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 Livre fermé à l'emprunt

TITRE : Relation des voyages entrepris par ordre de sa Majesté Britannique

Et successivement exécutés par le commodore Byron, le capitaine Carteret, le capitaine Wallis & le capitaine Cook Information ouverte dans une nouvelle page, dans les vaisseaux le Dauphin, le Swallow & l'Endeavour. Tome 3 sur 18 volumes complets.

AUTEURS : Auteur Samuel Wallis pour le seul tome 3 sur 7 que comptent le premier voyage.

EDITEUR : chez Nyon, l'ainé, rue du Jardinet, et chez Merigot, le jeune, quai des Augustins.

Date d'édition : 1789, 2ème édition, (la première étant de 1774.)

Lieu d'impression : Paris

LANGUE : français

FORMAT : pour ce tome 3 sur 7 que comptent le premier voyage, 20,3 x 13cm, 316 pages. La scène de massage est page 161.

Type : Livres en 18 volumes, déclinants 3 voyages avec respectivement : 8 tomes pour le 1er ; 6 tomes pour le 2ème et 4 tomes pour le 3ème. complet.

Références : Chadenat 38. Sabin 37955.

ISBN : aucun

Droits : libres

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

RELIURE :

ILLUSTRATIONS : Oui

ETAT : correct

 

BIOGRAPHIE & THEME : voyage

POIDS :

Description : Nous commençons avec tome 3 du 1er voyage à la page 116, chapitre 5, Découverte de l'Isle d'Otahity (Tahiti), nommée Isle du Roi Georges III. Ce qui nous arriva, soit à bord du Vaisseau, soit sur la côte. Au chapitre 6 nous avons Envoi des Malades à terre. et c'est dans ce contexte que se passe la scène de massage page 161 que nous vous restituons ci-dessous.

Voir le tome 6 du 1er voyage page 70 par le Capitaine Cook : "J'ai déja dit plus haut qu'ils ne font pas aussi propres sur leurs personnes que les Otahitiens, parce que, ne vivant pas dans un climat aussi chaud, ils ne se baignent pas si souvent. Mais l'huile dont ils oignent leurs cheveux, comme les Islandais, est ce qu'ils ont de plus dégoûtant."

Commentaires : Le capitaine Samuel Wallis, son Lieutenant ainsi que le Munitionnaire furent massés sur l'île de Tahiti en Juillet 1767.

Estradère dans sa thèse, Du massage de 1863 Fiche technique pages 40 et 41 cite une publication du Dictionaire des sciences médicales, écrit de M. Piorry "Le capitaine Wallis, dans son voyage dans la mer du Sud et à Tahiti... ( Il s'agit précisément du tome 2 de Relation des voyages entrepris par ordre de Sa Majesté britannique Auteurs multiples dont Samuel Wallis en 1774 Fiche technique)

Fiche de repérage (mots clef) : à compléter

oignent (t.6, p.70) ; frotter ;

TDM : Livre traitant du massage. Oui

Restitution de texte : p Lire

Livre en ligne sur : Google page 129.

Provenance : Londres, Angleterre

Incorporation : mercredi 26 janvier 2011

Accès à l'emprunt : non, à consulter sur place, Argus de recherche 11000€.

Statut de l'ouvrage : don

Reconnaissance associative : faisait partie de la collection privée d'Alain Cabello

 

Restitution de texte (partielle) par Alain Cabello samedi 29 janvier 2011. Voir notre politique de saisie de textes et explications.

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Juillet 1767

Page 161 Nous entrâmes dans la maison qui embrassoit un espace de terrein, long de 327 pieds & large de 4.x ; elle était formée d'un toît couvert de feuilles de palmier, soutenu par 39 piliers de chaque côté, & 14 dans le milieu. La partie la plus élevée du toît en-dedans avait 30 pieds de hauteur, & les côtés de la maison au-dessous des bords du toît en avaient 12, & étaient ouverts. Aussi-tôt que nous fûmes assis, elle appella quatre jeunes filles auprès de nous ; les aida elle-même à m'ôter mes souliers, mes bas & mon habit, & les chargea de me frotter doucement la peau avec leurs mains. On fit la même opération à mon premier Lieutenant & au Munitionnaire, mais non à aucun de ceux qui paroissoient se bien porter. Pendant que cela se passait, notre Chirurgien, qui s'était fort échauffé en marchant, ôta sa perruque pour se rafraîchir. Une exclamation subite d'un des Indiens à cette vue, attira l'attention de tous les autres sur ce prodige qui fixa tous les yeux, & qui suspendit jusqu'aux soins des jeunes filles pour nous. Toute l'assemblée demeura quelque tems sans mouvement & dans le silence de l'éton-

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nement qui n'eut pas été plus grand, s'ils eussent vû un des membres de notre compagnon séparé de son corps. Cependant les jeunes femmes qui nous frottaient, reprirent bientôt leurs fonctions qu'elles continuèrent environ une demi-heure, après quoi elles nous r'habillèrent, &, comme on peut le croire, avec un peu de gaucherie ; nous nous trouvâmes fort bien de leurs soins, le Lieutenant, le Munitionnaire & moi. Ensuite notre généreuse bienfaitrice fit apporter quelques ballots d'étoffes avec lesquelles elle m'habilla, ainsi que tous ceux qui étaient avec moi, à la mode du pays.

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Restitution de texte (partielle) par Alain Cabello mercredi 3 novembre 2010. Voir notre politique de saisie de textes et explications.

Cette restitution est celle de la première édition.

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Page 128 Nous entrâmes dans la maison qui embrassoit un espace de terrein, long de 327 pieds & large de 4.x ; elle était formée d'un toît couvert de feuilles de palmier, soutenu par 39 piliers de chaque côté, & 14 dans le milieu. La partie la plus élevée du toît en-dedans avait 30 pieds de hauteur, & les côtés de la maison au - dessous des bords du toît en avaient 12, & étaient ouverts. Aussi-tôt que nous fûmes assis, elle appella quatre jeunes filles auprès de nous ; les aida elle-même à m'ôter mes souliers, mes bas & mon habit, & les chargea de me frotter doucement la peau avec leurs mains. On fit la même opération à mon premier Lieutenant & au Munitionnaire, mais non à aucun de ceux qui paroissoient se

 

Page 129 bien porter. Pendant que cela se passait, notre Chirurgien, qui s'était fort échauffé en marchant, ôta sa perruque pour se rafraîchir. Une exclamation subite d'un des Indiens à cette vue, attira l'attention de tous les autres sur ce prodige qui fixa tous les yeux, & qui suspendit jusqu'aux soins des jeunes filles pour nous. Toute l'assemblée demeura quelque-tems sans mouvement & dans le silence de l'étonnement qui n'eut pas été plus grand, s'ils eussent vû un des membres de notre compagnon séparé de son corps. Cependant les jeunes femmes qui nous frottaient, reprirent bientôt leurs fonctions qu'elles continuèrent environ une demi-heure, après quoi elles nous r'habillèrent, &, comme on peut le croire, avec un peu de gaucherie ; nous nous trouvâmes fort bien de leurs soins, le Lieutenant, le Munitionnaire & moi. Ensuite notre généreuse bienfaitrice fit apporter quelques ballots d'étoffes avec lesquelles elle m'habilla, ainsi que tous ceux qui étaient avec moi, à la mode du pays.

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