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*** ** Livre fondateur Anquetil Duperron (Abraham-Hyacinthe)
1er  livre utilisant le mot
massage en français en 1771.

 

TITRE : Est à votre disposition Zend-Avesta

AUTEUR : Anquetil Duperron (Abraham-Hyacinthe Information ouverte dans une nouvelle page) 1731-1805, De l'Académie Royale des Inscriptions & Belles Lettres, & Interpréte du Roi pour les Langues Orientales.
Traduit en François sur l'Original Zend, avec des remarques ; & accompagnée de plusieurs Traités propres à éclairer les Matières qui en sont l'objet.
1er des 8 auteurs au 18eme à utiliser le mot massage en 1771.

1. – Tome 1 TDM Fiche techniqueDXLII (542) p.

2. _ Tome 2 Fiche technique (432) p.

3. _ Tome 3. (810) p. reste à analyser.

ÉDITEUR :  N. M. Tilliard.

Date d'édition : 1771 Édition originale.

Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Monarchie, Louis XV (Roi de France et de Navarre), (né à Versailles, 15 février 1710 il meurt à Versailles, le 10 mai 1774) — Roi du 1er septembre 1715 – 10 mai 1774.

Lieu d'impression : France

LANGUE : français

FORMAT : 3 volumes complets, in-4, 25,5 x 20,3cm, 1784 pages.

TYPE : Livres en trois tomes

ISBN : aucun.

Droits : domaine public.

Crédit photographique : Le CFDRM.

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

Numéro d'archives :

RELIURE :

ILLUSTRATIONS : oui, 13 planches complètes dont 8 sont dépliantes gravées sur cuivre en taille douce.

ETAT : correct.

BIOGRAPHIE & THÈME : Voyage

POIDS :

Description :

Commentaires : Cet ouvrage du voyageur et orientaliste Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron (1731-1805) contient l'essentiel de ses recherches effectuées pendant son voyage aux Indes orientales de 1755 à 1762 et, notamment, la traduction des livres sacrés de la Perse. L'auteur, considéré comme l'initiateur de l'étude de la pensée religieuse indienne en Europe, fut membre associé de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et le fondateur de l'Ecole orientaliste française.
Cité par Estradère dans sa thèse, Du massage de 1863 Fiche technique page 40. « un des serviteurs des bains vous étend sur une planche et vous arrose d'eau chaude, ensuite il vous presse tout le corps avec un art admirable. Il fait craquer les jointures de tous les doigts et même celles de tous les membres ; il vous retourne et vous étend sur le ventre ; il s'agenouille sur vos reins, vous saisit par les épaules, fait craquer l'épine du dos en agitant toutes les vertèbres, donne de grands coups sur les parties les plus charnues et les plus musculeuses, puis il revêt un gant de crin et il vous frotte tout le corps, au point de se mettre lui-même en sueur. Il vous lime avec une pierre ponce la chair épaisse et dure des pieds ; il vous oint de savon et d'odeurs ; enfin il vous rase et vous épile. Ce manège dure bien trois quarts d'heure ; après on ne se reconnaît plus ; il semble qu'on soit un homme nouveau ; on sent dans tout le corps une sorte de quiétude et le désir de se reproduire. La peau est quelque temps couverte de sueur légère qui lui donne une douce fraîcheur, etc...... Les femmes indiennes prennent le bain de la même manière, et prolonge cette cérémonie, qui porte le nom de massage, une grande partie de la journée. Des femmes esclaves accroupies autour d'elles, pendant qu'elles sont mollement étendues sur un canapé, leur rendent ce service dont la volupté semble faire son profit encore plus que la santé. »

Fiche de repérage (mots clef) : _

TDM : oui, le Tome 1 Fiche technique traite de massage, il en parle en employant le terme pour la première fois en français.

Livre en ligne sur : GoogleBook Tome 1 ; Tome 2 ; Tome 3.
Nous n'avons pas encore travaillé sur le 3ème tome pourtant présent au CFDRM de Paris.

Restitution de texte : oui, dans les différents tomes.

Livres associés : Estradère, dans sa thèse, Du massage de 1863 Fiche technique le cite à plusieurs reprises comme page 40.

Anquetil-Duperron - Premier Orientaliste Ed. Presses De La Renaissance 2005 Fiche technique

Provenance : Paris, France

Incorporation : vendredi 8 octobre 2010

Accès à l'emprunt : non, Argus de recherche 9000€

Statut de l'ouvrage : don

Reconnaissance associative : faisait partie de la collection privée d'Alain Cabello.

 


 

Anquetil Duperron (Abraham-Hyacinthe), né le 7 décembre 1731 à Paris où il meure le 17 janvier 1805. Indianiste et traducteur français il sera le premier a rapporter en Europe les premier textes védiques et avestiques et à les traduire.
I
l fait des études classiques à la Sorbonne, parle l'hébreu, l'arabe et le persan et se rend alors compte qu'aucun savant de France ou d'Angleterre ne maîtrise le sanscrit, le zend etc.

En 1754 alors élève de l'École des Langues Orientales, il aurait vu par hasard chez le sinologue Leroux Deshauterayes, quatre feuillets calqués sur le Vendidad d'Oxford, ce qui l'aurait décidé d'aller sur le champ au centre même du Parsisme chercher les livres de Zoroastre et de les traduire afin de les donner à la France. Au lieu de commencer une carrière d'érudit sédentaire, il s'engagea sur la route des Indes qu'il raconte dans son Discours préliminaire du Zend-Avesta, de 1771. En fait, le Zend et l'ancien non de la langue iranienne avestique dans laquelle est écrit le livre sacré des Iraniens zoroastriens qui donnera l'Avesta.

L'abbé Barthélémy et le comte de Caylus l'encouragent et il s'engage comme simple soldat au service de la Compagnie des Indes. Il emportait avec lui deux chemises, deux mouchoirs, une paire de bas, une bible et Montaigne. Anquetil arrive à Pondichéry (Inde) le 10 août 1755. Il lui fallut trois années pour arriver à Surate et finit par arriver chez les Parses le 28 avril 1758. Il reste trois ans à surate, étudie de près les moeurs, les usages, les rites des Perses, recueillant les matériaux qu'il comptait mettre en oeuvre en Europe. La guerre l'empêcha d'aller étudier le sanscrit et les Védas à Bénarès ; il s'embarqua enfin de surate le 15 mars 1761, et après être aller à Oxford comparer ses manuscrits avec ceux de la bodléenne et constater l'identité du texte, il rentrait à Paris le 14 mars 1762 et déposait le lendemain 15 mars, à la bibliothèque du Roi, 180 manuscrits Zend, pehlevis, persans et sanscrits. Il passa les dix années suivantes à élaborer les matériaux qu'il avait rassemblés et, à faire connaître les Upanishad Information ouverte dans une nouvelle page et le Zend-Avesta Information ouverte dans une nouvelle page, publié en 1771, entièrement traduits et accompagné d'un exposé des coutumes et des rites des Parses. D'après J. Darmsteter il faut lire cette odyssée d'Anquetil dans la relation que lui-même en a tracé en tête de son Zend Avesta : point de roman qui saisisse comme ce récit sans art, dans sa prose naive et traînante : les annales de la science offrent peu d'exemples aussi beau de foi, d'enthousiasme et d'héroïsme. La publication du Zend Avesta fit événement : l'Europe savante se divisa ; en Angleterre pendant soixante ans on déclara les textes Zends apocryphes et de date récente. Anquetil avait eu le malheur de décocher quelques épigrammes à l'adresse du savant Thomas Hyde et de quelques professeurs d'Oxford. Mais en Allemagne, le livre d'Anquetil traduit dès sa parution, fit autorité et les théologiens en faisaient usage couramment pour l'interprétation des passages de la Bible relatifs à la Perse. En France, Silvestre de Sacy Information ouverte dans une nouvelle page en 1793, avait déchiffré les inscriptions pehlevis des rois sassanides, en s'aidant d'un glossaire pehlevi publié par Anquetil dans son grand ouvrage. Cependant la découverte d'Anquetil ne produisit pas les faits qu'on aurait attendus et menaçait de rester stérile quand enfin parut Burnouf, le second créateur des études Zends.

 

Cet ouvrage contient l'essentiel de ses recherches effectuées pendant son voyage aux Indes orientales de 1755 à 1762 et, notamment, la traduction des livres sacrés de la Perse. L'auteur, considéré comme l'initiateur de l'étude de la pensée religieuse indienne en Europe, fut membre associé de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et le fondateur de l'École orientaliste française.