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: lundi 2 septembre 2019, 14:54
- Dernière mise à jour : jeudi 12 septembre 2019,
17:29
Noms Propres cités
: Clôt bey
; Daremberg ; Dauzats ; Dumas ; Homère ; Ibn Touloün
; Roûms ; Saglio ;
Noms de villes et lieux cités : al-Foustat
; Égypte ; Maqrïzi
; Sinaï
Noms communs cités
: Massage p. 2, 4,
; garçons de bains p.
2 ; praticien p.
5; onction p. 11;
huile, p. 11, frictions, p. 11; masseurs p. 24 ; patients p. 24 ; hammam p. 2 ; frotté au gant de crin (kîs el hammâm) p.24 ; beit
al-harara ;
Non acquis TITRE
: AUTEUR : Édmond Pauty 1887-1980, Ancien chef du service des beaux-arts, Maroc. ÉDITEUR : Imprimerie de l'Institut français d'archéologie orientale. Date d'édition : 1933, 1ère Édition. Régime politique du contexte de
l'ouvrage
(en France) : Troisième République Réédition : Lieu d'impression : France. LANGUE : français. FORMAT : 1 volume complet, VIII-65 pages. ISBN : aucun. Droits : libres. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : RELIURE : Broché, ILLUSTRATIONS : 12 planches. ETAT : _ BIOGRAPHIE & THÈME : Les hammams du Caire (Égypte), massage. POIDS : Description : Résumé : |
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Bibliographie afférente qui cite ce livre : Source en ligne : Provenance : Incorporation : titre de l'ouvrage communiqué par l'égyptologue Richard-Alain Jean le 2/08/19. Accès à l'emprunt : Statut de l'ouvrage : non acquis, trouvé à 1600€. Reconnaissance associative : |
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Restitution de texte afférente au massage : par Alain Cabello-Mosnier.
Page 2 "Si les hammams du Caire nous sont peu connus, cela provient peut-être
de ce que leur étude minutieuse est difficile : ils sont continuellement
chauffés. S’en tenir à 1'examen des bains abandonnés ou
en réparations demeure insuffisant. Pour les bien connaître, il
faut donc consentir à prendre de nombreux bains, pratique hygiénique
qui était très recommandée par Clôt
bey
(3).
Le bain n'offre pas d'ailleurs les rigueurs qui nous sont révélées
par A. Dumas (3). L’on n’y est pas saisi par « deux vigoureux
garçons de bains » qui vous appréhendent
et après vous avoir mis nu comme la main, vous font pénétrer
dans une pièce où « la vapeur est si intense, et la chaleur
si grande » qu'on pourrait accuser les garçons de s’être
trompés et de vous avoir fait pénétrer dans un four ; enfin
les étuves
ne laissent nullement supposer « que depuis cinq mille ans l’homme s’est
trompé d’élément et que sa vocation est d’être bouilli
et rôti ». Le brouillard n y est pas particulièrement épais
et le massage ne vous est pas imposé
par deux bourreaux qui vous fixent sur la table de marbre d’un amphithéâtre.
(3) Clot
bey, Aperçu sur l'Égypte, TDM
t-
II, P. 344 et suiv. « J’ai déjà parlé longuement
de l’usage des bains de vapeur et de l’opération du massage, ainsi que des excellents effets qu’ils produisent, autant comme
mesure d’hygiène que comme moyen thérapeutique. . . L’usage des
bains de vapeur et du massage, considérés comme
moyens hygiéniques, doit être aussi adopté par les étrangers
qui sont établis en Égypte. ».
(4) Alexandre Dumas et A.
Dauzats, Quinze jours au Sinaï, p. 13, Les bains. Le Sinai : (Impressions
de voyage), TDM ![]()
Page 4 "Faut-il parler encore des délices du massage et du repos charmant que l'on goûte sur ces lits disposés autour d’une haute galerie à baluslres qui domine la salle d'entrée des bains ?"

Planche 2, entre les pp. 4 et 5 vue b : vue du beit al-harara qui est cette pierre centrale sur laquelle on se fait masser ou savonner ce qui reste une friction.
Page 5 "Les bains étaient nombreux au
Caire, très fréquentés, abondamment fournis de serviteurs
et souvent luxueux. Maqrïzi
rapporte la narration
suivante au sujet des bains, sous Ibn Touloün
. « A al-Foustat
, dans sa partie orientale, il y avait un
bain construit par les Roûms (Grecs ou Byzantins), très fréquenté
au temps de Ahmad ibn Touloün. J’y entrai, au temps de Khoümaraweih
ibn Touloun, et j’y demandai un garçon qui me servît. Je n’en trouvai
aucun qui fût libre pour me servir et l’on me dit que chaque praticien
avait avec lui deux ou trois aides à son service. Combien y a-t-il donc
de praticiens dans ce hammam, demandai-je ? et l’on m’apprit qu’il y en avait
soixante-dix, leurs aides étant rarement moins de trois, non compris
ceux qui ayant achevé leur besogne s’en allaient. Je partis, n’y étant
pas entré, faute de gens pour me servir ; j’en cherchai un autre, mais
je ne pus trouver quelqu’un de libre qu’après le quatrième hammam
et celui qu, me servit y était a taire de remplaçant."
[Note interne : là il s'agirait de savoir ce que praticien peut
bien vouloir recouvrir, s'il s'agit juste de serviteurs ou si cela concerne
aussi les masseurs mais vu que le massage est cité à
plusieurs reprises il est évident que ces jeunes hommes s'occupaient
du client.]
Page 9 "Dès les temps
anciens l'on pratiquait les bains chauds et froid. Les héros d'Homère
se délassaient en prenant des bains chauds, avec une simplicité
primitive, dans des cuves de bois ou de marbre, et se faisaient faire des onction
d’huile.
Les précisions que nous fournit Homère rappellent certains actes
du bain que l’on peut encore remarquer aujourd’hui : "le feu est allumé
( Od. X, 358 et suiv.) sous un trépied ; au-dessus
est posé un vase d’airain, où chauffe l’eau qui doit être
versée dans la cuve et mêlée à l'eau froide ; la
personne à qui le bain est destiné entre dans le bain, et une
autre la lave en répandant l’eau sur la tête et les épaules,
puis la frotte d’huile et la rhabille..."
Page 11 "« Le bain normal et complet, à
Rome comme en Grèce, jusqu’à la fin des temps anciens, se composait
essentiellement de trois actes, à savoir, l’étuve, le bain d’eau
chaude, et le bain d’eau froide ; à quoi il faut en ajouter un quatrième
qui, pour ne pas faire partie du bain à proprement parler, n’en était
pas moins jugé indispensable, l’onction
d’huile,
accompagnée de frictions,
qui précédait ou suivait les autres opérations »
(1)
(1) Daremberg et Saglio, p. 653 TDM
(sûrement
le tome I).
Page 14 "Enfin le bain était complété par la pièce pour onctions l'éléothesium...".
CHAPITRE II. - LES BAINS DU CAIRE.
Page 24 "Un espace central
(sa
n), couverte par une coupole ('ubba), au sol mosaïqué,
reçoit un massif polygonal revêtu de marbres ou de mosaïques,
sur lequel les masseurs
(sing. mukayyisâti
) assouplissent
leurs patients
(1) .
(1) L'opération qui consiste à
faire craquer les jointures s'appelle ta'ta'a
, après vous avoir frotté au gant de crin
(kîs el hammâm) ou de la bourre de palmier
(lîfa), opération dénommée (takyîs),
vous râpe le dessous des pieds avec une sorte de pierre ponce le (
agar.)
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