CFDRM
> Livres
de la bibliothèque >
Tous les livres du XVIIIe siècle > fiche
technique
***
** Livre fondateur Anquetil Duperron (Abraham-Hyacinthe) |
|
|
|
AUTEUR
: Anquetil Duperron
(Abraham-Hyacinthe 1. – Tome 1 TDM
3. _ Tome 3. (810) p. reste à analyser. ÉDITEUR : N. M. Tilliard. Date d'édition : 1771 Édition originale. Régime politique du contexte de
l'ouvrage (en France) : Monarchie, Louis XV Lieu d'impression : France LANGUE : français FORMAT : 3 volumes complets, in-4, 25,5 x 20,3cm, 1784 pages. TYPE : Livres en trois tomes ISBN : aucun. Droits : domaine public. Crédit photographique : Le CFDRM. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : RELIURE : ILLUSTRATIONS : oui, 13 planches complètes dont 8 sont dépliantes gravées sur cuivre en taille douce. ETAT : correct. BIOGRAPHIE & THÈME : Voyage POIDS : Description : Commentaires
: Cet ouvrage du voyageur
et orientaliste
Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron (1731-1805) contient l'essentiel
de ses recherches effectuées pendant son voyage aux Indes
orientales de 1755 à 1762 et, notamment, la traduction des
livres sacrés de la Perse. L'auteur, considéré
comme l'initiateur de l'étude de la pensée religieuse
indienne en Europe, fut membre associé de l'Académie
des inscriptions et belles-lettres et le fondateur de l'Ecole orientaliste
française. Fiche de repérage (mots clef) : _ TDM : oui, le Tome 1 Livre en ligne sur
: GoogleBook Tome
1 ; Tome
2 ; Tome 3. Restitution de texte : oui, dans les différents tomes. Livres
associés : Estradère, dans sa thèse, Du massage de 1863 Anquetil-Duperron
- Premier Orientaliste Ed. Presses De La Renaissance 2005 Provenance : Paris, France Incorporation : vendredi 8 octobre 2010 Accès à l'emprunt : non, Argus de recherche 9000€ Statut de l'ouvrage : don Reconnaissance associative : faisait partie de la collection privée d'Alain Cabello. |
|
|
Anquetil
Duperron (Abraham-Hyacinthe), né le 7 décembre 1731
à Paris où il meure le 17 janvier 1805. Indianiste
et traducteur français il sera
le premier a rapporter en Europe les
premier textes védiques et avestiques
et à les traduire. En 1754 alors élève de l'École des Langues Orientales, il aurait vu par hasard chez le sinologue Leroux Deshauterayes, quatre feuillets calqués sur le Vendidad d'Oxford, ce qui l'aurait décidé d'aller sur le champ au centre même du Parsisme chercher les livres de Zoroastre et de les traduire afin de les donner à la France. Au lieu de commencer une carrière d'érudit sédentaire, il s'engagea sur la route des Indes qu'il raconte dans son Discours préliminaire du Zend-Avesta, de 1771. En fait, le Zend et l'ancien non de la langue iranienne avestique dans laquelle est écrit le livre sacré des Iraniens zoroastriens qui donnera l'Avesta. L'abbé Barthélémy et le
comte de Caylus l'encouragent et il s'engage comme simple soldat
au service de la Compagnie des Indes. Il emportait avec lui deux
chemises, deux mouchoirs, une paire de bas, une bible et Montaigne.
Anquetil arrive à Pondichéry (Inde) le 10 août
1755. Il lui fallut trois années pour arriver à Surate
et finit par arriver chez les Parses le 28 avril 1758. Il reste trois ans à
surate, étudie de près les moeurs,
les usages, les rites des Perses, recueillant les matériaux
qu'il comptait mettre en oeuvre en Europe. La guerre l'empêcha
d'aller étudier le sanscrit et les Védas à
Bénarès ; il s'embarqua enfin de surate le 15 mars
1761, et après être aller à Oxford comparer
ses manuscrits avec ceux de la bodléenne et constater l'identité
du texte, il rentrait à Paris le 14 mars 1762 et déposait
le lendemain 15 mars, à la bibliothèque du Roi, 180
manuscrits Zend, pehlevis, persans et sanscrits. Il passa les dix
années suivantes à élaborer les matériaux
qu'il avait rassemblés et, à faire connaître
les Upanishad
Cet ouvrage contient l'essentiel de ses recherches effectuées pendant son voyage aux Indes orientales de 1755 à 1762 et, notamment, la traduction des livres sacrés de la Perse. L'auteur, considéré comme l'initiateur de l'étude de la pensée religieuse indienne en Europe, fut membre associé de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et le fondateur de l'École orientaliste française. |
|