CFDRM > Livres de la bibliothèque du CFDRM Livres de la bibliothèque > Tous les livres du XIXe siècle > fiche technique : Oeuvres complètes d'Hippocrate.
Date de création : (de la page dédiée au tome 2/10) dimanche 3 novembre 2013 – tome 1 terminé.
Restitution de la masso-étude de l'ensemble commencée le samedi 13 octobre 2012
Tome II : Dernière mise à jour vendredi 17 novembre 2017, 17:48 page 717 (terminé) Développement exégétique en cours

Livre fermé à l'emprunt.

Oeuvres complètes d'Hippocrate

Tome II
par Émile Littré.
Restitution partielle de l'ouvrage mais complète du masso-contenu des 10 volumes. (tome 2 en cours).

TITRE : Est à votre disposition Oeuvres complètes d'Hippocrate. Traduction nouvelle avec le texte grec en regard, collationné sur les manuscrits et toutes les éditions ; accompagnée d'une introduction, de commentaires médicaux, de variantes et des notes philologiques Information ouverte dans une nouvelle page. Tome 1er sur 10 volumes Fiche technique.

AUTEURS : Émile Littré (1801-1881).

ÉDITEUR : Baillière (qui sera celui qui lui proposera de se pencher sur ce travail.).

Date d'édition : 1839-1861, Première édition. Voir les 10 volumes ; Tome I. de 1839 ; II. de 1840 ; III. de 1841 ; IV. de 1844 (y parle de massage) ; V. de 1846 ; VI. de 1849 ; VII. de 1851 ; VIII. de 1853 ; IX. et X. de 1861.

 

 

Régime politique du contexte des ouvrages (en France) et ce pour chaque volumes sur plus de 22 ans de rédaction et 3 régimes politiques :
Monarchie de Juillet (1830-1848) Information ouverte dans une nouvelle page. (Jusqu'au Veme volume).
Deuxième République Information ouverte dans une nouvelle page (du 24 février 1848, au coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851 (du tome VI au tome VIII).
Rétablissement de l'Empire avec l'avènement du second le 2 décembre 1852 jusqu'à la Troisième République de 1870. (publication des deux derniers volumes en 1861).

Ré-édition : Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 Fiche technique (faux fac simile en 4 tomes).

Lieu d'impression : Paris, France.

LANGUE : français.

FORMAT : Livres en 10 volumes, 28 x 19,5 cm., 7000 pages.
Tome II : 3 f. + LV (55) + 717 pages, + 1 p. + 1 p. de table + 3 f. ; Tome I : 3 f. + XIV + 1 f. de table + 637 p. + 3 f. ; Tome IV :

Type : Livres en 10 volumes complets.

ISBN : aucun.

Droits : libres.

Crédit photographique : Le CFDRM.

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

Numéro d'archives :

RELIURE : demi basane, charnières fendues, des éraflures, des épidémiures, livre couvert.

ILLUSTRATIONS : Non.

ETAT : bon. Quelques piqûres, une déchirure page 580 sur 2cm.

BIOGRAPHIE & THÈME : Médecine, historique de la médecine.

POIDS :

Résumé :

Préface :

Description :

Commentaires : 22 ans furent nécessaires à Littré pour l'impression de son oeuvre.
Beaucoup d'auteurs ayant travaillé sur l'histoire du massage citent cette édition de Littré particulièrement bien faite jusqu'à André Pecker qui nous présente le personnage en début d'ouvrage du fac simile de 1979 à 1989 Fiche technique par Pierre Theil et datant de 1979 comme la meilleure qui ait été faite depuis.

Selon Pierre Theil p. 15 t.1. Littré se serait donc basé sur « ...la célèbre édition grecque de Janus Cornarius, imprimée à Bâle par Forben en 1538 (Cornarius publiera en outre, en 1545, une traduction latine d'Hippocrate), l'une des plus parfaites du XVIe siècle avec celle de Foes (1595). »

Bibliographie :

Oeuvres complètes d'Hippocrate par Littré
Oeuvres complètes d'Hippocrate (oeuvre complète en 5 volumes) par Georges Duhamel, Bois originaux de Jean Chièze de 1955 Fiche technique

Oeuvres complètes d'Hippocrate Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 par Pierre Theil (fac simile en 4 tomes) Fiche technique.

Oeuvres complètes d'Hippocrate, par (collectif) Ed. Javal et Bourdeaux, Paris, de 1932-1934, en 4 tomes TDM Fiche technique

Serment d'Hippocrate.

Commentaires :

Fiche de repérage (mots clef) : à compléter

 

TDM : Traite ou emploie des termes liés au massage : ?

Intérêt du masso-contenu :

Restitution : partielle de l'ouvrage mais complète du Masso-contenu des 10 volumes.

Source en ligne sur : Gallica tome 1 ; Google Livres tome 1 de la 1ère édition de 1839.

Provenance : Vineland, New Jersey, USA.

Incorporation : jeudi 26 juillet 2012, 11:49.

Accès à l'emprunt : non, (Argus de recherche 7800€) pour les 10 volumes. Mais nous disposons de son fac simile en 4 tomes : Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 Fiche technique.

Statut de l'ouvrage : don.

Reconnaissance associative : Ce livre appartenait à la bibliothèque Alain Cabello.

 

Restitution de textes : (Partielle & en cours) par Alain Cabello, commencée le : samedi 13 octobre 2012 et terminée le : vendredi 17 novembre 2017, 17:48.
Je venais de terminer ce jour, après plusieurs mois de travail, la mise en ligne et en lien du masso-contenu de la Cinésiologie de 1857 par Dally et poursuivais avec le magnifique travail fait par Émile Littré 1801-1881, à la demande de l'éditeur Baillière et dans lequel il rassemblera de 1839-1861 1ère Ed. Fiche techniquece qu'il appelle les collections Hippocratiques, ensemble disparate de textes grecs écrits par le maître (quand ils sont de lui) en ionien Information ouverte dans une nouvelle page, un dialecte traduit plus ou moins avec succès en grec classique puis en latin par divers auteurs qui le déformeront au file des siècles pour finir par diverses traductions en français, tout en devant faire la part de ce qui était effectivement d'Hippocrate de ce que l'on suppose être de lui et de ce qui sera emprunté à ses prédécesseurs. 22 ans de travail pour cet homme qui parlait le latin, le grec, l'italien, l'allemand, l'anglais ainsi que de bonnes connaissances en sanscrit sans oublier des études de médecine qu'il terminera sans pour autant aller jusqu'à la thèse puisqu'il ne voulait pas exercer mais qui lui seront d'un immense secourt pour ce travail basé sur l'histoire médicale.

Selon Pierre Theil p. 15 t.1. Littré se serait donc basé sur « ...la célèbre édition grecque de Janus Cornarius, imprimée à Bâle par Forben en 1538 (Cornarius publiera en outre, en 1545, une traduction latine d'Hippocrate), l'une des plus parfaites du XVIe siècle avec celle de Foes (1595). »

Le CRDRM de Paris, à la chance de posséder ces fameuses Oeuvres complètes d'Hippocrate par Littré, en première édition (1839-1861), en 10 volumes avec le texte grec en regard. Ce fac simile de 1979 à 1989 par Pierre Theil est raccourci de l'original grec et de ses notes philologiques Information ouverte dans une nouvelle page. Il va s'en dire que si ces notes abordent le massage, elles seront alors restituées.
André Pecker qui nous présente le personnage en début d'ouvrage et datant de 1979 comme la meilleure qui ait été faite depuis.

Cadre de travail

L'objectif est de restituer, au bénéfice de la communauté des gens du corps, nous les masseurs-aux-pieds-nus, les non diplômés une bonne fois pour toute, la place définitive et consultable du massage chez Hippocrate. Ainsi, afin de faciliter la navigation entre l'édition de Littré et le fac simile de Theil, je vous restituerai les passages référencés avec les deux paginations correspondantes enrichies d'un hypertexte.

Tout ce qui me semblera de nature à intéresser le CRDRM de Paris sera méthodiquement redistribué sur son site Internet ; l'ensemble des entrées sur le massage vous est présenté sur la fiche technique ci-dessous avec en sus la collation si cela le nécessite des Noms propres cités par Hippocrate ou Littré ainsi que la bibliographie des ouvrages qu'ils pourraient mentionner.

Les attendus du massage.

Les attendus du massage résumé du tome II. Hippocrate et le massage.
Vous trouverez ici un résumé de tout le masso-contenu disponible dans cet ouvrage.

Résumé et Conclusion

Développement exégétique

1re entrée dans le tome 2 : pages 39/41 & 43 dans le Traité des airs, des eaux et des lieux du corpus hippocraticus : "aussi les enfants calculeux frottent la verge et la tirent, croyant que c'est là ce qui opère l'émission d'urine."
"Les filles ne sont pas aussi sujettes que les garçons à la pierre ; chez elles l'urèthre est court et large, de sorte que l'urine est
page 43 expulsée facilement ; on ne les voit point  comme les garçons se frotter les parties génitales,..."

2e entré page 365 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 18 tome II du traité Du régime dans les maladies aiguës c'est le bain qui est abordé dans son utilité et ses contres-indications selon la maladie, puis il écrit : "Il vaut mieux ne point faire d'onction détersive sur le corps, et, si l'on en fait, la substance p. 367 que l'on emploiera sera chaude, et étendue d'une beaucoup plus grande quantité d'eau que dans l'état de santé ; pendant l'onction, on arrosera le malade d'une assez grande quantité d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt après. Il faut aussi que le malade n'ait que peu de chemin à faire pour aller à la baignoire, et qu'il puisse y entrer et en sortir facilement.
Celui qui prend le bain, doit être paisible, et ne rien faire par lui-même, mais il laissera les autres l'arroser et le
frictionner. ...on se servira, pour le sécher, d'éponges au lieu de brosses, et l'on oindra d'huile le corps avant qu'il soit très sec."

3e entrée page 463 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 11 tome II du Du régime dans les maladies aiguës le massage est conseillé contre les douleurs de côté survenant dans les péripneumonies ou les pleurésies nous lisons "Quant aux autres douleurs de côté, rien n'empêche d'y appliquer des fomentations et emplâtres de cire ; on frottera, avec de l'huile chaude, les jambes et les lombes, et on les oindra
page 465 avec de la graisse. On recouvrira les hypochondres jusqu'aux mamelles avec de la graine de lin."

4e entrée page 471 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 14 tome II au sujet du tétanos "...on fera boire au malade du vin fort de Crète ; on lui donnera à manger de la farine cuite, on l'oindra et on le frottera avec un cérat, et, après lui avoir baignée les jambes dans un vase plein d'eau chaude, on les lui enveloppera jusqu'aux pieds; on enveloppera de même les bras jusqu'aux doigts, et le dos depuis le cou jusqu'aux hanches, avec une toile cirée, de manière qu'elle s'étende
page 473 jusqu'au côté extérieur du corps ; par intervalle, on fera des fomentations avec des vases de terre remplis d'eau chaude ; et, après avoir recouvert d'un linge le malade, on le tiendra couché." (C'est presque la description de la friction en manteau)

5e entrée page 479 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 18 tome II concernant les régimes : "Ceux qui n'ont pas l'habitude de déjeuner, s'ils déjeunent, éprouvent de la surcharge dans l'estomac, de la somnolence et de la plénitude ; s'ils dînent par-dessus, le ventre se dérange ; il convient, dans ce cas, de prendre un bain et de dormir, puis, après le sommeil, de faire une longue promenade à pas lent ; s'il y a une selle, on dînera, et on boira moins de vin et moins trempé ; s'il n'y à pas de selle, ont oindra le corps à chaud ; ..."

6e entrée page 495 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 19, tome II du Du régime dans les maladies aiguës où l'onction huileuse est préconisée pour lutter contre le choléra sec (sans émissions de liquides) : "On lui fera prendre un lavement chaud, et aussi gras que possible ; on lui fera des onctions huileuses les plus abondantes, on le mettra dans l'eau chaude ; on l'étendra dans la baignoire, et on lui fera des affusions chaudes avec lenteur;..."

7e entrée page 511 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 25, tome II, : "Ce qu'il y a de plus efficace, est de faire faire des promenades ; il faut que le malade se fasse de douces frictions, afin d'assouplir le corps ; s'il est alité, d'autres le frotteront,
Si la douleur siège au-dessus du diaphragme, on mettra souvent le malade sur son séant, on le laissera couché aussi peu de temps qu'on le pourra, et assis, on le frottera longtemps avec beaucoup d'huile chaude. Si la douleur occupe le ventre au-dessous du diaphragme, il est utile qu'il reste couché, qu'il ne se donne aucun mouve-
page 513 ment, et qu'on ne lui fasse rien autre chose que des frictions."

8e entrée page 513 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 26, tome II, du Du régime dans les maladies aiguës : "Potion pour un hydropique : Prenez trois cantharides Information ouverte dans une nouvelle page, ôtez-en la tête, les pieds et les ailes, broyez-en les corps dans trois verres d'eau (0, litre 135) ; lorsque celui qui a bu ce médicament souffre, on lui fait des onctions huileuses, puis des affusions chaudes ; la potion doit être bue à jeun, puis on mange des pains chauds avec de la graisse."

9e entrée page 517 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 29, tome II, parmi les divers prescriptions contre les hémorrhoïdes : "Ensuite, qu'il se livre [le patient] aux exercices gymnastiques, et qu'il essuie la sueur ainsi provoquée ; dans le gymnase qu'il se fasse frotter, et qu'il lutte dès le matin ;..."

10e entrée page 521 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 32, tome II avec un étonnant exemple de massage oculaire : "Prenez des scories de cuivre lavées, pétrissez-les avec de la graisse, comme de la pâte non humide, broyez le tout ; humectez avec du jus de raisins non mûrs ; faites sécher au soleil, humectez de nouveau jusqu'à consistance d'onguent. Lorsque cette préparation est redevenue sèche, pilez-la finement à sec ; frottez-en les yeux, et mettez-en dans les angles oculaires."

11e entrée page 523 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 34, tome II : "Contre les fortes douleurs des yeux. Prenez une drachme, (3,gram. 24) de colcothar Information ouverte dans une nouvelle page, autant de raisin ; lorsque cela se sera digéré pendant deux jours, exprimez ; pilez de la myrrhe et du safran ; mêlez-y du moût de vin et faites digérer au soleil ; vous oindrez avec ce médicament les yeux douloureux. Conservez-le dans un vase d'airain."

12e entrée pages 39/41 & 43 dans le Épidémies premier et troisième livre

Résumé et Conclusion

– A venir.

  

Présentation par Alain Cabello

Hippocrate, un trait-d'union de sang mêlé

En effet, tout ce qui nous reste d'Hippocrate ne doit pas être vu comme les Oeuvres complètes modernes d'un auteur dont on restitue scrupuleusement les textes, c'est pour cela que l'on parle de corpus hippocraticus, car tout ce qui s'y trouve n'est pas de lui. C'est un aggloméra de réflexions philosophico-médico-religieuses diverses parfois antérieures à lui ou prolongées par sa descendance, avec des fautes, des manques, des ajouts par des traducteurs ou des moines-copistes distraits ou pleins d'imagination. Certains de ses livres furent rassemblés ou redécoupés, enrichis de notes parfois sans aucun lien avec le titre proposé ou avec le contenu. Pierre Theil nous rappelle d'ailleurs que la notion de livres ainsi que celle de bibliothèque au Veme siècle avant J-C n'avait rien à voir avec celle codifiée que nous connaissons aujourd'hui. Émile Littré à donc redistribué certains de ces ouvrages antiques pour se rapprocher de l'oeuvre originale comme par exemple le Livre des Epidémies. Pour savoir ce qui est d'Hippocrate de ce qui ne l'est pas, reportez-vous au fac simile de l'édition Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 Fiche technique (en 4 tomes) page 107.

L'autre éléments à noter c'est qu'il ne semble pas qu'il y ait eu de nouvelles découvertes de textes attribués à Hippocrate depuis le début et jusqu'à l'édition de Pierre Theil en 1989. Les textes de cette époque sont rares et si Hippocrate a surnagé alors que tous les autres ont disparu, c'est probablement parce que sa déscendance fut également médecin pendant plusieurs génération et que la bibliothèque, autant dire, l'amas informe de rouleaux sans titres ni même de noms d'auteurs retranscrit à l'économie sur du papyrus eut juste le temps d'être remis à la bibliothèque d'Alexandrie -288-642. Le prestige de ce rare auteur de l'ancienne école eut donc le temps d'être recopié avant qu'elle-même ne brûle. Paul d'Égine passe pour être le dernier des médecins grecs classiques.

 EO de Littré. Tome 1er

Oeuvres d'Hippocrate

Volume II
pages de I à LV & 1 à 717

traduites par Émile Littré. Voir fac simile.

Ici je vais activer mon travail et renoncer à référencer chaque Titre d'ouvrage rencontré.
Entrée sur le
massage ? A préciser.

– Avertissement : pages V/XLVIII
Addenda et corrigenda XLVIII/LV

red1_s2.gif Traité des airs, des eaux et des lieux, Argument (par Littré). Pages 1/10 puis le Traité d'Hippocrate lui-même pages 12/93 Fac simile t. 1 : p. 138/162 par Littré lui-même. (p. 13 mention aux "abonnés aux exercices du corps").

Le Pronostic, commence par l'Argument (de Littré) pages 94 à 109, puis le Traité d'Hippocrate lui-même de la page 110/191 Fac simile t. 1 : p. 163/182 par Littré lui-même. (Pas de masso-contenu)

red1_s2.gif Du régime dans les maladies aiguës, commence par l'Argument (de Littré) pages 192 à 222, puis le Traité lui-même de la pages 224 à la 377 + l'Argument explicatif à destination de l'appendice qui suit de page 378 à la 393 et enfin l'Appendice (qui n'est pas d'Hippocrate ou composé de notes de lui) pages 394 à la 259. Fac simile t. 1 : p. ....

red1_s2.gif Épidémies premier et troisième livre, commence par l'Argument (de Littré) pages 530 à 593, la bibliographie de Littré p.p. 594/597, vient ensuite le Traité page 598 jusqu'à la fin du second tome page 717

– Table, page 719.


Résumé, Littré p. 192 : "Ce traité n'a nullement pour objet d'exposer la thérapeutique des maladies aiguës, il se borne à traiter un seul point de cette thérapeutique, à savoir le régime des malades." Médecine préconisée : saignée, ptisane d'orge, vin, hydromel, oxymel, eau et bains.
- P. 196 ce traité et celui des Pronostic "...se prêtent une lumière mutuelle." et, concernant le passage des
bains, il serait considéré par Galien et les commentateurs autorisé comme postérieur à la mort d'Hippocrate. (Même réflexions page 214 "Le Pronostic a, on vient de le voir, une connexion certaine avec le Du régime dans les maladies aiguës...[qui] a des rapports avec le traité de l'Ancienne médecine."
- Page 202 tome 2 "On voit que la différence entre Hippocrate et les Cnidiens... [c'est] que les uns décrivent des symptômes tels qu'ils les aperçoivent, sans chercher quelle peut être l'unité de la maladie ; l'autre cherche cette unité, et, négligeant les symptômes qui lui paraissent n'y pas mener directement, il recueille seulement ceux dont il attend un enseignement utile..."
- Page 209, toujours dans les
Arguments de Littré, nous avons une entrée sur la gymnastique.

 - Page 365 paragraphe 18 c'est le bain qui est abordé dans son utilité et ses contres indications selon la maladie puis il écrit "Il vaut mieux ne point faire d'onction détersive sur le corps, et, si l'on en fait, la substance p. 367 que l'on emploiera sera chaude, et étendue d'une beaucoup plus grande quantité d'eau que dans l'état de santé ; pendant l'onction, on arrosera le malade d'une assez grande quantité d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt après. Il faut aussi que le malade n'ait que peu de chemin à faire pour aller à la baignoire, et qu'il puisse y entrer et en sortir facilement.
Celui qui prend le bain, doit être paisible, et ne rien faire par lui-même, mais il laissera les autres l'arroser et le
frictionner. ...on se servira, pour le sécher, d'éponges au lieu de brosses, et l'on oindra d'huile le corps avant qu'il soit très sec."

 

 

 Noms propres cités dans les oeuvres d'Hippocrate ;  Noms propres cités par Hippocrate ; Noms propres cités par Littré ;

Noms propres cités dans le tome 2 par Littré : (100 entrées) Ackermann ; Alde ; Andral ; Appolodore ; Aristote ; Asclépiades ; Baccius Baldus ; Bailly ; Bonafon ; Bartels ; Bosquillon ; Bouillaud ; Broussais ; Caelius Aurelianus ; Cardan ; Cedrenus ; Celse ; Chailly ; Chomel ; Clark John ; Clavel (nom d'un soldat) ; Clifton ; Coray {Prosper Martian}; Cornarius (éditeur) ; Dacier Information ouverte dans une nouvelle page; Damascène ; Darius ; Delavaud ; Denys "surnom de Kirtus" ; Desmars ; Devos (nom d'un soldat) ; Diebach ; Dioclès de Caryste ; Dioscoride ; Duret (trad.); Ermerins ; Épaminon (nom de malade); Épaminondas (nom de malade); Erasistrate ; Fabricius ; Flavius Camillus ; Foes (trad.); Gadaldinus ; Galien ; Gardeil (trad.); Gayer ; Genest ; Gerhard de Philadelphie ; Germain J.-B. ; Glass ; Grimm (trad.); Hemsterhuis ; Hérophile ; Histomaque ; Hoeglmüller ; Houdart ; Isiocrate ; Johnson James ; Kühn ; Lalemant ; Lerminier ; Leroux ; Link ; Louis ; Lovet ; Lud. Septalius ; Mack (éditeur) ; Magnan ; Maillot François Clément Information ouverte dans une nouvelle page ; Marsilius de Sancta Sophia ; Maio ; Martin jean ; Meli ; Mercuriali ; Monro Donald ; Montesquieu Information ouverte dans une nouvelle page ; Pasienus Antoinne ; Petit ; Petersen ; Phèdre ; Philiscus (nom de malade, et ailleurs, fils d'Antagoras p.570) ; Phrygius ; Pinel ; Pitschaft ; Platon ; Polyclète ; Posidonius ; Pringle Information ouverte dans une nouvelle page ; Pruys van der Hoeven ; Reineggs ; Reynaud ; Rossignoly ; Roux Gaspard ; Rufus Information ouverte dans une nouvelle page; Goffroy-Saint-Hillaire Information ouverte dans une nouvelle page ; Silène (nom de malade); Simon ; Socrate ; Soranus de Cos ; C. G. Starck ; Stokes Information ouverte dans une nouvelle page; Swieten van Information ouverte dans une nouvelle page; Syncelle ; Thucydide ; Twining W. ; Vander Liden ; Zvinger.

 

Noms propres cités par Hippocrate : Philiscus (nom de malade)

   

Bibliographie citée par Littré dans ce volume des Oeuvres complètes d'Hippocrate :
Chacun des Noms propre répertoriés plus haut renvoient dans leur grande majorité à des ouvrages mais ci-dessous je ne cite que les noms associés à un titre spécifié dans le présent ouvrage. Par contre, Littré passe en revue nombre de manuscrits, d'exemplaires numéroté de la BNF et références grecques et latines qu'il n'est pas utile de restituer ici.
Pages 594/597 Littré cite un bibliographie 

 

  1. Broussais, plegmaties chroniques.
  2. Livre de l'ancienne médecine
  3. Prénotions de Cos (p. 216)
  4. Marsilius de Sancta Sophia traducteur du Du régime dans les maladies aiguës publié dans le Articella Information ouverte dans une nouvelle page.
  5. Liber de diaeta in actis, latine ex Andreae Brentii versione, Lugd. 1506, in 8°, cum nonnullis Champerii
  6. Le traitement du typhus (typhous fere) the Dublin journal of medical science, n° 43, march 1839, vol. 15, p. 1, par Stokes
  7. Clark J., Observations on the diseases, etc, p. 242
  8. Gayer, Traité des maladies des reins et des altérations de la sécrétion urinaire, Paris, 1840, t.2, in-8° pag. 97 et suiv. (maladie de bright, néphrite albumineuse)
  9. Traité des fièvres ou irritations cérébro-spinales intermittentes, d'après des observations recueillies en France, en Corse et en Afrique, par M. Maillot Information ouverte dans une nouvelle page, Paris, 1836 Information ouverte dans une nouvelle page
  10. Observations sur plusieurs fièvres d'une nature particulière, par M. Rossignoly (médecin à l'hôpital de Grasse)
  11. Les épidémies d'Hippocrate peuvent-elles être rapportées à un cadre nosologique, par M. J.-B. Germain, Paris
  12. The American journal of the medical sciences, n. 38, février, 1837
  13. L'expérience, n° 16, 20 janvier 1838, t. 1 par Gerhard
  14. Observations on the diseases in long voyages to hot countries, par M. J. Clark, 1773, London
  15. Clinical illustrations etc., of the more important diseases of Bengal, with the result of an inquiry into their pathology and treatment, par M. W. Twining, Calcutta, 1835
  16. Histoire médicale de l'armée française en Morée pendant la campagne de 1828, par Gaspard Roux (p.563 & 580)
  17. Trattato delle febri biliose, nuova edizione, Milano, 1837 par Meli
  18. The influence of tropical climates, 3e édition, London, 1821 par Johnson James
  19. (Article de Littré) Dictionnaire de médecine, deuxième édition, où Littré reconnaît une erreur.
  20. Die gesammten nervosen Fieber, t. 1, p. 378 par Bartels
  21. Hufeland's Journal, avril 1834 par Pitschaft
  22. Berliner medicinische Zeitung, 1834, par M. Simon.
  23. Commentarii duodecim de febribus ad Hippocratis disciplinam accommodati , Lond. 1742 par Thomæ Glass
  24. Classicorum auctorum e Vaticanis codicibus editorum tomus 4, curente Angelo Maio, Rome 1834
  25. Littré parle d'un livre de Donald Monro "sur les maladies de l'armée anglaise, en Allemagne" que je n'ai pas vraiment identifié
  26. Aeginétique d'Isiocrate
  27. Epidémiques d'Hippocrate, par Desmars
  28. Diseases of the army, 1765, par John Pringle Information ouverte dans une nouvelle page
  29. Comm. in historias epidemicas Hippocratis, lugd. 1644 par Phrygius

    Bibliographie de la page 593
  30. Galeni Commentarii latine editi sunt et quidem ab Herm. Cruserio versi, cum libro VI et Galeni commentario, Paris, 1534, sec. Maitt. Venet., 1538, 16, Basil., 1570, 8, cum Galeni comm. in libr. VI.
  31. Libri Epidemiorum Hippocratis primus, tertius, sextus cum Galeni in eos commentariis, Jo. Vassæo Meldensi interprete, Lugduni, 1550, 12. Parisiis, 1557, 12.
  32. Principium primi commentarii in librum primum Epidemiorum Hippocratis quod in aliis impressionibus desiderabatur, nunc, primum a Nicolao Machello, medico Mutinensi, latinitate donatum, in : Claudii Galeni aliquot opuscula nunc primum Venetorum opera inventa et escusa, p. 135. Lugduni, 1550, 12, Lugd. 1556, 8.
  33. Jo. Bapt. Montani in III primi Epidem. sectionem explanationes a Val.

 

 

             Oeuvres complètes d'Hippocrate

Traités d'Hippocrate susceptibles d'intéresser l'art du massage et leurs répartitions

  1. Traité sur les frictions (perdu), TDM Fiche technique le cite pages 55/56
    Sur les 2 traités suivant
    Fractures et Articulation, Littré dit p. 211 sont la continuation l'un de l'autre.
  2. Traité des fractures, (livre écrit par Hippocrate p. 293) (fut commenté par Galien ainsi que le suivant. p.119, t.1er) - p. 126 il est dit que Palladius à commenté ce traité comme le publie en grec Foes dans son édition d'Hippocrate. Voir si ces commentateurs commentent aussi le massage qui s'y trouve énoncé. P. 147 Littré ajoute que Palladius précise que ce traité est d'Hippocrate mais qu'il ne sait pas lequel "...qu'il y en eu quatre, l'un fils de Gnosidicus, l'autre fils d'Héraclide, l'autre fils de Dracon, l'autre fils de Thessalus. (livre écrit par Hippocrate comme le stipule Littré de la p. 338 à la 340 où il le commente et dit qu'il forme un tout avec celui des Articulations qui vient après. p.338).
  3. Traité des articulations, il y fait par exemple la distinction entre les veines et les artères, t.1er, p. 200/230 (avec développement) et p. 230, il enchaîne sur la place des muscles et des chairs. (livre écrit par Hippocrate p. 293 et surtout p. 333 à la 338 où il le commente)
    Apollonius de Citium : nous en aurions un fragment d'interprétation par Apollonius publié en Grec par Dietz)
    Dioclès, P. 82 serait cite par Erotien pour le Traité sur l'officine du médecin dans lequel se trouve une explication de terme qu'on retrouve dans le Livre des Articulations. (Voir si dans ce qui nous est parvenu de Dioclès, nous n'aurions pas de mention de la friction.)
       - "
    Dioclès de Caryste qui vivait peu de temps après Hippocrate, avait connu le livre des Articulations" et Hecker dit qu'il ne serait pas d'Hippocrate, p. 201 et page suivante Littré développe pour expliquer le contraire.
    Asclépiade de Bithynie en parle, voir "tome 1, cha. V p. 95/96"
    Bacchius a travaillé sur ce traité selon Galien et Erotien, p. 137. Galien aussi l'a commenté, p. 253.
    – Idem Philinus
    p. 138.
    – Idem
    Héraclide de Tarente p. 139.
    P. 150 « Dans quelques éditions de l'antiquité, le livre des
    Fractures et celui des Articulations formaient un seul traité, qui portait le titre commun de traité sur l'Officine du médecin. »
    – P. 248 il fait référence à la proximité qui existerait entre le traité des
    Instruments de réduction (mention p. 367) et le traité des Articulations. (Ils s'occupent des mêmes sujets).
    – Les traité des
    articulations et des fractures ne faisaient probablement qu'un et devaient appartenir à un volume encore plus considérable selon Galien mais Littré le pense aussi) p. 253.
    – L'attribution de ce Traité a Hippocrate fut contesté par Gruner, Sprengel et Grimm en raison entre autre que le texte contien les mots
    artères et muscles censés ne pas existé à l'époque ce que Littré s'emploie à contester en citant divers auteurs entre autre Euryphon et Ctésias qui lui sont antérieur. Il en reparle pp. 335/336 et il est intéressant qu'un livre sur les articulations soient ainsi l'objet d'une controverse sur deux autres éléments essentiels au massage.
  4. Traité des Fractures et des Articulations, réunis
    Traité Des instruments de réduction, décrit p. 340 pourrait être le préambule de ces deux traités. Galien parle de cette supposition qui régnait à l'époque et consistait en un réunion initiale des deux traités sous le nom de l'Office du médecin divisé par la suite pour sa longueur. (Il semble qu'il n'en soit rien) p. 339.
  5. L'Officine du médecin, (comme mentionné ci-dessus, est susceptible de parler de massage puisqu'il peut contenir le Traité des articulations et celui des fractures)
  6. Des instruments de réduction, serait un abrégé du traité des Articulations. p. 248. Philinus l'empirique et Bacchius de Tanagre l'on commenté (p.251), mention p. 367.
    – A la page suivante, nous avons un tableau de comparaison de ces deux traités.
    – pp. 340/341, t. 1er. (Littré le présente comme étant probablement l'introduction du livre des
    Fractures et des Articulations, d'autant plus que celui des Fractures commence brusquement.) Un des fragments de Galien se nomme traité sur les Veines qui aujourd'hui ets connu celui de la Nature des os.
  7. Du régime dans les maladies aiguës, il le décrit page 327 et parle d'un chapitre sur les bains. (donc voir s'il n'y aurait pas quelques masso-informations)
    Littré écrit page 152 « Le Traité du Régime dans les maladies aiguës est appelé par Erotien livre sur la Tisane ; par d'autres, livre contre les Sentences cnidiennes ; par d'autres, livre sur le Régime ou, comme dit Coelius Aurélianus, Diœteticus. "suivant qu'on en considérait à la fois les trois livres ou seulement les deux derniers il pouvait aussi s'appeler" livre sur la Nature de l'homme. »
    -
    Page 170, t. 1er., mentionnant Mercuriali il dit qu'il "divise en quatre classes les écrits dit d'Hippocrate... P. 171 Dans la première il traite de la Nature de l'homme ; des Airs, des Eaux et des Lieux ; les Aphorismes ; le Pronostic ; les Epidémies ; le traité du Régime dans les maladies aiguës p. 172 jusqu'à la partie qui concerne les bais ; des Plaies de la tête ; des fractures ; des Articulations..." et il poursuit sa liste.
    -
    Page 365 paragraphe 18 c'est le bain qui est abordé dans son utilité et ses contres indications selon la maladie puis il écrit "Il vaut mieux ne point faire d'onction détersives sur le corps, et, si l'on en fait, la substance p. 367 que l'on emploiera sera chaude, et étendue d'une beaucoup plus grande quantité d'eau que dans l'état de santé ; pendant l'onction, on arrosera le malade d'une assez grande quantité d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt après. Il faut aussi que le malade n'ait que peu de chemin à faire pour aller à la baignoire, et qu'il puisse y entrer et en sortir facilement. Celui qui prend le bain, doit être paisible, et ne rien faire par lui-même, mais il laissera les autres l'arroser et le frictionner."
  8. Suite du Du régime dans les maladies aiguës mais dans l'appendice :
    - Page 429, Voici comment il faut traiter ces malades : on prescrira le repos, des onctions, et on enveloppera le corps de couvertures....
    -
    Page 435, nous avons l'illustration d'un cataplasme et la présence d'huile : "Le cataplasme sera tiède, et cuit avec de l'eau et de l'huile."
    -
    Page 463 Le massage est conseillé contre les douleurs de côté survenant dans les péripneumonies ou les pleurésies nous lisons "Quant aux autres douleurs de côté, rien n'empêche d'y appliquer des fomentations et emplâtres de cire ; on frottera, avec de l'huile chaude, les jambes et les lombes, et on les oindra
    page 465 avec de la graisse. On recouvrira les hypochondres jusqu'aux mamelles avec de la graine de lin."

     

Voir la place du mouvement dans le système humoral de l'antiquité et sa filiation avec le massage au travers des propos d'Archélaus, p. 191.

Sens, page 204 : "Tout le morceau d'Aristote est curieux. Ce naturaliste ne paraît pas avoir d'idées précises sur la distinction entre les veines et les ramifications de la trachée-artère. Selon lui, les artères sont peines d'air, les veines de sang ; l'homme a besoin d'esprits, et les esprits d'humeurs ; les artères s'unissent aux veines, et cela est manifeste aux sens."

 

Petersen, Hippocratis nomine quae circumferuntur scrapta ad temporis...

 Bibliographie d'Hippocrate du Corpus hippocraticus ou Hexacontabiblos, ensemble disparate de divers auteurs dont Hippocrate qui s'exprimait alors en dialecte ionien Information ouverte dans une nouvelle page.

Dans le tome I contenant les notes philologiques de Littré, il décrit chacun de ces ouvrages au chapitre XII, page 292.

 

Œuvres d'Hippocrate (ou supposée de lui)

 

Des airs, des eaux et des lieux, (livre écrit par Hippocrate p. 293, idem p. 332 t.1er & p. 355)

 

 

 

De la maladie sacrée, (décrit t.1er, p. 353 comme étant d'Hippocrate ou alors d'un de ses disciples les meilleurs et les plus immédiats.)

Des articulations, (livre écrit par Hippocrate p. 293 selon Littré, idem p. 333, t. 1er)

Des fractures, (livre écrit par Hippocrate p. p. 293 selon Littré)

Mochlique

Des plaies de la tête, (livre écrit par Hippocrate p. 293 selon Littré, idem page 341/343 il explique pourquoi)

Épidémies II, IV, V, VI et VII (peut-être de Dracon ou Thessalus (voir p. 159, t. 1er)

Instruments de rééducations, placé aujourd'hui dans Nature des os, (livre écrit par Hippocrate p. 293), décrit p. 340 pourrait être le préambule du Traité des Fractures et des Articulations. Cité p. 367.

Œuvres qui sont probablement d'Hippocrate

Des plaies

Des fistules et Des Hémorrhoïdes (décrits t.1er, p. 353)

Des hémorroïdes

Du fœtus de sept mois

Du fœtus de huit mois

De la bienséance

Œuvres de l'École de Cos, (à laquelle appartenait Hippocrate).
Les livres de Polibe

De la nature de l'homme (contient des fragments de son gendre, Polybe) p. 46 t.1er voir aussi p.p. 264, Littré en parle plus longuement 345/149. (A pu contenir Du régime des gens en santé avec pour titre Nature de l'homme et sur le régime).

Du régime des gens en santé (Attribué à divers auteurs voir p. 159, t. 1er et peut-être à Polibe son gendre, p. 345, et de façon descriptive page 349/). (A pu être une partie du précédent.).

Œuvres de l'École de Cos (suite)

Des maladies I (sur IV volumes séparés, explication t.1er. p. XIII & p. 159, voir pp. 359/363).

Des vents

Des lieux dans l'homme, (décrit t.1er, p. 355 comme non définit)

De l'art (décrit t.1er, p. 355 & Theil, t.1er, p. 117 dit que rien n'autorise à penser qu'il soit d'Hippocrate)

Du régime (en 3 livres) attribué à divers auteurs voir p. 159, t. 1er, décrit par Littré p.356/357 comme très crédible mais il se laisse convaincre par les auteurs de l'antiquité). (parfois rassemblés sous le titre de Nature de l'homme et du Régime et quand seul le second était publié on le nommait Livre sur le Régime.)

Des songes, (décrit par Littré t. 1er p.357/358)

Des humeurs, (décrit par Littré t. 1er p.368 et proposé comme n'étant pas directement mais probablement une compilation ancienne de textes d'Hippocrate et de celle de l'Ecole de Cos).

De l'usage des liquides, (décrit par Littré t. 1er p.370, pas directement d'Hippocrate mais probablement une compilation ancienne).

Prorrhétique II (sur II volumes séparés parce que rien en communs, explication p. XIII t.1er)

Œuvres que l'on peut attribuer à l'École de CNIDE

Des maladies II et III (sur IV volumes séparés, explication p. XIII t.1er) (Le livre 2 contient un fragment d'Euryphon) p. 47 t.1er. Voir pp. 359/363).

Des affections, (décrit par Littré p.358 comme n'étant pas d'Hippocrate)

Des affections internes, (décrit par Littré p.358 rien ne permet de dire qu'il est d'Hippocrate)

Des maladies des femmes

Des femmes stériles

De la nature de l'enfant (Galien dit qu'il serait de Polibe, p. 159)

Des maladies IV (sur IV volumes séparés, explication p. XIII)

Des maladies des jeunes filles

De la génération

De l'excision du fœtus

De la Superfœtation

De la nature de la femme

Œuvres postérieures à Hippocrate ou dont l'origine ne peut être déterminée.

– Du cœur

– De l'aliment

– Des chairs

– Des glandes

– De la dentition

– De la vision

– Des Semaines

– De l'Anatomie

– De la nature des os ("traité qui n'en est pas un" contient des fragments de Syennésis de Chypre) p. 47 t.1er

– Des Crises

– Des jours critiques

– Lettres, Décrets et Harangues 

De la Naissance à sept mois, (Deux traités avec le suivant décrit t. 1er, p. 363/364, fort anciens mais à considérer comme un "débris mal connu de l'antique médecine.)

– Livre De la Naissance à huit mois,

Les Oeuvres d'Hippocrate rangée par classe comme le propose le Chapitre XII

 

 

   

Retour à l'index  Traité des airs, des eaux et des lieux, EO
page 12/93 Fac simile 138/162

Argument (par Littré). Pages 1/10, pages 12/93 Traité d'Hippocrate Fac simile t. 1 : p. 138/162 par Littré lui-même.

(p. 13 mention aux "abonnés aux exercices du corps").

 

Page 39, 41 & 43. 2e t. EO. paragraphe 4. Fac simile p. 149. à faire
_ Pages 39 nous avons l'utilisation de la friction ou auto-massage génital des garçons sujet à la pierre, c'est-à-dire la formation de calculs dans la vessie.
Page 39 "Pressé par le flot de l'urine au moment de l'émission, le calcul s'applique au col de la vessie, empêche d'uriner, et cause une douleur violente ; aussi les en-
Page 41
fants calculeux frottent la verge et la tirent, croyant que c'est là ce qui opère l'émission d'urine."
"Les filles ne sont pas aussi sujettes que les garçons à la pierre ; chez elles l'urèthre est court et large, de sorte que l'urine est
page 43
expulsée facilement ; on ne les voit point comme les garçons se frotter les parties génitales,..."

 

 RAS

 

 

 

Retour à l'index  Du régime dans les maladies aiguës, EO
pages 12/93 Fac simile 1????2

Commence par l'Argument (de Littré) pages 192 à 222, puis le Traité lui-même de la pages 224 à la 377 + l'Argument explicatif à destination de l'appendice qui suit de page 378 à la 393 et enfin l'Appendice (qui n'est pas d'Hippocrate ou composé de notes de lui) pages 394 à la 259.

Fac simile t. 1 : p.??? ....

Dans le chapitre Argument (par Littré). pages 192 à 222 :

Nous pouvons proposer ce résumé p. 192 : "Ce traité n'a nullement pour objet d'exposer la thérapeutique des maladies aiguës, il se borne à traiter un seul point de cette thérapeutique, à savoir le régime des malades." Médecine préconisée : saignée, ptisane d'orge, vin, hydromel, oxymel, eau et bains.

P. 196 ce traité et celui des Pronostic "...se prêtent une lumière mutuelle." et, concernant le passage des bains, il serait considéré par Galien et les commentateurs autorisé comme postérieur à la mort d'Hippocrate. (Même réflexions page 214 "Le Pronostic a, on vient de le voir, une connexion certaine avec le Du régime dans les maladies aiguës...[qui] a des rapports avec le traité de l'Ancienne médecine."

Page 202 tome 2 "On voit que la différence entre Hippocrate et les Cnidiens... [c'est] que les uns décrivent des symptômes tels qu'ils les aperçoivent, sans chercher quelle peut être l'unité de la maladie ; l'autre cherche cette unité, et, négligeant les symptômes qui lui paraissent n'y pas mener directement, il recueille seulement ceux dont il attend un enseignement utile..."

Page 209, nous avons une entrée sur la gymnastique.

Page 211, [une entrée sur les bains] "En voici une relative aux arrangements domestiques du temps d'Hippocrate.

Hippocrate disant que peu de maisons ont ce qu'il faut pour donner un bain. Galien ajoute dans son commentaire : « Il semble que du temps d'Hippocrate les bains domestiques n'étaient pas encore arrangés. Car, lorsqu'il dit qu'il y a, dans peu de maisons, les arrangements et les serviteurs nécessaires, quand il ajoute qu'il faut un lieu à l'abri de la fumée, beaucoup d'eau, et ce qui suit dans le texte, cela montre qu'on chauffait encore, à la maison, l'eau dans des chaudrons et qu'ensuite on la versait dans des baignoires. » On pourrait croire aussi, d'après la phrase de Galien, qu'à Rome, on ne faisait plus chauffer l'eau dans les maisons ; probablement on l'apportait ou on l'amenait toute chaude dans les lieux destinés au bain chez les particuliers.

page 218 : ..."l'exigence morale croît à mesure que croît l'exigence scientifique."

Page 365 § 18 Du régime dans les maladies aiguës, "Il vaut mieux ne point faire d'onction détersive sur le corps, et, si l'on en fait, la substance p. 367 que l'on emploiera sera chaude, et étendue d'une beaucoup plus grande quantité d'eau que dans l'état de santé ; pendant l'onction, on arrosera le malade d'une assez grande quantité d'eau, et on l'arrosera encore aussitôt après. Il faut aussi que le malade n'ait que peu de chemin à faire pour aller à la baignoire, et qu'il puisse y entrer et en sortir facilement.
Celui qui prend le
bain, doit être paisible, et ne rien faire par lui-même, mais il laissera les autres l'arroser et le frictionner."

Suite du Du régime dans les maladies aiguës mais dans l'appendice :

Page 429, Voici comment il faut traiter ces malades : on prescrira le repos, des onctions, et on enveloppera le corps de couvertures....

Page 463, Le massage est conseillé contre les douleurs de côté survenant dans les péripneumonies ou les pleurésies : "Quant aux autres douleurs de côté, rien n'empêche d'y appliquer des fomentations et emplâtres de cire ; on frottera, avec de l'huile chaude, les jambes et les lombes, et on les oindra
page 465 avec de la graisse. On recouvrira les hypochondres jusqu'aux mamelles avec de la graine de lin.".

 Page 471, paragraphe 14 tome II au sujet du tétanos "...on fera boire au malade du vin fort de Crète ; on lui donnera à manger de la farine cuite, on l'oindra et on le frottera avec un cérat, et, après lui avoir baignée les jambes dans un vase plein d'eau chaude, on les lui enveloppera jusqu'aux pieds; on enveloppera de même les bras jusqu'aux doigts, et le dos depuis le cou jusqu'aux hanches, avec une toile cirée, de manière qu'elle s'étende
page 473 jusqu'au côté extérieur du corps ; par intervalle, on fera des fomentations avec des vases de terre remplis d'eau chaude ; et, après avoir recouvert d'un linge le malade, on le tiendra couché."

Page 479, § paragraphe 18 tome II concernant les régimes : "Ceux qui n'ont pas l'habitude de déjeuner, s'ils déjeunent, éprouvent de la surcharge dans l'estomac, de la somnolence et de la plénitude ; s'ils dînent par-dessus, le ventre se dérange ; il convient, dans ce cas, de prendre un bain et de dormir, puis, après le sommeil, de faire une longue promenade à pas lent ; s'il y a une selle, on dînera, et on boira moins de vin et moins trempé ; s'il n'y à pas de selle, ont oindra le corps à chaud ; ..."

Page 495, paragraphe 19, tome II où l'onction huileuse est préconisée pour lutter contre le choléra sec : "On lui fera prendre un lavement chaud, et aussi gras que possible ; on lui fera des onctions huileuses les plus abondantes, on le mettra dans l'eau chaude ; on l'étendra dans la baignoire, et on lui fera des affusions chaudes avec lenteur;..."

Page 511 Information ouverte dans une nouvelle page, paragraphe 25, tome II, : "Ce qu'il y a de plus efficace, est de faire faire des promenades ; il faut que le malade se fasse de douces frictions, afin d'assouplir le corps ; s'il est alité, d'autres le frotteront,
Si la douleur siège au-dessus du diaphragme, on mettra souvent le malade sur son séant, on le laissera couché aussi peu de temps qu'on le pourra, et assis, on le frottera longtemps avec beaucoup d'huile chaude. Si la douleur occupe le ventre au-dessous du diaphragme, il est utile qu'il reste couché, qu'il ne se donne aucun mouve-
page 513 ment, et qu'on ne lui fasse rien autre chose que des frictions."

Page 513 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 26, tome II, : "Potion pour un hydropique : Prenez trois cantharides Information ouverte dans une nouvelle page, ôtez-en la tête, les pieds et les ailes, broyez-en les corps dans trois verres d'eau (0, litre 135) ; lorsque celui qui a bu ce médicament souffre, on lui fait des onctions huileuses, puis des affusions chaudes ; la potion doit être bue à jeun, puis on mange des pains chauds avec de la graisse."

Page 517 Information ouverte dans une nouvelle page, § 29, tome II, parmi les divers prescription contre les hémorrhoïdes : "Ensuite, qu'il se livre [le patient] aux exercices gymnastiques, et qu'il essuie la sueur ainsi provoquée ; dans le gymnase qu'il se fasse frotter, et qu'il lutte dès le matin ;..."

Page 521 Information ouverte dans une nouvelle page paragraphe 32, tome II avec un étonnant exemple de massage oculaire : "Prenez des scories de cuivre lavées, pétrissez-les avec de la graisse, comme de la pâte non humide, broyez le tout ; humectez avec du jus de raisins non mûrs ; faites sécher au soleil, humectez de nouveau jusqu'à consistance d'onguent. Lorsque cette préparation est redevenue sèche, pilez-la finement à sec ; frottez-en les yeux, et mettez-en dans les angles oculaires."

Page 523 Information ouverte dans une nouvelle page, paragraphe 34, tome II : "Contre les fortes douleurs des yeux. Prenez une drachme, (3,gram. 24) de colcothar Information ouverte dans une nouvelle page, autant de raisin ; lorsque cela se sera digéré pendant deux jours, exprimez ; pilez de la myrrhe et du safran ; mêlez-y du moût de vin et faites digérer au soleil ; vous oindrez avec ce médicament les yeux douloureux. Conservez-le dans un vase d'airain."

 Fin

   

Retour à l'index  Épidémies premier et troisième livre, EO
pages 530/717 Fac simile ????

Argument (par Littré). Pages 1/10, pages 530 à 597 Traité d'Hippocrate, vient ensuite le Traité page 598 jusqu'à la fin du second tome page 717

Littré (1801-1881) nous rappelle qu'il ne faut pas entendre épidémie au sens actuel d'une propagation pathogène mais de la situation atmosphérique (pluie, vents, froid) sur quatre années et des maladies qui furent constatées pendant ces années dans les divers lieux où elles furent observées.

Épidémies premier livre, EO p.598

 D'abord le premier Livre :

 RAS

 

 

   

Développement exégétique EO

Je vais tenter, alors que je viens de terminer ce deuxième volume du Corpus hippocraticus de vous en faire un petit topo issu des observations que j'ai consigné au gré de ma lecture.

Une des règles extrêmement claire que Littré pose dès le départ pour évaluer la fiabilité d'un texte hippocratique se trouve page XI de ce tome 2 dans son Avertissement où il explique que :

  1. Toute publication postérieure à l'âge alexandrin est à prendre avec d'infinies précautions nécessitant de nombreuses vérifications tenant aux origines de la source, les études de styles puisque, rappelons qu'Hippocrate écrivait dans un dialecte grec, le ionien Information ouverte dans une nouvelle page qui implique une façon de s'exprimer etc.
  2. Ce qui est contemporain de l'école alexandrine, c'est-à-dire sous l'influence directe du pôle intellectuel qui s'était établit dans de la capitale égyptienne d'Alexandrie et de son roi Ptolémée Ier et de sa désormais fameuse bibliothèque du même nom, érigée 288 avant notre ère est digne de confiance puisque cet Hexacontabiblos.
  3. De fait, ce qui est antérieur à cette strate historique et qui se rapproche de l'époque même du maître de la médecine et dont on connaît la probité, Aristote, Platon qui, nous le savons, avaient les originaux des ouvrages du médecin dans leur bibliothèque, et même les fragments qu'il nous reste de Hérophile et d'Erasistrate, sont de précieux alliés.

 

 

 

 

 

Commentaire des lecteurs Chaque personne ayant procédé à la lecture de ce livre pourra, si elle le souhaite, y faire paraître un commentaire ou un résumé en lien avec le massage.

Nom, prénom et date