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Fiche de repérage (mots clef) : à compléter
Massage,
friction,
pressions,
pétrissages,
malaxations,
pincements,
contact,
frôlements, attouchement,
frottement,
orthopédie,
TDM : Traite ou emploie
des termes liés au massage. Dans le titre, sujet
de l'ouvrage.
–
P.5 "Le massage est aussi
entre les mains
d'un praticien
instruit, un mode de traitement qui guérit très
souvent et soulage toujours lorsqu'il est employé
avec discernement. Sous son influence les vieillards
voient leur vie se prolonger au delà d'une légitime
espérance." page 5.
–
P.14 "Chacun sait bien
que des malades trouvent un soulagement considérable
à poser leurs propres mains sur le front, sur la nuque, au creux de l'estomac,
sur la poitrine ou sur l'abdomen."
–
P.15 "Il est de
fait qu'un grand nombre de personnes s'endorment en
joignant les mains, ce qui donne à conclure que
le contact
des deux mains a une certaine influence sur la production
de sommeil et doit être conseillé dans
certaines conditions d'insomnie."
– P.
19 "Qu'est-ce donc
qu'une entorse
? L'entorse, encore appelée foulure, est l'effet
d'un mouvement
dans lequel une articulation est forcée au delà
de sa limite naturelle, sans que les os souffrent d'un
déplacement sensible."
[NB, Ici nous vous restituons le procédé de M. Lebâtard
tel que repris par Estradère
mais plus largement restitué par Gautier.]
– P.
32 « Le malade étant assis tient
la jambe blessée étendue, la plante du
pied appuyée sur la jambe de l'opérateur.
Il est préférable qu'elle y soit fixée
par les mains d'un aide. Si l'opérateur agit
sur le pied droit,
il embrasse le talon dans la paume
de la main gauche, le bascule de bas en haut et d'arrière
en avant, exerçant de la sorte une forte traction sur
le tendon d'Achille. Le pouce
de la main gauche s'étend autant que possible
sur tout le gonflement tibio-tarsien, en cherchant à
amener derrière la malléole externe tous les tissus qui en sont le siège.
Il procède ainsi en maintenant la même
position du membre et du talon, jusqu'à ce qu'il
ait ramené à sa forme naturelle l'articulation
qui, primitivement, était tuméfiée. » Le gonflement dissipé sous
l'influence de cette forte pression dirigée du bord externe au bord postérieur
de la malléole
externe, le pouce de la main gauche exerce encore des
pressions moins puissantes pour terminer l'opération
et rendre au pied, sur sa face externe, la forme naturelle.
La main droite agissant de concert avec la main gauche
sur le membre entorsé, exerce les mêmes
mouvements que la main gauche en contournant de la même
façon la malléole
externe. La main droite prêtant son appui à
la main gauche pour maintenir le talon dans la position
susindiquée, ramène le pouce de la racine
du gros orteil au-devant
de l'articulation tibio-tarsienne, et fait exercer à
celui-ci des mouvements de va-et-vient, de manière
à détruire par une pression simultanée avec le pouce gauche le
gonflement qui pourrait occuper la face interne du pied
et de l'articulation. Lorsque la face dorsale du
pied et de l'articulation a, par ses percussions
rapides et successives, repris son état normal
par l'absence de toute tuméfaction, l'opérateur
saisit le talon par ses deux bords plantaires, et de
la main droite il contourne l'extrémité
inférieure de chacune des malléoles avec le médius
et le pouce, dirige ceux-ci dans les rainures sous-malléolaires
et exerce, à l'aide de ces deux doigts, une forte
pression
de bas en haut, du calcanéum aux bords du tendon
d'Achille jusqu'à l'extrémité inférieure
du mollet. Il répète cette pression longitudinale
jusqu'à ce que le membre ait repris sa forme
primitive. Abandonnant cette traction sur le talon,
en le maintenant toutefois dans la main gauche, l'opérateur
exerce de la main droite sur la face dorsale du
pied entorsé de fortes pressions, qui, dirigé de son extrémité
inférieure à la supérieure, contournent
l'articulation d'avant en arrière et obliquement
de chaque côté. Le pied par cette manoeuvre
retrouve sa forme primitive, et les douleurs déterminées
par les différentes pressions, cessent à mesure qu'on les exerce.
Le malade peut aussitôt se chausser et marcher,
aucun appareil n'est nécessaire et le blessé
reprend ses occupations le lendemain ou le surlendemain.
Par ce procédé, on obtient la disparition
de l'engorgement en quelques minutes, et s'il reste
un peu de tuméfaction, elle disparaît en
peu de jours. il en est de même de la douleur,
qui se dissipe ordinairement en trois ou quatre jours.
L'empâtement subsiste encore longtemps dans les
entorses
datant de quinze jours, trois ou six semaines; mais
en aucun cas ni la douleur, ni l'empâtement ne
persiste au point d'empêcher la marche. Dans tous
les cas, au contraire, il faut faire marcher les malades
aussitôt après la réduction ; enfin
la réduction, quelle qu'ait pu être la
gravité de l'épanchement, n'a jamais été
suivit d'incidents inflammatoires. » Debout.,
De l'entorse.
– Gautier nous restitue aussi un lien suffisamment
rare entre dame blanche et massage "Aussitôt arrivé, et sans
autre préambule, cette dame mit le pied du patient
sur ses genoux, lui fit exécuter des mouvements
de bascule accompagnés de frictions
et de pressions
énergiques."
– P.39/40 "Il faut, dit-il, procéder avec
lenteur et une douceur extrême, puis on peut sans
trop de hardiesse commencer par l'application des pouces
sur les parties tuméfiées, les appuyer
graduellement sur toutes les pointes engorgées
; après quoi; on applique la face palmaire des
mains, en commençant mes pressions des parties
les plus déclives vers la racine du membre. C'est
ce second temps de l'opération que M. Girard appelle
le massage
proprement dit. Tout en agissant avec les mains, dans
les gouttières de la région, après
avoir pris le soin d'enduire ces organes d'un corps
gras, ce qui rend leur contact moins sensible au malade
et permet un frottement
plus efficace et plus égal sur les parties contuses.
Ce premier temps terminé, selon le genre d'entorse,
et l'articulation intéressée, on peut faire exécuter
quelques mouvements qui rappellent le jeu de l'organe
et permettent d'apprécier les résultats
immédiats du massage. Il faut avoir la précaution de ne
pas exagérer ces tractions et de s'arrêter
à la limite de la douleur."
– P.52 "L'orthopédie
fait régulièrement appelle au massage ; il
n'est peut-être pas une seule difformité
congénitale ou acquise qui ne puisse être
amendée ou guérie par l'usage judicieux
de ce mode de traitement..." .
– P. 53
"Chez les femmes délicates à
l'époque de la ménopause, on fera faire du massage,
alterné avec des grands bains, ou
seulement avec des frictions à l'aide d'un gant de flanelle,
selon le degré de faiblesse de la maladie."
– P.56 "Le christianisme
n'a point été favorable à l'hygiène
En ordonnant à ses fidèles de mépriser
le corps pour ne penser qu'à l'âme, il
remplaça par des macérations
les habitudes hygiéniques de l'antiquité."
Il
cite Nélaton
(p.6), Hippocrate
(p.7 "Le médecin doit posséder l'expérience
de beaucoup de chose, et, entre autres celle du massage.
Le massage resserrera une articulation trop lâche
et relâchera une articulation trop rigide."),
Hérodote
"On doit frictionner
chaque partie en passant la main de haut en bas. Au
commencement, la friction doit être légère
et lente; ensuite, elle devra être rapide et accompagnée
de pressions."
Debout, de l'entorse, etc", Hufeland
(p.8), Baudens (p.22), Dupuytren (p.26), M. Girard
procédé de (p.28 ),
M. Milet
procédé de (p.32 ),
M. Lebâtard
procédé de (p.32
),
M. Rizet
procédé de (p.39/40 )
Lumbago
; Arthrite rhumatismale ; Arthrite goutteuse ; luxation
traumatique ; torticolis ; asthme (p.52) ; apoplexie
(p.52) ; paralysie atrophique (p.52) ; paralysie infantile
(p.52) ; ménopause
(p.53
)
; Mahomet
(p.56 )
; Rousesau
(p.56 )
; Estradère
(p.58 )
; Piorry
(p.58 )
; Wallis
(p.58 ) |