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TITRE : Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines

1. – 1er volume, tome I de 1877 (1ère partie, A-B, 756 pages)
2. – 2ème volume, tome I de 1887 (2ème partie, C, de la pages 757 à 1702)
3. – 3ème volume, tome II de 1887 (1ère partie, D-E, 946 pages)
   
4. – 4ème volume, tome II de 1896 (2ème partie, F-G, de la pages 947 à 1716)
5. – 5ème volume, tome III (1ère partie, H-I-J-K 880 pages)
6. – 6ème volume, tome III de 1904 (2ème partie, L-M, de la pages 881 à 2143)
7. – 7ème volume, tome IV (1ère partie, N-Q, 808 pages)
8. – 8ème volume, tome IV (2ème partie, R-S, de la pages 809 à 1601)
9. – 9ème volume, tome V (1ère partie, T-Z, 1077 pages) 2ème partie les Tables de 166 pages.
10. – 10ème volume, tome contenant la Table des matières, 166 pages

AUTEUR : Charles Daremberg (1817-1872) et Edmond Saglio (1828-1911), Edmond Pottier et Georges Lafaye achevèrent l'entreprise après la mort de Saglio.

ÉDITEUR : Hachette et Cie.

Date d'édition : Édition originale de la Librairie Hachette en 1877, terminée en 1919, débutée sous la direction de Charles Daremberg, et poursuivie par Edmond Saglio.
Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Troisième République , (de Mars 1815 – juillet 1815.) Jules Grévy , (né le 15 août 1807 à Mont-sous-Vaudrey (Jura) et mort le 9 septembre 1891 dans la même commune.) Il exercera du 30 janvier 1879 – 2 décembre 1887. (8 ans, 10 mois et 2 jours). Son successeur sera Sadi Carnot .

Lieu d'impression : France

LANGUE : français

FORMAT : In-4, dix tomes avec celui de la Table des matières. In-12 Carré, 31,6 x 25,3cm.
On lit souvent que cette collection contient "dix tomes en neufs volumes et non pas 10, alors même que de nombreux bibliothécaires universitaires en ajoutent toujours un dixième (bien que leurs photos de l'ensemble n'en présentent que 9!), a cet ensemble qui n'en a jamais compté que 9. La Bibliothèque Nationale d'ailleurs n'en compte que 9." Nous voyons que cela n'est pas juste puisque notre ensemble contient bien 10 volumes sur la première édition.

ISBN-13 : aucun

Droits : libres

Crédit photographique : Le CFDRM.

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

Numéro d'archives :

RELIURE : dos cuir à dosserets, titres frappés à l'or.

ILLUSTRATIONS : Orné de 7608 figures d'après l'antique, dessinées par P. Sellier, Mlle J. Evrard, etc.

ETAT :

BIOGRAPHIE & THÈME : Encyclopédies.

POIDS :

Description :

Résumé : Explication des termes qui se rapportent aux moeurs, aux institutions, à la religion, aux arts, aux sciences, au costume, au mobilier, à la guerre, à la marine, aux métiers, aux monnaies, poids et mesures, etc., et en général à la vie publique et privée des Anciens. Ouvrage rédigé par une société d'écrivains spéciaux, d'archéologues et de professeurs sous la direction de Charles Daremberg et Edmond Saglio.

Commentaires :

Extrait du livre : Cet ouvrage a été conçu dès 1855 par Charles Daremberg (1817-1872), mais celui-ci est décédé prématurément, bien avant que sorte des presses le premier fascicule de son dictionnaire. C'est Edmond Saglio (1828-1911) qui le dirigea ensuite pendant quarante ans. Edmond Pottier et Georges Lafaye achevèrent l'entreprise après sa mort.

A partir de 1877 et avec régularité jusqu'en 1919, paraissent chez Hachette les dix forts volumes du Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines. L'entreprise, à laquelle collaborent tous les plus grands noms de la science française, se situent dans un contexte européen de rivalités autour des "Sciences de l'Antiquité", alors considérées comme référence pour juger de la qualité de l'Université. Or en ce domaine, les maîtres sont les Allemands, depuis qu'ils ont refondé, en 1810, l'Université de Berlin, pièce essentielle à leurs yeux du redressement de la Prusse contre l'invasion napoléonienne. La "science de l'Antiquité", l'Altertumswissenchaft, telle qu'elle est élaborée par les grands philologues et historiens allemands comme Welcker, Boeckh, Droysen ou Mommsen, est même considérée comme une arme qui fait la supériorité des élites d'outre-Rhin et qui explique, pour une part, la défaite française de 1870-1871. C'est pourquoi les Français feront le "voyage d'Allemagne", dans les années qui suivent, pour se mettre à l'école de la science allemande de l'Antiquité et contribuer ainsi à préparer la revanche. Le Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines trouve sa source dans ces luttes politiques et scientifiques. Il possède donc une incontestable valeur patrimoniale, et doit être mis en regard de tous les autres grands Dictionnaires de l'Antiquité qui paraissent en Europe au même moment. Les Allemands lui donnent lui donnent en effet la réplique dès 1894 avec la monumentale Realencyclopädie der Altertumswissenchaft, dont quatre-vingts volumes sont parus à ce jour. En Italie paraît, à partir de 1886 le Dizionario epigrafico di antichità romana, dont la publication se poursuit. Les Anglo-saxons dans le même temps font paraître plusieurs dictionnaires concernant les champs de l'Antiquité classique. Le "Daremberg", pour toutes ces raisons, se présente comme un monument d'une très haute tenue scientifique. Chaque article est rédigée par le meilleur spécialiste de la question ; la référence à toutes les sources figure en bas de page ; les débats les plus actuels ne sont pas ignorés. Dans le registre des institutions, des techniques, de l'histoire des religions en particulier, il constitue alors une référence. Pour la maîtrise des sources textuelles, il reste inégalé. Bien évidemment, son contenu mérite d'être mis à jour en raison des découvertes et des progrès dans les domaines de l'archéologie, de l'épigraphie, de la numismatique. Par ailleurs, les problématiques se sont renouvelées profondément grâce aux apports de la sociologie et de l'anthropologie, dont les spécialistes de l'Antiquité ont intégré les méthodes.

D'autre part, cet ensemble, hors son état présent, qui est admirable, est extrêmement rare et n'a connu aucune réédition. Sa mise en ligne, prévue par plusieurs universités, ne pourra être que partielle, en raison du travail colossal que prendrait la mise en page des milliers de notes infrapaginales qui donnent toute sa valeur à ce monument de la connaissance de l'Antiquité.

Ce grand classique qui résume les connaissances sur l'antiquité à la fin du XIXème siècle "se présente comme un monument d'une très haute tenue scientifique. Chaque article est rédigé par le meilleur spécialiste de la question ; la référence à toutes les sources figure en bas de page ; les débats les plus actuels ne sont pas ignorés. Dans le registre des institutions, des techniques, de l'histoire des religions en particulier, il constitue alors une référence. Pour la maîtrise des sources textuelles, il reste inégalé (...). Il possède donc une incontestable valeur patrimoniale, et doit être mis en regard de tous les autres grands dictionnaires de l'antiquité qui paraissent en Europe au même moment". En effet, "l'entreprise, à laquelle collabore tous les plus grands noms de la science française, se situe dans un contexte européen de rivalité autour des "sciences de l'antiquité", alors considérées comme référence pour juger de la qualité de l'Université" (Pascal Payen), notamment en Allemagne, Italie et Angleterre. "Aujourd'hui, même si et la documentation et l'interprétation qui en est donnée paraissent bien de leur temps, ce dictionnaire reste très utile et très employé (...). Les cinq tables établies en 1919 sont fort utiles, particulièrement celle des auteurs modernes qui, avec ses 174 noms, donne un excellent tableau des "antiquaires de France" sous le Second Empire et la Troisième République, et peut servir de base à l'histoire de l'érudition antiquisante de cette période" (Danielle Gourevitch).

Livres nettoyés à la cire B213 le : lundi 4 juin 2012.

Source en ligne :

Provenance : France

Incorporation : lundi 4 juin 2012, 11:35

Accès à l'emprunt : non, à consulter sur place, Argus de recherche 7500€ en sauvegarde des dix volumes.

Statut de l'ouvrage : don

Reconnaissance associative : faisait partie de la collection privée d'Alain Cabello.