Définition de frotter
v. transitif. (Terme de massage), effectuer un va-et-vient sur la peau de façon plus ou moins appuyée.

Frice, fricti(o), friction Du latin médical frictio, de fricare [frice, friction], frotter.

Nous le savons, le mot massage n'est apparu qu'au 18ème siècle et même si aujourd'hui le verbe frotter prend un sens plus froid que nous avons du mal spontanément à assimiler au massage, il fait savoir qu'il ne sont pourtant si éloignés que cela. En effet, de ce terme dérive celui de friction qui nous semble soudain plus familier.

43. Àlcée s'est servi du verbe myrisai dans ses Palestres pour dire se frotter le corps avec de tel parfum. Source Remacle.

Pour définir le Spheristere, Diderot et d’Alembert disent à la page 456 de leur Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers que "L’empereur Vespasien, par exemple, en avoit un dans son palais ; & c’étoit-là, qu’au rapport de Suétone, il se faisoit frotter la gorge & les autres parties du corps un certain nombre de fois."

Le Cao Gio viétamien également pratiqué au Combodge consistant à utiliser une pièce de monnaie, parfois montée sur une manche en bois, pour gratter, à frotter le dos du massé préalablement oint d'huile d'eucalyptus.

Frotteur, autre nom à consonance péjorative donné aux masseurs. Synonyme : Toucheur. On retrouve ce qualificatif par exemple dans la carte postale.

« Le capitaine Wallis, dans son voyage dans la mer du Sud et à Tahiti ¹⁾, descendit dans cette île avec quelques malades de l'équipage de son vaisseau. Quatre jeunes filles vinrent auprès d'eux, et après les avoir déshabillés, elles leurs frottèrent doucement la peau avec les mains, et ils se trouvèrent très bien des soins qui leur furent prodigués. »

¹⁾ Il s'agit du tome 2 de Relation des voyages entrepris par ordre de Sa Majesté britannique Auteurs multiples dont Samuel Wallis en 1774 TDM

Un Frotteur robuste, Auvergnat naturellement.

Littré via ses Oeuvres d'Hippocrate 1839-1861 1ère Ed. tome 2, pages 39/41 dans le Traité des airs, des eaux et des lieux du corpus hippocraticus : "aussi les enfants calculeux frottent la verge et la tirent, croyant que c'est là ce qui opère l'émission d'urine."
"Les filles ne sont pas aussi sujettes que les garçons à la pierre ; chez elles l'urèthre est court et large, de sorte que l'urine est
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expulsée facilement ; on ne les voit point  comme les garçons se frotter les parties génitales,..."