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Dernière mise à jour : jeudi 21 mars 2013

 

Hippocrate le Grand ou Hippocrate de Cos ou Hippocrate II, [du grec Hippocratos, dompteur de chevaux : cette traduction suggère une relation avec la Thessalie seule région de la Grèce ancienne, avec la Béotie, où l'on pratiquait l'élevage de cet animal (H. Bolkstein in Ch. Lichtenhaeler, 1978 . Histoire de la Médecine. Fayard, Paris, p. 98) ].
En ce qui concerne l'orthographe du nom du Père de la Médecine, il faut noter que le Moyen-Age ignorait l'usage du grec, aussi on compte pas moins de 15 façons différentes d'écrire Hippocrate (E. Wickersheimer, 1966. Manuscrits latins de médecine du Haut Moyen-Age dans les bibliothèques de France. CNRS, Paris ) : Epocrates, Epogrates, Eppocrates, Hippocrates, Hypocras, Ipocras, etc...
Né vers 460 av. J.-C dans l’île de Cos et mort vers 370 av. J.-C à Larissa , est un médecin grec du siècle de Périclès , mais aussi philosophe, considéré traditionnellement comme le « père de la médecine » car il est le plus ancien médecin grec sur lequel les historiens disposent de sources, même si celles-ci sont en grande partie légendaires et apocryphes. Il a fondé l'école de médecine hippocratique qui a révolutionné intellectuellement la médecine en Grèce antique, en instituant cet art comme une discipline distincte des autres disciplines de la connaissance auxquelles elle avait traditionnellement été rattachée (notamment la théurgie et la philosophie), faisant ainsi de la médecine une profession à part entière.

Cependant, les œuvres des écrivains du corpus, des praticiens de la médecine hippocratique et les actions d'Hippocrate lui-même sont souvent confondues. On sait très peu de choses sur la vie d'Hippocrate, sa pensée et ses écrits. Néanmoins, Hippocrate est couramment décrit comme le parangon du médecin de l’Antiquité. En particulier, il est généralement admis qu’il a fait considérablement avancer l'étude systématique de la clinique médicale en compilant la somme des connaissances médicales des écoles précédentes et en instituant des règles éthiques pour les médecins à travers le Serment d'Hippocrate et d'autres travaux. (Source wikipédia Information ouverte dans une nouvelle page) Règles d'utilisation de Wikipédia par le CFDRM

CV d'Hippocrate

Hippocrate

Surnom : Hippocrate le grand

Naissance : vers 460 av. J.-C
Cos (Grèce)

Décès : vers 370 av. J.-C (à environ 90 ans) Larissa (Grèce)

Nationalité : grec

Profession : médecin

 

Sommaire

1 En-tête du CV

2 Généalogie

2 Positions sur le massage

3 Bibliographie

4 Hippocrate selon les auteurs.

Estradère

Galerie de photo

 

 

 

Généalogie (selon les sources) arrow07c.gif

Sa famille (on le dit) : fils d'Héraclide et de Phénarète ou Praxithée descendante d'Hercule, petit-fils d'Hippocrate Ier, il épousera une autre Phénarète de laquelle il eu pour fils, Dracon (serpent : allusion au serpent médical) et Thessalos (allusion à Thessalie, cf. ci-dessus) ainsi qu'une fille, également nommée Phénarète qui épousera Polybe. Ces ses deux garçons et son gendre, hommes de renommée, passent pour avoir de façon quasi certaine continués l'Oeuvre d'Hippocrate à laquelle s'est adjointe leurs propres notes. Apollonidès de Côs serait le cousin d'Hippocrate. p.87.
Thessalos, fils d'Hippocrate, sera médecin du roi de Macédoine Archelaôs. Il aura trois fils, Gorgias, Hippocrate III et Dracon II. p.90.

Il nous est dit que le dernier des descendants connu d'Hippocrate, dépositaire de la bibliothèque de la prestigieuse famille fut médecin à la cour du roi Cassandre de Macédoine, vers 300 av. J.-C.
Sa généalogie mythologique selon Tzetzès : Esculape, père de Podalire , père de Hippolochus, père de Sostrate, père de Dardanus, père de Crisamis, père de Cléomyttadès, père de Théodore, père de Sostrate II, père de Crisamis II, père de Théodore II, père de Sostrate III, père de Nébrus, père de Gnosidicus, père de d'Hippocrate I, père de d'Héraclide, père de d'Hippocrate II, qui est le célèbre médecin... "Rappelons qu'Esculape était le fils d'Apollon lui-même fils de Jupiter..."

(Source Émile Littré p. 35, 84, 87 et 90 du fac simile.)

T.1er, chapitre IX, page 233, la langue technique et médicale était déjà formée à l'arrivé d'Hippocrate ce qui tend à prouver qu'elle existait bien avant lui et que l'école de Crotone ou de Cyrène étaient déjà célèbres bien avant celle de Côs.

 

Bibliographie d'Hippocrate : page 107 (sans les notes).
Corpus hippocraticus ou Hexacontabiblos ensemble disparate de divers auteurs dont Hippocrate qui s'exprimait alors en dialecte ionien Information ouverte dans une nouvelle page

Œuvres d'Hippocrate

Les Aphorismes

De l'ancienne médecine (notes de EO Fiche technique)

Le Serment d'Hippocrate

La loi

Préceptes

De l'officine

Du médecin

Pronostic

Prénotions coaques

Prorrhétique I

Épidémies I et III

Du régime dans les maladies aiguës. Appendice.

Des airs, des eaux et des lieux

De la maladie sacrée

Des articulations

Des fractures

Mochlique

Des plaies de la tête

Épidémies II, IV, V, VI et VII

Œuvres qui sont probablement d'Hippocrate

Des plaies

Des fistules

Des hémorroïdes

Du fœtus de sept mois

Du fœtus de huit mois

De la bienséance

Œuvres de l'École de Cos

De la nature de l'homme

Du régime des gens en santé

Des maladies I

Des vents

Des lieux dans l'homme

De l'art

Du régime

Des songes

Des humeurs

De l'usage des liquides

Prorrhétique II

Œuvres que l'on peut attribuer à l'École de CNIDE

Des maladies II et III

Des affections internes

Des maladies des femmes

Des femmes stériles

De la nature de l'enfant

Des maladies IV

Des maladies des jeunes filles

De la génération

De l'excision du fœtus

De la Superfœtation

De la nature de la femme

Œuvres postérieures à Hippocrate ou dont l'origine ne peut être déterminée.

Du cœur

De l'aliment

Des chairs

Des glandes

De la dentition

De la vision

Des Semaines

De l'Anatomie

De la nature des os

Des Crises

Des jours critiques

Lettres, Décrets et Harangues

Bibliographie associée :

Oeuvres complètes d'Hippocrate par Émile Littré Ed. Baillière 1839-1861 en 10 volumes TDM * * *  * * Fiche techniqueEO
-
Traité sur les frictions, par Hippocrate (Oeuvre perdue) TDM Fiche technique

- etc

Oeuvres complètes d'Hippocrate, par Georges Duhamel, Bois originaux de Jean Chièze de 1955 Fiche technique(en 5 volumes)

Oeuvres complètes d'Hippocrate, par Pierre Theil Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 Fiche technique (en 4 tomes).

La première édition publiée le fut en 1525 à Rome et traduite en latin par Fabius Calvus, de Ravenne. (Theil, t.1er, p. 98 et 114)

 

Les auteurs qui le citent en association avec le massage :

Hippocrate par Estradère

Estradère dans sa thèse, Du massage de 1863 p. 11Fiche technique "Le médecin, dit Hippocrate, (liv. Des articulations) à propos du traitement consécutif à la luxation de l'épaule, doit posséder l'expérience de beaucoup de chose, et entre autre celle du massage. Le massage resserrera une articulation trop lâche, et relâchera une articulation trop rigide ; mais nous déterminerons les règles du massage dans un autre traité". Estradère poursuit en disant "qu"il est regrettable que ce traité, dans lequel Hippocrate a donné les règles du massage, ait disparut". Voir la suite.

Chapitre III page 44/65 Fac simile p. ? Voir si Theil en parle et faire un lien (hypertexte fixé) vers ce chapitre
Des livres qui portent le nom d'Hippocrate.
P. 55 Livres Hippocratiques « Le médecin auteur du Livre des articulations (lien en attente) annonce plusieurs ouvrages. Il parle d'un Traité sur les frictions TDM Fiche technique; ...» puis p. 56 « Toutes ces promesses ont été sans doute remplies ; ces écrits ont été composés et ont servi à l'enseignement de la médecine dans les écoles de Côs. Mais ils n'en ont pas dépassé l'enceinte, et au moment où le zèle de recueillir des livres se développa, au moment où l'on s'occupa de les manipuler, ceux-là n'existaient plus. »

Estradère, dans sa thèse Du massage de 1863 Fiche technique lui consacre un chapitre page 13 et le cite à de nombreuses reprises.

 

Ne pas lire, en travaux

 

Ne pas oublier de renseigner l'Hexacontabiblos sur la réalité de cet ouvrage manquant, sachant que pour l'heure, ni Littré, ni Theil ne le mentionnent.

Berne nous dit qu'il "donna une base scientifique aux principes proclamés par son maître (Herodicus). Ses prescriptions furent mises en pratique par les médecins les plus célèbres de la Grèce et de Rome (Antillos, Oribase, Athoenoeus, Asclépiade, Celse, Galien)". Tabeau des massages de Berne et Dujardin
Sa devise était « avant tout, ne pas nuire » (primum non nocere Information ouverte dans une nouvelle page, en latin).

Voir Remacle

 

Son Oeuvre ou corpus hippocraticus.

 

Noms propres cités : Hippocrate ; Herodicus ; Oribase ; G. Berne ; Dujardin ; Estradère ; Daremberg ; Meding ; Ling ; Héroclite ; Galien ; Hérodite ; Antylus ; Récamier ; Meursius ; Philostrate

Noms communs cités : massage, pédotribe, friction, apothérapie, frotte, huile, progymnaste, oindre, rubéfaction, malaxer, excoriation, strigiles, palestrique, luxation, fracture, xystarque,

Type de massages cités : massage thérapeutique, au gant, à plusieurs mains, abdominal, de la tête, du cou

Ce qu'a dit Hippocrate selon Estradère

Dans sa thèse, Du massage de 1863 Fiche technique Estradère nous parle d'Hippocrate il lui consacre un chapitre page 13 mais le cite à de nombreuses reprises.

Page 11
"Le médecin, dit Hippocrate, (liv. Des articulations) à propos du traitement consécutif à la luxation de l'épaule, doit posséder l'expérience de beaucoup de choses et entre autre celle du massage. Le massage resserrera une articulation trop lâche, et relâchera une articulation trop rigide ; mais nous déterminerons les règles du massage dans un autre traité". Cette citation suffirait à elle seule pour prouver que déjà à l'époque d'Hippocrate, le massage était parfaitement connu et appliqué en thérapeutique ; qu"il est regrettable que ce traité, dans lequel Hippocrate a donné les règles du massage, ait disparu ! Cependant, j'ai hâte de le dire, dans quelques autres passages il comble en quelque sorte la lacune. On peut, en regroupant les divers textes, en tirer pour conclusion les diverses manoeuvres qui constituent l'art de masser.

[...] Voir la suite.

Page 13

Période d'invention.
Recherches dans les écris anciens.

Oeuvre d'Hippocrate. — "Le médecin doit posséder l'expérience de beaucoup de chose, et entre autre celle du massage..... Il convient de masser l'épaule dans cet état avec des mains douces et dans tous les cas avec ménagement. On communiquera des mouvements à l'articulation avec violence, mais autant que cela se pourra sans douleur." (Trad. Littré, vol. IV, 103.)1
1)
En fait, Littré a publié ses Oeuvres complètes d'Hippocrate aux Ed. Baillière 1839-1861 en 10 volumes TDM Fiche technique, voir, notre fac simile Ed. Association Médicale d'Action Culturelle et Artistique de 1979 à 1989 Fiche technique.

Page 14
A propos des luxations et entorses,
diastases : "On emploiera des bandes....., les extensions, les frictions, les redressements." (Vol. III, f° 329.)
"Celui qui prend un bain doit être paisible, garder le silence et ne rien faire par lui-même, mais il laissera les autres l'arroser et le
frictionner..... On se servira, pour le sécher, d'éponges ou de brosses, et l'on oindra d'huile le corps avant qu'il soit sec." (Vol. II, 367.)
" A Elis, la femme d'un jardinier. Une fièvre continue la saisit ; buvant des remèdes évacuants, elle ne fut aucunement soulagée. Dans le ventre, au-dessous de l'ombilic, était une dureté s'élevant au-dessus du niveau et causant de violentes douleurs ; cette dureté fut
malaxée fortement avec les mains enduites d'huile ; ensuite du sang fut évacué en abondance par le bas. Cette femme se rétablit et guérit. (Vol. V, f°205.)
Monsieur
Littré fait suivre cette observation de l'argumentation suivante :
"De la
pression exercée sur le ventre avec les mains. Il est dit (Ep. II, 6, 26.) si l'hypochondre est tendu, presser avec la main et donner un bain. Praxagore employait une pratique analogue pour l'iléus produit par engouement. Dans ce cas, dit Cœlius Aurelianus (Ac. morb., III, 17), où le caecum rempli de matières fécales était devenu une poche, Praxagore pressait avec les mains, fatiguait le malade.
"On trouve des traces de cette habitude de
presser le ventre (Ep. IV, 45), où l'auteur dit que le gonflement des hypochondres,  s'il se produit des borborygmes, quand on le presse avec la main, n'est pas de mauvaise nature. C'est encore, sans doute, à une pratique de ce genre qu'il a fait allusion dans une phrase obscure (Ep. IV, 56) : "même pratique dans le cas de la femme du jardinier" (Ep. V, 1). Il paraît résulter de là que les médecins hippocratiques avaient l'usage, dans le cas de gonflements abdominaux et sans doute aussi dans le cas d'iléus, de presser l'abdomen avec les mains. Cette pratique, comme on le voit dans la citation de Cœlius Aurelianus, se retrouvait dans Praxagore. Praxagore fut le maître d'Hérophyle.

Page 15
et appartient, par conséquent, aux temps qui ont procédé la formation de
l'école d'Alexandrie."
De l'examen de ces divers textes, je conclus que le massage se composait, pendant les temps hippocratiques, de
malaxation, de pressions, de frictions sèche ou avec de l'huile, ou à l'aide de la brosse ou d'un éponge, et enfin de mouvements imprimés aux articulations allant jusqu'à la douleur. De l'annotation de M. Littré, il résulte que le massage date d'avant l'école d'Alexandrie et d'Hippocrate ; ce qui confirme l'opinion que j'avais annoncée plus haut lorsque j'ai dis que le massage remontait aux temps les plus reculés.
Dans le
Traité de gymnastique de Philostrate, nouvellement découvert et traduit en 1858 par M. Daremberg, il est question des mouvements et des frictions tels que les pratiquaient les malaxeurs et les frictionneurs. Le phénicien Elix, par cette pratique "devint plus admirable qu'on ne saurait le dire". Le massage était donc appliqué en hygiène et en thérapeutique.