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** Livre fondateur Anquetil Duperron (Abraham-Hyacinthe) |
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AUTEUR
: Anquetil Duperron
(Abraham-Hyacinthe )
1731-1805, De l'Académie Royale
des Inscriptions & Belles Lettres, & Interpréte du
Roi pour les Langues Orientales. 1. – Tome 1 TDM DXLII (542) p. 3. _ Tome 3. (810) p. reste à analyser. ÉDITEUR : N. M. Tilliard. Date d'édition : 1771 Édition originale. Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Monarchie, Louis XV (Roi de France et de Navarre), (né à Versailles, 15 février 1710 il meurt à Versailles, le 10 mai 1774) — Roi du 1er septembre 1715 – 10 mai 1774. Lieu d'impression : France LANGUE : français FORMAT : 3 volumes complets, in-4, 25,5 x 20,3cm, 1784 pages. TYPE : Livres en trois tomes ISBN : aucun. Droits : domaine public. Crédit photographique : Le CFDRM. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : RELIURE : ILLUSTRATIONS : oui, 13 planches complètes dont 8 sont dépliantes gravées sur cuivre en taille douce. ETAT : correct. BIOGRAPHIE & THÈME : Voyage POIDS : Description : Commentaires
: Cet ouvrage du voyageur
et orientaliste
Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron (1731-1805) contient l'essentiel
de ses recherches effectuées pendant son voyage aux Indes
orientales de 1755 à 1762 et, notamment, la traduction des
livres sacrés de la Perse. L'auteur, considéré
comme l'initiateur de l'étude de la pensée religieuse
indienne en Europe, fut membre associé de l'Académie
des inscriptions et belles-lettres et le fondateur de l'Ecole orientaliste
française. Fiche de repérage (mots clef) : _ TDM : oui, le Tome 1 traite de massage, il en parle en employant le terme pour la première fois en français. Livre en ligne sur
: GoogleBook Tome
1 ; Tome
2 ; Tome 3. Restitution de texte : oui, dans les différents tomes. Livres associés : Estradère, dans sa thèse, Du massage de 1863 le cite à plusieurs reprises comme page 40. Anquetil-Duperron - Premier Orientaliste Ed. Presses De La Renaissance 2005 Provenance : Paris, France Incorporation : vendredi 8 octobre 2010 Accès à l'emprunt : non, Argus de recherche 9000€ Statut de l'ouvrage : don Reconnaissance associative : faisait partie de la collection privée d'Alain Cabello. |
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Anquetil
Duperron (Abraham-Hyacinthe), né le 7 décembre 1731
à Paris où il meure le 17 janvier 1805. Indianiste
et traducteur français il sera
le premier a rapporter en Europe les
premier textes védiques et avestiques
et à les traduire. En 1754 alors élève de l'École des Langues Orientales, il aurait vu par hasard chez le sinologue Leroux Deshauterayes, quatre feuillets calqués sur le Vendidad d'Oxford, ce qui l'aurait décidé d'aller sur le champ au centre même du Parsisme chercher les livres de Zoroastre et de les traduire afin de les donner à la France. Au lieu de commencer une carrière d'érudit sédentaire, il s'engagea sur la route des Indes qu'il raconte dans son Discours préliminaire du Zend-Avesta, de 1771. En fait, le Zend et l'ancien non de la langue iranienne avestique dans laquelle est écrit le livre sacré des Iraniens zoroastriens qui donnera l'Avesta. L'abbé Barthélémy et le comte de Caylus l'encouragent et il s'engage comme simple soldat au service de la Compagnie des Indes. Il emportait avec lui deux chemises, deux mouchoirs, une paire de bas, une bible et Montaigne. Anquetil arrive à Pondichéry (Inde) le 10 août 1755. Il lui fallut trois années pour arriver à Surate et finit par arriver chez les Parses le 28 avril 1758. Il reste trois ans à surate, étudie de près les moeurs, les usages, les rites des Perses, recueillant les matériaux qu'il comptait mettre en oeuvre en Europe. La guerre l'empêcha d'aller étudier le sanscrit et les Védas à Bénarès ; il s'embarqua enfin de surate le 15 mars 1761, et après être aller à Oxford comparer ses manuscrits avec ceux de la bodléenne et constater l'identité du texte, il rentrait à Paris le 14 mars 1762 et déposait le lendemain 15 mars, à la bibliothèque du Roi, 180 manuscrits Zend, pehlevis, persans et sanscrits. Il passa les dix années suivantes à élaborer les matériaux qu'il avait rassemblés et, à faire connaître les Upanishad et le Zend-Avesta , publié en 1771, entièrement traduits et accompagné d'un exposé des coutumes et des rites des Parses. D'après J. Darmsteter il faut lire cette odyssée d'Anquetil dans la relation que lui-même en a tracé en tête de son Zend Avesta : point de roman qui saisisse comme ce récit sans art, dans sa prose naive et traînante : les annales de la science offrent peu d'exemples aussi beau de foi, d'enthousiasme et d'héroïsme. La publication du Zend Avesta fit événement : l'Europe savante se divisa ; en Angleterre pendant soixante ans on déclara les textes Zends apocryphes et de date récente. Anquetil avait eu le malheur de décocher quelques épigrammes à l'adresse du savant Thomas Hyde et de quelques professeurs d'Oxford. Mais en Allemagne, le livre d'Anquetil traduit dès sa parution, fit autorité et les théologiens en faisaient usage couramment pour l'interprétation des passages de la Bible relatifs à la Perse. En France, Silvestre de Sacy en 1793, avait déchiffré les inscriptions pehlevis des rois sassanides, en s'aidant d'un glossaire pehlevi publié par Anquetil dans son grand ouvrage. Cependant la découverte d'Anquetil ne produisit pas les faits qu'on aurait attendus et menaçait de rester stérile quand enfin parut Burnouf, le second créateur des études Zends.
Cet ouvrage contient l'essentiel de ses recherches effectuées pendant son voyage aux Indes orientales de 1755 à 1762 et, notamment, la traduction des livres sacrés de la Perse. L'auteur, considéré comme l'initiateur de l'étude de la pensée religieuse indienne en Europe, fut membre associé de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et le fondateur de l'École orientaliste française. |
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