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technique
Date de création : samedi 8 octobre 2016, 17:52. Dernière mise à jour sur cette fiche : Dimanche 16 octobre 2016, 14:59
Ce détail de gravure sur bois constitue le plus ancien visuel
de massage que nous ayons au XVIeme
siècle.
Livre non acquis AUTEUR : Ibn Butlan / Elluchasem Elimithar / Elluchasein Eliniithar. ÉDITEUR : Ioannem Schottum Librarium, Date d'édition : : Schott, 1531. Réédition : Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Monarchie, François Ier , roi de 1er janvier 1515 – 31 mars 1547, mort à 52 ans. Lieu d'impression : Strasbourg, France. LANGUE : Latin. FORMAT : 15,7 x 10,6 cm, pages. Date de mise en ligne : samedi 8 octobre 2016, 17:52. ISBN : aucun. Droits : libres. Crédit photographique : Le CFDRM. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : RELIURE : ILLUSTRATIONS : Technique : Gravure - Bois. ETAT : BIOGRAPHIE & THÈME : médecine. POIDS : |
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Résumé : Description : Rarissime édition de ce fameux Taqwim Al-sihha (Tacuini Sanitatis) D'ibn Butlan. L’ouvrage commence par 41 règles, suivies de curieux tableaux (pages 38 à 116). Les pages impaires, en haut desquelles on lit Domus-domus, portent dans les marges inférieures des figures gravées sur bois en forme de bandeaux représentant les divers sujets traités : fruits, légumes, scènes médicales, pharmacie, artisanat, etc… en tout 40 bandeaux. Au début du texte, une superbe initiale entourée d’une vignette montre Loth et ses filles.
Provenance : Gallica. Incorporation : Accès à l'emprunt : Non acquis. Statut de l'ouvrage : Reconnaissance associative : |
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Ces photos sont celles d'un ouvrage que nous ne possédons pas mais ce sont les seules que nous ayons trouvé de cet ouvrage.
Etude de bandeau concernant cette gravure issue de la BNF où nous avons une scène de massage mentionnée comme telle sur le site-même de Gallica.
Description de gravure ci-dessous : Il s'agit probablement du parcours que faisaient les romains dans leurs thermes.
Première vignette : auripigmentu. A gauche, nous avons la mention auripigmentu qui est en fait l'orpiment , un minérale couleur d'or composé de trisulfure d'arsenic avec des traces de mercure, de germanium et antimoine. Pline l'Ancien en parle en 77. Auri signifie or et pigmentu/pigmentum veut dire “chose qui colore” en latin. L'auripigmentu est donc un minéral qui avait la faculté de dorer la peau.
Wikipédia nous dite que malgré sa toxicité, l'orpiment a été utilisé depuis l'Antiquité par les Grecs, les Romains et les Égyptiens comme pigment (peinture, cosmétique tels les fards funéraires, écriture). Les Sumériens aussi bien que les Romains l'utilisaient dans des pâtes dépilatoires (un massage s’en suivait d’ailleurs Du Choul, 1555), usage qui a perduré jusqu'à l'ère moderne en Occident et l'est encore actuellement en Inde.
Orpiment.
Deuxième vignette : composée de deux postures différentes, la première que nous présenterons nous montre un homme assis en train de se faire oindre par un autre. Il s'agit soit un esclave au service de ces thermes ou du serviteur de l'homme qui se fait frictionner, soit de deux baigneurs trop pauvres pour se payer les services d'un alipte ou d'un tractator. La première légende dit :
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Troisième
vignette : ici nous avons à gauche trois entrées distinctes
que nous allons décrypter.
Image III. Oleu viol. Comme vu plus haut, oleu = oleum soit huile en latin, mais viol posait problème. Ayant fait jouer mon réseaux il s'avère, selon un de mes amis, Nicolas Buire, que tout ses contacts latinistes pensent que viol s'approcherait de violette, il s'agirait donc peut-être d'un délicat flacon d’huile de violette destiné au massage. |
Les Bains de G. du Choul constituent le plus ancien témoignage, (que nous ayons pu isoler au CFDRM de Paris), parlant de massage en vieux françois, en 1555, même s'il décrit une scène de l'antiquité romaine. A présent nous avons un exemplaire légèrement plus ancien mais en latin celui-là de 1531 et avec cette gravure.
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