Restitution de textes :
(Partielle & en cours) par Alain
Cabello, commencée le : samedi 13 octobre
2012 et terminée le : vendredi 17 novembre 2017, 17:48.
Je venais de terminer ce jour, après plusieurs mois de travail,
la mise en ligne et en lien
du masso-contenu de la Cinésiologie de 1857 par
Dally
et poursuivais avec le magnifique travail fait par Émile
Littré
1801-1881, à la demande de l'éditeur Baillière
et dans lequel il rassemblera de 1839-1861 1ère Ed. ce
qu'il appelle les collections Hippocratiques, ensemble disparate
de textes grecs écrits par le maître (quand ils sont
de lui) en ionien
,
un dialecte traduit plus ou moins avec succès en grec classique
puis en latin par divers auteurs qui le déformeront au file
des siècles pour finir par diverses traductions en français,
tout en devant faire la part de ce qui était effectivement
d'Hippocrate de ce que l'on suppose être de lui et de ce qui
sera emprunté à ses prédécesseurs. 22
ans de travail pour cet homme qui parlait le latin, le grec, l'italien,
l'allemand, l'anglais ainsi que de bonnes connaissances en sanscrit
sans oublier des études de médecine qu'il terminera
sans pour autant aller jusqu'à la thèse puisqu'il
ne voulait pas exercer mais qui lui seront d'un immense secourt
pour ce travail basé sur l'histoire médicale.
Selon
Pierre Theil
p. 15 t.1. Littré se serait donc basé sur «
...la célèbre édition grecque de Janus
Cornarius,
imprimée à Bâle par Forben en 1538 (Cornarius
publiera en outre, en 1545, une traduction latine d'Hippocrate),
l'une des plus parfaites du XVIe siècle avec celle de Foes
(1595). »
Le
CRDRM de Paris, à la chance de
posséder ces fameuses Oeuvres complètes d'Hippocrate
par Littré, en première
édition (1839-1861), en 10 volumes avec le texte grec
en regard. Ce fac simile
de 1979 à 1989 par Pierre Theil est raccourci
de l'original grec et de ses notes philologiques . Il va s'en dire que si ces notes abordent
le massage, elles seront alors restituées.
André Pecker qui nous présente le personnage
en début d'ouvrage et datant de 1979 comme la meilleure qui
ait été faite depuis.
Cadre
de travail
L'objectif
est de restituer, au bénéfice de la communauté
des gens du corps, nous les masseurs-aux-pieds-nus, les non
diplômés une bonne fois pour toute, la place définitive
et consultable du massage
chez Hippocrate. Ainsi, afin de faciliter la navigation entre l'édition
de Littré et le fac simile de Theil, je vous restituerai
les passages référencés avec les deux paginations
correspondantes enrichies d'un hypertexte.
Tout
ce qui me semblera de nature à intéresser le CRDRM de Paris sera méthodiquement
redistribué sur son site Internet ; l'ensemble des entrées
sur le massage vous est présenté sur la fiche
technique ci-dessous avec en sus la collation
si cela le nécessite des Noms propres cités par Hippocrate
ou Littré ainsi que la bibliographie des ouvrages qu'ils
pourraient mentionner.
Les
attendus du massage.
Les attendus du massage résumé
du tome II. Hippocrate
et le massage. Vous trouverez ici un résumé
de tout le masso-contenu
disponible dans cet ouvrage.
Résumé
et Conclusion
Développement
exégétique
1re entrée
dans le tome 2 : pages 39/41 & 43 dans le
Traité des airs, des eaux
et des lieux du corpus hippocraticus : "aussi les enfants calculeux
frottent la verge et
la tirent, croyant que c'est là ce qui
opère l'émission d'urine." "Les
filles ne sont pas aussi sujettes que les garçons
à la pierre ; chez elles l'urèthre est
court et large, de sorte que l'urine est page
43 expulsée facilement ; on ne les voit point
comme les garçons se frotter les
parties génitales,..."
2e entré
page 365
paragraphe 18 tome
II du traité Du régime dans les maladies
aiguës c'est
le bain qui est abordé dans son utilité
et ses contres-indications selon la maladie, puis il
écrit : "Il vaut mieux ne point faire d'onction détersive
sur le corps, et, si l'on en fait, la substance p. 367
que l'on emploiera sera chaude, et étendue d'une
beaucoup plus grande quantité d'eau que dans
l'état de santé ; pendant l'onction, on
arrosera le malade d'une assez grande quantité
d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt après.
Il faut aussi que le malade n'ait que peu de chemin
à faire pour aller à la baignoire, et
qu'il puisse y entrer et en sortir facilement. Celui
qui prend le bain, doit être paisible, et ne rien
faire par lui-même, mais il laissera les autres
l'arroser et le frictionner.
...on se servira, pour le sécher, d'éponges
au lieu de brosses,
et l'on oindra
d'huile le corps avant qu'il soit très sec."
3e entrée
page 463
paragraphe 11 tome
II du Du régime dans les maladies
aiguës le massage est conseillé
contre les douleurs de côté survenant dans
les péripneumonies
ou les pleurésies
nous lisons "Quant aux autres douleurs
de côté, rien n'empêche d'y appliquer
des fomentations
et emplâtres de cire ; on frottera,
avec de l'huile
chaude, les jambes
et les lombes,
et on les oindra page
465 avec de la graisse.
On recouvrira les hypochondres
jusqu'aux mamelles
avec de la graine de lin."
4e entrée
page 471
paragraphe 14 tome
II au sujet du tétanos "...on fera boire
au malade du vin fort de Crète ; on lui donnera
à manger de la farine cuite, on l'oindra et on
le frottera avec un cérat,
et, après lui avoir baignée les jambes dans un vase plein d'eau chaude, on les lui
enveloppera jusqu'aux pieds; on enveloppera de même
les bras jusqu'aux doigts, et
le dos depuis le cou jusqu'aux
hanches, avec une toile cirée, de manière
qu'elle s'étende page
473 jusqu'au côté
extérieur du corps ; par intervalle, on fera
des fomentations avec des vases de terre remplis d'eau
chaude ; et, après avoir recouvert d'un linge le
malade, on le tiendra couché." (C'est presque
la description de la friction en manteau)
5e entrée
page 479
paragraphe 18 tome
II concernant les régimes : "Ceux qui n'ont
pas l'habitude de déjeuner, s'ils déjeunent,
éprouvent de la surcharge dans l'estomac, de
la somnolence et de la plénitude ; s'ils dînent
par-dessus, le ventre se dérange ; il convient,
dans ce cas, de prendre un bain et de dormir, puis,
après le sommeil, de faire une longue promenade
à pas lent ; s'il y a une selle, on dînera,
et on boira moins de vin et moins trempé ; s'il
n'y à pas de selle, ont oindra le corps à chaud ; ..."
6e entrée
page 495
paragraphe 19, tome
II du Du régime dans les maladies
aiguës où
l'onction
huileuse est préconisée pour lutter contre
le choléra sec (sans émissions
de liquides) : "On lui fera
prendre un lavement chaud, et aussi gras que possible
; on lui fera des onctions
huileuses les plus abondantes, on le mettra dans l'eau
chaude ; on l'étendra dans la baignoire,
et on lui fera des affusions
chaudes avec lenteur;..."
7e entrée
page 511
paragraphe 25, tome
II, : "Ce qu'il y a de plus efficace, est de faire
faire des promenades ; il faut que le malade se fasse
de douces frictions,
afin d'assouplir le corps ; s'il est alité, d'autres
le frotteront,
Si la douleur siège au-dessus du diaphragme,
on mettra souvent le malade sur son séant, on
le laissera couché aussi peu de temps qu'on le
pourra, et assis, on le frottera
longtemps avec beaucoup d'huile
chaude. Si la douleur occupe le ventre au-dessous
du diaphragme, il est utile qu'il reste couché,
qu'il ne se donne aucun mouve- page 513 ment,
et qu'on ne lui fasse rien autre chose que des frictions."
8e entrée
page 513
paragraphe 26, tome
II, du Du régime dans les maladies
aiguës : "Potion pour un hydropique
: Prenez trois cantharides ,
ôtez-en la tête, les pieds et les ailes,
broyez-en les corps dans trois verres d'eau (0, litre
135) ; lorsque celui qui a bu ce médicament souffre,
on lui fait des onctions huileuses, puis des
affusions chaudes ; la potion doit être bue à
jeun, puis on mange des pains chauds avec de la graisse."
9e entrée
page 517
paragraphe 29, tome
II, parmi les divers prescriptions contre les hémorrhoïdes : "Ensuite, qu'il se livre [le patient] aux exercices
gymnastiques,
et qu'il essuie la sueur ainsi provoquée ; dans
le gymnase qu'il
se fasse frotter,
et qu'il lutte dès le matin ;..."
10e entrée
page 521
paragraphe 32, tome
II avec un étonnant exemple de massage oculaire
: "Prenez des scories de cuivre lavées,
pétrissez-les avec de la graisse, comme de la pâte non humide, broyez
le tout ; humectez avec du jus de raisins non mûrs
; faites sécher au soleil, humectez de nouveau
jusqu'à consistance d'onguent. Lorsque cette préparation est redevenue
sèche, pilez-la finement à sec ; frottez-en
les yeux, et mettez-en dans les angles oculaires."
11e entrée
page 523
paragraphe 34, tome
II : "Contre les fortes
douleurs des yeux. Prenez
une drachme, (3,gram.
24) de colcothar , autant de raisin ; lorsque cela se sera
digéré pendant deux jours, exprimez ;
pilez de la myrrhe et du safran ; mêlez-y du moût
de vin et faites digérer au soleil ; vous oindrez avec
ce médicament les yeux douloureux. Conservez-le
dans un vase d'airain."
12e entrée pages 39/41 & 43 dans le Épidémies
premier et troisième livre
Résumé
et Conclusion
– A venir. |
Présentation
par Alain
Cabello
Hippocrate,
un trait-d'union de sang mêlé
En
effet, tout ce qui nous reste d'Hippocrate ne doit pas être
vu comme les Oeuvres complètes modernes d'un auteur dont
on restitue scrupuleusement les textes, c'est pour cela que l'on
parle de corpus
hippocraticus, car tout ce qui s'y trouve n'est pas de
lui. C'est un aggloméra de réflexions philosophico-médico-religieuses
diverses parfois antérieures à lui ou prolongées
par sa descendance, avec des fautes, des manques, des ajouts par
des traducteurs ou des moines-copistes
distraits ou pleins d'imagination. Certains de ses livres furent
rassemblés ou redécoupés, enrichis de notes
parfois sans aucun lien avec le titre proposé ou avec le
contenu. Pierre
Theil nous rappelle d'ailleurs que la
notion de livres
ainsi que celle de bibliothèque au Veme
siècle avant J-C n'avait rien à voir avec celle codifiée
que nous connaissons aujourd'hui. Émile
Littré
à donc redistribué certains de ces ouvrages antiques
pour se rapprocher de l'oeuvre originale comme par exemple le Livre
des Epidémies. Pour savoir ce qui est d'Hippocrate de ce
qui ne l'est pas, reportez-vous au fac
simile de l'édition Association Médicale
d'Action Culturelle et Artistique de 1979
à 1989 (en 4 tomes) page 107.
L'autre éléments à noter c'est qu'il
ne semble pas qu'il y ait eu de nouvelles découvertes de
textes attribués à Hippocrate depuis le début
et jusqu'à l'édition de Pierre Theil en 1989. Les
textes de cette époque sont rares et si Hippocrate a surnagé
alors que tous les autres ont disparu, c'est probablement parce
que sa déscendance fut également médecin pendant
plusieurs génération et que la bibliothèque,
autant dire, l'amas informe de rouleaux
sans titres ni même de noms d'auteurs retranscrit à
l'économie sur du papyrus eut juste le temps d'être
remis à la bibliothèque
d'Alexandrie -288-642. Le prestige
de ce rare auteur de l'ancienne école eut donc le temps d'être
recopié avant qu'elle-même ne brûle.
Paul
d'Égine passe pour être le
dernier des médecins grecs classiques.
EO de Littré.
Tome
1er
Oeuvres
d'Hippocrate
Volume II pages de I à LV &
1 à 717
traduites
par Émile Littré. Voir fac simile.
Ici je vais activer mon travail et renoncer
à référencer chaque Titre d'ouvrage
rencontré. Entrée sur le massage ? A préciser.
–
Avertissement : pages V/XLVIII Addenda et corrigenda
XLVIII/LV
–
Traité
des airs, des eaux et des lieux, Argument (par
Littré). Pages 1/10 puis le Traité d'Hippocrate
lui-même pages 12/93 Fac simile t. 1 :
p. 138/162
par Littré lui-même. (p. 13 mention aux "abonnés aux
exercices du corps").
–
Le
Pronostic, commence par l'Argument (de
Littré) pages 94 à 109, puis le Traité
d'Hippocrate
lui-même de la page 110/191
Fac simile t. 1 : p. 163/182
par Littré lui-même.
(Pas de masso-contenu)
–
Du
régime dans les maladies aiguës,
commence par l'Argument (de Littré) pages
192 à 222, puis le Traité lui-même
de la pages 224 à la 377 + l'Argument
explicatif à destination de l'appendice qui suit
de page 378 à la 393 et enfin l'Appendice
(qui n'est pas d'Hippocrate ou composé de notes
de lui) pages 394 à la 259. Fac
simile t. 1 : p. ....
–
Épidémies
premier et troisième livre, commence
par l'Argument (de Littré) pages 530 à
593, la bibliographie de Littré p.p. 594/597,
vient ensuite le Traité page 598 jusqu'à
la fin du second tome page 717
–
Table, page 719.
Résumé, Littré p. 192 :
"Ce traité n'a nullement pour objet d'exposer
la thérapeutique des maladies aiguës, il
se borne à traiter un seul point de cette thérapeutique,
à savoir le régime des malades."
Médecine préconisée : saignée,
ptisane d'orge, vin, hydromel, oxymel, eau et bains.
- P. 196 ce traité et celui des Pronostic "...se
prêtent une lumière mutuelle." et,
concernant le passage des bains, il serait considéré par Galien et
les commentateurs autorisé comme postérieur
à la mort d'Hippocrate.
(Même réflexions page 214 "Le Pronostic a,
on vient de le voir, une connexion certaine avec le
Du régime dans les maladies
aiguës...[qui] a des
rapports avec le traité de l'Ancienne
médecine."
- Page 202 tome 2 "On voit que la différence
entre Hippocrate et les Cnidiens... [c'est] que les
uns décrivent des symptômes tels qu'ils
les aperçoivent, sans chercher quelle peut être
l'unité de la maladie ; l'autre cherche cette
unité, et, négligeant les symptômes
qui lui paraissent n'y pas mener directement, il recueille
seulement ceux dont il attend un enseignement utile..."
- Page 209, toujours dans les Arguments de Littré, nous avons une entrée
sur la gymnastique.
- Page 365
paragraphe 18 c'est le bain qui
est abordé dans son utilité et ses contres
indications selon la maladie puis il écrit "Il
vaut mieux ne point faire d'onction détersive
sur le corps, et, si l'on en fait, la substance p. 367
que l'on emploiera sera chaude, et étendue d'une
beaucoup plus grande quantité d'eau que dans
l'état de santé ; pendant l'onction, on
arrosera le malade d'une assez grande quantité
d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt après.
Il faut aussi que le malade n'ait que peu de chemin
à faire pour aller à la baignoire, et
qu'il puisse y entrer et en sortir facilement. Celui
qui prend le bain, doit être paisible, et ne rien
faire par lui-même, mais il laissera les autres
l'arroser et le frictionner.
...on se servira, pour le sécher, d'éponges
au lieu de brosses,
et l'on oindra d'huile le
corps avant qu'il soit très sec."
Noms
propres cités dans les oeuvres d'Hippocrate ;
Noms propres cités par Hippocrate ; Noms
propres cités par Littré ;
Bibliographie citée par Littré
dans ce volume
des Oeuvres complètes d'Hippocrate : Chacun des
Noms propre répertoriés plus haut renvoient
dans leur grande majorité à des ouvrages
mais ci-dessous je ne cite que les noms associés
à un titre spécifié dans le présent
ouvrage. Par contre, Littré passe en revue nombre
de manuscrits, d'exemplaires numéroté
de la BNF et références grecques et latines
qu'il n'est pas utile de restituer ici. Pages 594/597
Littré cite un bibliographie
-
Livre de l'ancienne
médecine
Prénotions
de Cos (p. 216)
Marsilius de Sancta
Sophia traducteur du Du
régime dans les maladies aiguës publié dans le Articella .
Liber de diaeta
in actis, latine ex Andreae Brentii versione, Lugd.
1506, in 8°, cum nonnullis Champerii
Le traitement du
typhus (typhous fere) the Dublin journal of medical
science, n° 43, march 1839, vol. 15, p. 1, par
Stokes
Clark J., Observations on the diseases, etc,
p. 242
Gayer, Traité des maladies des reins
et des altérations de la sécrétion
urinaire, Paris, 1840, t.2, in-8° pag. 97 et
suiv. (maladie de bright, néphrite albumineuse)
Traité des
fièvres ou irritations cérébro-spinales
intermittentes, d'après des observations
recueillies en France, en Corse et en Afrique, par
M. Maillot , Paris, 1836
Observations sur
plusieurs fièvres d'une nature particulière,
par M. Rossignoly (médecin à l'hôpital
de Grasse)
Les épidémies
d'Hippocrate peuvent-elles être rapportées
à un cadre nosologique, par M. J.-B. Germain,
Paris
The American journal
of the medical sciences, n. 38, février,
1837
L'expérience,
n° 16, 20 janvier 1838, t. 1 par Gerhard
Observations on
the diseases in long voyages to hot countries, par
M. J. Clark, 1773, London
Clinical illustrations
etc., of the more important diseases of Bengal,
with the result of an inquiry into their pathology
and treatment, par M. W. Twining, Calcutta, 1835
Histoire médicale
de l'armée française en Morée
pendant la
campagne de 1828, par Gaspard Roux (p.563 & 580)
Trattato delle febri
biliose, nuova edizione, Milano, 1837 par Meli
The influence of
tropical climates, 3e édition, London, 1821
par Johnson James
(Article de Littré)
Dictionnaire de médecine, deuxième
édition, où Littré reconnaît une erreur.
Die gesammten nervosen
Fieber, t. 1, p. 378 par Bartels
Hufeland's Journal,
avril 1834 par Pitschaft
Berliner medicinische
Zeitung, 1834, par M. Simon.
Commentarii duodecim
de febribus ad Hippocratis disciplinam accommodati
, Lond. 1742 par Thomæ Glass
Classicorum auctorum
e Vaticanis codicibus editorum tomus 4, curente
Angelo Maio, Rome 1834
Littré parle d'un livre de Donald Monro "sur les maladies de l'armée
anglaise, en Allemagne"
que je n'ai pas vraiment identifié
Aeginétique
d'Isiocrate
Epidémiques
d'Hippocrate, par Desmars
Diseases of the
army, 1765, par John Pringle
Comm. in historias
epidemicas Hippocratis, lugd. 1644 par Phrygius
Bibliographie de la page 593
Galeni Commentarii latine editi sunt et quidem
ab Herm. Cruserio versi, cum libro VI et Galeni commentario,
Paris, 1534, sec. Maitt. Venet., 1538, 16, Basil.,
1570, 8, cum Galeni comm. in libr. VI.
Libri Epidemiorum
Hippocratis primus, tertius, sextus cum Galeni in
eos commentariis, Jo. Vassæo Meldensi interprete, Lugduni, 1550, 12. Parisiis,
1557, 12.
Principium primi
commentarii in librum primum Epidemiorum Hippocratis
quod in aliis impressionibus desiderabatur, nunc,
primum a Nicolao Machello, medico Mutinensi, latinitate donatum,
in : Claudii Galeni aliquot opuscula nunc primum Venetorum
opera inventa et escusa, p. 135. Lugduni, 1550,
12, Lugd. 1556, 8.
Jo. Bapt. Montani
in III primi Epidem. sectionem explanationes a Val.
Oeuvres complètes d'Hippocrate
Traités d'Hippocrate susceptibles d'intéresser
l'art du massage et leurs répartitions
• Traité
sur les frictions (perdu), TDM
le cite pages
55/56 Sur
les 2 traités suivant Fractures et Articulation, Littré
dit p. 211 sont la continuation l'un
de l'autre.
• Traité
des fractures,
(livre écrit par Hippocrate p.
293) (fut commenté par Galien ainsi que le
suivant. p.119,
t.1er) - p. 126 il est dit que Palladius à commenté
ce traité comme le publie en
grec Foes dans son édition d'Hippocrate.
Voir si ces commentateurs commentent
aussi le massage qui s'y trouve énoncé.
P. 147 Littré ajoute que Palladius précise
que ce traité est d'Hippocrate
mais qu'il ne sait pas lequel "...qu'il
y en eu quatre, l'un fils de Gnosidicus,
l'autre fils d'Héraclide, l'autre
fils de Dracon, l'autre fils de Thessalus. (livre écrit par
Hippocrate comme le stipule Littré
de la p. 338 à la 340 où
il le commente et dit qu'il forme un
tout avec celui des Articulations qui
vient après. p.338).
• Traité
des articulations, il y fait par exemple la
distinction entre les veines et les artères, t.1er,
p. 200/230 (avec développement)
et p. 230, il enchaîne sur la
place des muscles et des chairs. (livre écrit par
Hippocrate p. 293 et surtout p. 333
à la 338 où il le commente)
– Apollonius
de Citium
: nous en aurions
un fragment d'interprétation
par Apollonius publié en Grec par
Dietz) – Dioclès, P. 82 serait cite par Erotien pour le Traité
sur l'officine du médecin dans lequel se trouve une
explication de terme qu'on retrouve
dans le Livre
des Articulations.
(Voir si dans ce qui nous est parvenu
de Dioclès, nous n'aurions pas
de mention de la friction.) -
"Dioclès
de Caryste
qui vivait peu de temps après
Hippocrate, avait connu le livre des
Articulations" et Hecker dit qu'il
ne serait pas d'Hippocrate, p. 201 et page suivante
Littré développe pour
expliquer le contraire.
– Asclépiade
de Bithynie en parle, voir "tome 1, cha. V p. 95/96"
– Bacchius a travaillé sur ce
traité selon Galien et Erotien, p.
137. Galien aussi
l'a commenté, p. 253.
– Idem Philinus p. 138.
– Idem Héraclide
de Tarente
p.
139. P. 150
« Dans quelques éditions
de l'antiquité, le livre des
Fractures et celui des Articulations formaient un seul traité,
qui portait le titre commun de traité
sur l'Officine
du médecin.
» – P. 248 il fait référence
à la proximité qui existerait
entre le traité des Instruments de réduction (mention p. 367) et le traité
des Articulations. (Ils s'occupent des mêmes
sujets). – Les traité des
articulations et des
fractures
ne faisaient probablement qu'un et devaient
appartenir à un volume encore
plus considérable selon Galien
mais Littré le pense aussi) p. 253. – L'attribution
de ce Traité a Hippocrate fut
contesté par Gruner, Sprengel
et Grimm en raison entre autre que le
texte contien les mots artères et muscles censés ne pas existé
à l'époque ce que Littré
s'emploie à contester en citant
divers auteurs entre autre Euryphon et Ctésias qui lui sont antérieur.
Il en reparle pp. 335/336 et il est
intéressant qu'un livre sur les
articulations soient ainsi l'objet d'une
controverse sur deux autres éléments
essentiels au massage.
—
• Traité
des Fractures et des Articulations, réunis
Traité
Des instruments
de réduction, décrit
p. 340 pourrait être le préambule
de ces deux traités. Galien parle
de cette supposition qui régnait
à l'époque et consistait
en un réunion initiale des deux
traités sous le nom de l'Office du
médecin divisé par la
suite pour sa longueur. (Il semble qu'il
n'en soit rien) p. 339.
L'Officine du médecin, (comme mentionné
ci-dessus, est susceptible de parler
de massage puisqu'il peut contenir le
Traité
des articulations et celui des
fractures)
• Des
instruments de réduction, serait un abrégé
du traité des Articulations. p. 248. Philinus l'empirique
et Bacchius de
Tanagre l'on commenté (p.251), mention p. 367. – A
la page suivante, nous avons un tableau
de comparaison de ces deux traités.
– pp. 340/341, t. 1er. (Littré
le présente comme étant
probablement l'introduction du livre
des Fractures et des Articulations, d'autant plus que celui
des Fractures commence brusquement.) Un
des fragments de Galien se nomme traité
sur les Veines qui aujourd'hui ets connu
celui de la Nature
des os.
• Du
régime dans les maladies aiguës,
il le décrit page 327 et parle d'un
chapitre sur les
bains. (donc voir
s'il n'y aurait pas quelques masso-informations) Littré écrit page 152 « Le Traité
du Régime
dans les maladies aiguës est appelé par Erotien livre sur la Tisane
; par d'autres, livre contre
les Sentences
cnidiennes
; par d'autres, livre sur le Régime ou, comme dit Coelius Aurélianus, Diœteticus. "suivant qu'on en considérait
à la fois les trois livres ou
seulement les deux derniers il pouvait
aussi s'appeler"
livre sur la Nature
de l'homme.
» - Page
170, t. 1er.,
mentionnant Mercuriali il dit qu'il "divise en quatre
classes les écrits dit d'Hippocrate...
P. 171 Dans la première il traite
de la Nature
de l'homme
; des Airs,
des Eaux et des Lieux ; les Aphorismes ; le Pronostic ; les Epidémies ; le traité du Régime dans les
maladies aiguës p.
172 jusqu'à
la partie qui concerne les bais ; des
Plaies de la
tête
; des fractures ; des Articulations..."
et il poursuit sa liste. - Page 365 paragraphe 18 c'est le bain
qui est abordé dans son utilité
et ses contres indications selon la
maladie puis il écrit "Il
vaut mieux ne point faire d'onction détersives sur le corps, et, si l'on
en fait, la substance p.
367 que l'on
emploiera sera chaude, et étendue
d'une beaucoup plus grande quantité
d'eau que dans l'état de santé
; pendant l'onction, on arrosera le
malade d'une assez grande quantité
d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt
après. Il faut aussi que le malade
n'ait que peu de chemin à faire
pour aller à la baignoire, et
qu'il puisse y entrer et en sortir facilement.
Celui qui prend le bain, doit être paisible,
et ne rien faire par lui-même,
mais il laissera les autres l'arroser
et le frictionner."
-
Voir la place du mouvement dans le système
humoral de l'antiquité et sa filiation
avec le massage au travers des propos d'Archélaus,
p. 191.
Sens, page 204
: "Tout le morceau d'Aristote est curieux. Ce naturaliste ne
paraît pas avoir d'idées précises
sur la distinction entre les veines et les ramifications de la trachée-artère. Selon lui, les artères
sont peines d'air, les veines de sang ; l'homme a besoin d'esprits,
et les esprits d'humeurs ; les artères s'unissent
aux veines, et cela est manifeste aux sens." |
Petersen, Hippocratis nomine quae circumferuntur
scrapta ad temporis...
Bibliographie d'Hippocrate
du Corpus hippocraticus ou Hexacontabiblos,
ensemble disparate de divers auteurs dont Hippocrate
qui s'exprimait alors en dialecte ionien .
Dans
le tome I contenant les notes philologiques de Littré,
il décrit chacun de ces ouvrages au chapitre
XII, page 292.
Œuvres
d'Hippocrate
(ou supposée de lui)
–
Des airs, des eaux et des lieux, (livre écrit par Hippocrate
p. 293, idem p. 332 t.1er & p. 355)
–
De la maladie sacrée, (décrit t.1er,
p. 353 comme étant d'Hippocrate ou
alors d'un de ses disciples les meilleurs
et les plus immédiats.)
–
Des articulations, (livre écrit par Hippocrate
p. 293 selon Littré, idem p. 333, t. 1er)
–
Des fractures, (livre
écrit par Hippocrate p. p. 293 selon Littré)
–
Mochlique
–
Des plaies de la tête,
(livre écrit par Hippocrate p. 293 selon Littré, idem page 341/343 il explique
pourquoi)
–
Épidémies II, IV, V,
VI et VII (peut-être de Dracon ou
Thessalus (voir
p. 159, t. 1er)
Instruments de rééducations, placé
aujourd'hui dans Nature
des os, (livre
écrit par Hippocrate p. 293), décrit p.
340 pourrait être le préambule
du Traité des Fractures et des Articulations. Cité p. 367.
Œuvres
qui sont probablement d'Hippocrate
–
Des plaies
–
Des fistules et
Des Hémorrhoïdes (décrits
t.1er, p. 353)
–
Des hémorroïdes
–
Du fœtus de sept mois
–
Du fœtus de huit mois
–
De la bienséance
Œuvres
de l'École de Cos,
(à laquelle appartenait
Hippocrate).
Les livres de Polibe
–
De la nature de l'homme (contient des fragments de
son gendre, Polybe) p. 46 t.1er voir aussi
p.p. 264, Littré en parle plus longuement
345/149. (A pu contenir Du régime des gens
en santé avec pour titre Nature de l'homme
et sur le régime).
–
Du régime des gens en santé
(Attribué
à divers auteurs voir p. 159, t.
1er et peut-être à Polibe son
gendre, p. 345, et de façon descriptive
page 349/). (A pu être une partie
du précédent.). |
Œuvres
de l'École de Cos
(suite)
–
Des maladies I (sur
IV volumes séparés, explication
t.1er.
p. XIII & p. 159, voir pp. 359/363).
–
Des vents
–
Des lieux dans l'homme, (décrit t.1er, p. 355
comme non définit)
–
De l'art (décrit
t.1er, p. 355 & Theil, t.1er, p. 117 dit que rien n'autorise
à penser qu'il soit d'Hippocrate)
–
Du régime (en 3 livres) attribué
à divers auteurs voir
p. 159, t. 1er, décrit par Littré
p.356/357 comme très crédible
mais il se laisse convaincre par les auteurs
de l'antiquité). (parfois
rassemblés sous le titre de Nature
de l'homme et du Régime et quand
seul le second était publié
on le nommait Livre sur le Régime.)
–
Des songes, (décrit
par Littré t. 1er p.357/358)
–
Des humeurs, (décrit
par Littré t. 1er p.368 et proposé
comme n'étant pas directement mais
probablement une compilation ancienne de
textes d'Hippocrate et de celle de l'Ecole
de Cos).
–
De l'usage des liquides, (décrit par Littré
t. 1er p.370, pas directement d'Hippocrate
mais probablement une compilation ancienne).
–
Prorrhétique II
(sur II volumes séparés parce
que rien en communs, explication p. XIII t.1er)
Œuvres
que l'on peut attribuer à l'École de CNIDE
–
Des maladies II et III
(sur IV volumes séparés, explication
p. XIII
t.1er) (Le livre 2
contient un fragment d'Euryphon) p.
47 t.1er. Voir pp. 359/363).
–
Des affections, (décrit
par Littré p.358 comme n'étant
pas d'Hippocrate)
–
Des affections internes, (décrit par Littré
p.358 rien ne permet de dire qu'il est d'Hippocrate)
–
Des maladies des femmes
–
Des femmes stériles
–
De la nature de l'enfant (Galien
dit qu'il serait de Polibe, p. 159)
–
Des maladies IV (sur
IV volumes séparés, explication
p. XIII)
–
Des maladies des jeunes filles
–
De la génération
–
De l'excision du fœtus
–
De la Superfœtation
–
De la nature de la femme
Œuvres
postérieures à Hippocrate
ou dont l'origine ne peut être déterminée.
–
Du cœur
–
De l'aliment
–
Des chairs
–
Des glandes
–
De la dentition
–
De la vision
–
Des Semaines
–
De l'Anatomie
–
De la nature des os
("traité qui n'en est pas un"
contient des fragments de Syennésis
de Chypre) p. 47 t.1er
–
Des Crises
–
Des jours critiques
–
Lettres, Décrets et Harangues
–
De la Naissance à
sept mois, (Deux traités
avec le suivant décrit t. 1er, p.
363/364, fort anciens mais à considérer
comme un "débris mal connu de
l'antique médecine.)
– Livre De
la Naissance à huit mois, |
Les Oeuvres d'Hippocrate rangée
par classe comme le propose le Chapitre XII |
–
Traité
des airs, des eaux et des lieux,
EO page 12/93 Fac
simile 138/162
Argument
(par Littré). Pages 1/10, pages 12/93 Traité
d'Hippocrate Fac simile t. 1 : p. 138/162
par Littré lui-même.
(p.
13 mention aux "abonnés aux exercices du
corps").
Page 39, 41
& 43. 2e t. EO. paragraphe 4. Fac
simile p.
149. à faire
_ Pages 39
nous avons l'utilisation de la friction
ou auto-massage génital des garçons
sujet à la pierre,
c'est-à-dire la formation de calculs dans la
vessie. Page 39 "Pressé
par le flot de l'urine au moment de l'émission,
le calcul s'applique au col de la vessie, empêche
d'uriner, et cause une douleur violente ; aussi les
en-
Page 41 fants
calculeux frottent
la verge
et la tirent,
croyant que c'est là ce qui opère l'émission
d'urine."
"Les filles ne sont pas aussi sujettes que les
garçons
à la pierre ; chez elles l'urèthre est
court et large, de sorte que l'urine est page
43 expulsée facilement ; on ne les
voit point comme les garçons se frotter
les parties génitales,..."
RAS
|
–
Du
régime dans les maladies aiguës, EO pages 12/93 Fac
simile 1????2
Commence
par l'Argument (de Littré) pages 192 à
222, puis le Traité lui-même de la pages
224 à la 377
+ l'Argument explicatif à destination
de l'appendice qui suit de page 378 à
la 393 et enfin l'Appendice (qui n'est pas d'Hippocrate
ou composé de notes de lui) pages 394
à la 259.
Fac
simile t. 1 : p.??? ....
Dans
le chapitre Argument (par Littré). pages
192 à 222 :
Nous
pouvons proposer ce résumé
p. 192
: "Ce traité n'a nullement pour objet d'exposer
la thérapeutique des maladies aiguës, il
se borne à traiter un seul point de cette thérapeutique,
à savoir le régime des malades."
Médecine préconisée : saignée,
ptisane d'orge, vin, hydromel,
oxymel, eau et bains.
P. 196 ce traité
et celui des Pronostic "...se prêtent une
lumière mutuelle." et, concernant le passage
des bains, il serait considéré par Galien et
les commentateurs autorisé comme postérieur
à la mort d'Hippocrate.
(Même réflexions page 214 "Le Pronostic a,
on vient de le voir, une connexion certaine avec le
Du régime dans les maladies
aiguës...[qui] a des
rapports avec le traité de l'Ancienne
médecine."
Page 202 tome
2 "On voit que la différence entre Hippocrate
et les Cnidiens... [c'est] que les uns décrivent
des symptômes tels qu'ils les aperçoivent,
sans chercher quelle peut être l'unité
de la maladie ; l'autre cherche cette unité,
et, négligeant les symptômes qui lui paraissent
n'y pas mener directement, il recueille seulement ceux
dont il attend un enseignement utile..."
Page 209, nous
avons une entrée sur la gymnastique.
Page 211, [une
entrée sur les bains] "En voici une relative
aux arrangements domestiques du temps d'Hippocrate.
Hippocrate disant que peu de maisons ont ce
qu'il faut pour donner un bain. Galien ajoute dans son
commentaire : « Il semble que du temps d'Hippocrate
les bains domestiques n'étaient pas encore arrangés.
Car, lorsqu'il dit qu'il y a, dans peu de maisons, les
arrangements et les serviteurs nécessaires, quand
il ajoute qu'il faut un lieu à l'abri de la fumée,
beaucoup d'eau, et ce qui suit dans le texte, cela montre
qu'on chauffait encore, à la maison, l'eau dans
des chaudrons et qu'ensuite on la versait dans des baignoires.
» On pourrait croire aussi, d'après la
phrase de Galien, qu'à
Rome, on ne faisait plus chauffer l'eau dans les maisons
; probablement on l'apportait ou on l'amenait toute
chaude dans les lieux destinés au bain chez les
particuliers.
page
218 : ..."l'exigence morale croît à
mesure que croît l'exigence scientifique."
Page
365 §
18 Du régime dans les maladies aiguës,
"Il vaut mieux ne point faire d'onction détersive
sur le corps, et, si l'on en fait, la substance p. 367
que l'on emploiera sera chaude, et étendue d'une
beaucoup plus grande quantité d'eau que dans
l'état de santé ; pendant l'onction, on
arrosera le malade d'une assez grande quantité
d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt après.
Il faut aussi que le malade n'ait que peu de chemin
à faire pour aller à la baignoire, et
qu'il puisse y entrer et en sortir facilement. Celui
qui prend le bain, doit
être paisible, et ne rien faire par lui-même,
mais il laissera les autres l'arroser et le frictionner."
Suite
du Du
régime dans les maladies aiguës
mais dans l'appendice :
Page 429, Voici comment il faut traiter ces malades
: on prescrira le repos, des onctions,
et on enveloppera le corps de couvertures....
Page 463,
Le massage
est conseillé contre les douleurs de côté
survenant dans les péripneumonies ou les pleurésies : "Quant aux autres douleurs de côté,
rien n'empêche d'y appliquer des fomentations
et emplâtres de cire ; on frottera,
avec de l'huile chaude,
les jambes et les lombes, et
on les oindra
page 465
avec de la graisse.
On recouvrira les hypochondres
jusqu'aux mamelles
avec de la graine de lin.".
Page 471, paragraphe 14 tome II au sujet du tétanos
"...on fera boire au malade du vin fort de Crète
; on lui donnera à manger de la farine cuite,
on l'oindra et on le frottera avec un cérat,
et, après lui avoir baignée les jambes
dans un vase plein d'eau chaude, on les lui enveloppera
jusqu'aux pieds; on enveloppera de même les bras
jusqu'aux doigts, et le dos depuis le cou jusqu'aux
hanches, avec une toile cirée, de manière
qu'elle s'étende page
473 jusqu'au côté
extérieur du corps ; par intervalle, on fera
des fomentations avec des vases de terre remplis d'eau
chaude ; et, après avoir recouvert d'un linge le
malade, on le tiendra couché."
Page
479, §
paragraphe 18 tome II concernant les
régimes : "Ceux qui n'ont pas l'habitude
de déjeuner, s'ils déjeunent, éprouvent
de la surcharge dans l'estomac, de la somnolence et
de la plénitude ; s'ils dînent par-dessus,
le ventre se dérange ; il convient, dans ce cas,
de prendre un bain et de dormir, puis, après
le sommeil, de faire une longue promenade à pas
lent ; s'il y a une selle, on dînera, et on boira
moins de vin et moins trempé ; s'il n'y à
pas de selle, ont oindra le corps à chaud ; ..."
Page 495, paragraphe 19, tome II où l'onction huileuse
est préconisée pour lutter contre le choléra sec : "On lui fera prendre un lavement chaud,
et aussi gras que possible ; on lui fera des onctions
huileuses les plus abondantes, on le mettra dans l'eau
chaude ; on l'étendra dans la baignoire,
et on lui fera des affusions
chaudes avec lenteur;..."
Page 511 , paragraphe 25, tome II, : "Ce qu'il
y a de plus efficace, est de faire faire des promenades
; il faut que le malade se fasse de douces frictions,
afin d'assouplir le corps ; s'il est alité, d'autres
le frotteront,
Si la douleur siège au-dessus du diaphragme,
on mettra souvent le malade sur son séant, on
le laissera couché aussi peu de temps qu'on le
pourra, et assis, on le frottera
longtemps avec beaucoup d'huile
chaude. Si la douleur occupe le ventre au-dessous
du diaphragme, il est utile qu'il reste couché,
qu'il ne se donne aucun mouve- page 513 ment,
et qu'on ne lui fasse rien autre chose que des frictions."
Page 513
paragraphe 26, tome
II, : "Potion pour un
hydropique
: Prenez trois cantharides ,
ôtez-en la tête, les pieds et les ailes,
broyez-en les corps dans trois verres d'eau (0, litre
135) ; lorsque celui qui a bu ce médicament souffre,
on lui fait des onctions huileuses, puis des
affusions chaudes ; la potion doit être bue à
jeun, puis on mange des pains chauds avec de la graisse."
Page 517 , § 29, tome II, parmi les divers prescription
contre les hémorrhoïdes : "Ensuite, qu'il se livre [le patient] aux exercices
gymnastiques,
et qu'il essuie la sueur ainsi provoquée ; dans
le gymnase qu'il
se fasse frotter,
et qu'il lutte dès le matin ;..."
Page
521 paragraphe 32, tome
II avec un étonnant exemple de massage oculaire
: "Prenez des scories de cuivre lavées,
pétrissez-les avec de la graisse, comme de la pâte non humide, broyez
le tout ; humectez avec du jus de raisins non mûrs
; faites sécher au soleil, humectez de nouveau
jusqu'à consistance d'onguent. Lorsque cette préparation est redevenue
sèche, pilez-la finement à sec ; frottez-en
les yeux, et mettez-en dans les angles oculaires."
Page
523 ,
paragraphe 34, tome II : "Contre les fortes douleurs des yeux. Prenez une drachme, (3,gram.
24) de colcothar , autant de raisin ; lorsque cela se sera
digéré pendant deux jours, exprimez ;
pilez de la myrrhe et du safran ; mêlez-y du moût
de vin et faites digérer au soleil ; vous oindrez avec
ce médicament les yeux douloureux. Conservez-le
dans un vase d'airain."
Fin |
–
Épidémies
premier et troisième livre,
EO pages 530/717 Fac
simile ????
Argument
(par Littré). Pages 1/10, pages 530 à
597 Traité d'Hippocrate, vient ensuite le Traité
page 598 jusqu'à la fin du second tome page 717
Littré
(1801-1881) nous rappelle qu'il
ne faut pas entendre épidémie au
sens actuel d'une propagation pathogène mais
de la situation atmosphérique (pluie, vents,
froid) sur quatre années et des maladies qui
furent constatées pendant ces années dans
les divers lieux où elles furent observées.
Épidémies
premier livre, EO p.598
D'abord
le premier Livre :
RAS
|
–
Développement
exégétique EO
Je
vais tenter, alors que je viens de terminer ce deuxième
volume du Corpus hippocraticus de
vous en faire un petit topo issu des observations que
j'ai consigné au gré de ma lecture.
Une
des règles extrêmement claire que Littré pose dès
le départ pour évaluer la fiabilité
d'un texte hippocratique se trouve page XI de ce tome
2 dans son Avertissement où il explique
que :
Toute publication postérieure
à l'âge alexandrin est à prendre
avec d'infinies précautions nécessitant
de nombreuses vérifications tenant aux origines
de la source, les études de styles puisque,
rappelons qu' Hippocrate écrivait
dans un dialecte grec, le ionien qui implique une façon
de s'exprimer etc.
Ce
qui est contemporain de l'école alexandrine,
c'est-à-dire sous l'influence directe du
pôle intellectuel qui s'était établit
dans de la capitale égyptienne d'Alexandrie
et de son roi Ptolémée I er
et de sa désormais
fameuse bibliothèque du même nom,
érigée
288 avant notre ère est digne de confiance puisque cet
Hexacontabiblos.
De
fait, ce qui est antérieur à cette
strate historique et qui se rapproche de l'époque
même du maître de la médecine
et dont on connaît la probité, Aristote, Platon qui, nous le savons, avaient
les originaux des ouvrages du médecin dans
leur bibliothèque, et même les fragments
qu'il nous reste de Hérophile et d'Erasistrate,
sont de précieux alliés.
|
|