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Page entièrement dédiée au papyrus
pEbers et à son masso-contenu
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: jeudi 14 janvier 2021, 16:33 modifiée le : dimanche
24 janvier 2021, 18:06
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Page entièrement dédiée au papyrus pEbers et à son masso-contenu pEbers, (-1410 à - ? av. J.-C.) découvert dans les annexes Ramesseum, ou dans une des tombes avoisinantes il est à présent conservé à la bibliothèque de l'université de Leipzig où il reste à ce jour le plus long papyrus médical connu à ce jour atteignant (20m.) et datant du début du Nouvel Empire, vers 1500 av J.-C. Il présente un caractère encyclopédique inégalé au regard de la somme de médications qui sont communiquées. Il entérine la fin d'un cycle et Möller le place davantage à la fin de la période des Hyksôs qu'aux débuts relativement agités de la XVIIIe dynastie. contenant des formules remontant au Moyen Empire (allant de -2000 à -1800) contenant parmi les plus anciennes traces de cancer. Acheté à Edwin Smith et traduit par Georg Moritz Ebers (1837-1898) il reste encore aujourd'hui l'un des plus vieux traité de thérapeutique égyptienne qui nous soit parvenu puisqu'il daterait du règne d'Aménophis Ier vers le XVIe siècle avant notre ère. Ce texte se présente davantage comme un relais de jonction s'adressant à des médecins du quotidien alors que le pLouvre s'adresse à une médecine égyptienne palatiale. – Format : Il se présente sous la forme d'un rouleau de 110 pages d'une trentaine de centimètres et long de 20 mètres contenant plus de 700 formules magiques et remèdes dont des entrées sur le massage. Il est à la bibliothèque de l’université de la ville de Leipsick en Allemagne. Bardinet parle p. 26 d'une somme inégalée de médications utilisées par les médecins tout au long du Nouvel Empire. Médecins et magiciens à la cour du pharaon. Une étude du papyrus médical Louvre E32847, par Thierry Bardinet, Ed. Khéops et musée du Louvre, Paris, 2018 TDM nous dit pages 24/25 que le papyrus de Eber était aussi à Smith prenant ainsi le nom de son nouveau propriétaire. Acheté à Louxor en 1862 et conservé à New York, ce papyrus n'a été traduit qu'en 1930. Bardinet ajoute qu'ils sont paléographiquement proches même si celui de Smith est "un peu plus ancien" et qu'avec le pRhind ils seraient tous issus de quelques annexes du Ramesseum ou d'une tombe voisine. – Masso-contenu in papyrus Chapitre VIII 8.6. p. 138 (tableau) "Ebers 109 25,20 - 26,2 bouillie d'orge, herbe jr, sorgho mjmj, minéral jnr-spdw, huile de moringa fraîche, graisse. Cuire ; Onguent/7 j." • Page suivante (tableau)"Ebers 111 26, 4-7 - Moisissures mky de la cour, graines de la plante sr, céleri, drogue ssk, fruit de la plante jbw, cumin, cire, graisse, huile de moringa, Onguent/9 j." • Dans La mère, l'enfant et le lait en Égypte ancienne, par Richard-Alain Jean et Anne-Marie Loyrette, Éd. L'harmattan 2010 TDM (Chapitre VII - 7.2.1. p. 116) pEbers 836. 97, 10-11ab (Enduire son dos [en hiéroglyphes])[Code Gardiner ou associé de la formulation en présence selon le logiciel JSesh : Aa15:O34-A24-F37:X1-Z1-F51:O34-M17-G17] • Jean/Loyrette, Éd. L'harmattan 2010 TDM Chapitre XV 15.3. p. 237 "Avant l’examen, les textes nous indiquent que l’on doit enduire la poitrine et les deux bras de la femme avec de l’huile neuve à son coucher (pKahun 26. 3, 12b-13a ; pBerlin 196 vs. 1, 9b-9d)." • Chapitre XVI - 16.1.2. p. 259 : Notes — (c) pEbers 104. 25,11 « les onguents gw ». • Chapitre XX) 20.1.1.
pEbers 808. 95, 1-3 p. 323 Ebers 262 (48, 22-49, 2)
"Autre (remède), pour faire
qu'un enfant évacue un tas d'urine qui est à l'intérieur
de son ventre : un papyrus usagé. (Il) sera bouilli
dans de l'huile et son corps (en) sera enduit jusqu'à ce que
son évacuation soit normale."
ce que Pascal Hennequin dans sa thèse
de grade Docteur en médecine, – "Santé et hygiène
de l'enfant dans l'Égypte ancienne"
2001 TDM p. 131 décrit comme : "L'affection est « un tas d'urine
» que l'on pourrait traduire par rétention urinaire.
Mais ces quelques lignes sont écrites dans un groupe de paragraphes
consacré aux signes fonctionnels urinaires en tout
genre et qui s'intitule « pour rendre
l'urine normale ». Les traducteurs
pensent que « un tas d'urine
» désigne en fait
tous les signes fonctionnels urinaires, dont la rétention,
que pourraient présenter un enfant. Voir aussi dans Médecins et magiciens à la cour du pharaon. Une étude du papyrus médical Louvre E 32847, par Thierry Bardinet, Ed. Khéops et musée du Louvre, Paris, 2018 TDM p. 64 "– « [Autre (médication) pour faure en sorte que le conduit-mt reçoivent les médications ] : lait d'une jeune femme ayant mis au monde un enfant rx+5,3 mâle ; sel marin. Laisser reposer la nuit à la rosée dans un vase-hnw neuf jusqu'à ce que la peau de ce lait se produise. Enduire n'importe quel endroit atteint du corps (pEbers et pHearst : enduire avec (cela) n'importe quel endroit atteint du corps. »" Le papyrus contient aussi Le livre du ricin ainsi que le papyrus du Louvre qui lui est postérieur comme l'indique Bardinet p. 251 avec des traces de massage.
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Il faut également préciser qu'il ne subsiste aujourd'hui qu'une trentaine d'écrits médicaux-magiques de l'Égypte sur 3000 ans et rien avant le Moyen Empire (Amandine Marshall Podcast France-Culture Épisode 4 : Parcours de soins dans l’Égypte pharaonique juin 2020) au masso-nombre desquels on compte : le pEbers conservé à la bibliothèque de l'université de Leipzig, le plus long connu à ce jour (20 m) et datant du début du Nouvel Empire, vers 1500 av J.-C. ; le pLouvre (7 m dont il reste huit pages), le papyrus 3038 conservé au Musée Égyptien de Berlin le pBerlin (5,70 m) datant de la 19edynastie, vers 1200 av J.-C. ; le papyrus Edwin Smith pSmith (4,70 m) conservé à la bibliothèque de l'Académie de médecine de New York datant du début de la 18e dynastie, vers 1550 av. J.-C. ; le papyrus Hearst (3,50m ) conservé à la bibliothèque Bancroft de l'université de Californie à Berkeley datant de la 18edynastie, vers 1470 av. J.-C.
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