du massage.
» voir aussi
p. 46/47.
– Alpinus
De Medicina Egyptiorum 1591 TDM
pages 11,
25,
27
et 47
– Claude-Étienne Savary, Lettres sur l’Égypte de
1785 en 3 volumes TDM –
Marcel Jousse, L'anthropologie du geste, -
La manducation
de la parole, Ed. Gallimard 1975,
Sites &
blog
Profil facebook
de : Richard-Alain
JEAN https://www.facebook.com/medecine.egyptienne ; http://medecineegypte.canalblog.com Cabello Alain https://www.facebook.com/alain.cabellomasseur CFDRM
de Paris : Observatoire des massages https://www.facebook.com/CFDRM Sites web : Thierry
Benderitter :
http://www.osirisnet.net/mastabas/niankhkhnoum_khnoumhotep/niankhkhnum_khnumhotep_05.htm http://www.cfdrm.fr CFDRM
de Paris : http://www.cfdrm.fr/ Cabello
Alain http://www.cfdrm.fr/CV_Cabello_Alain.htm
Alain
Cabello vendredi 5 juillet 2013 |