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Tout ce qu'à écrit
Pline
l'ancien sur
le massage
Nom
propre : Jean-Pierre Brun ; Guillaume
du Choul ; Romulus
Pollio ; Pline ; Pétrone ; J. B. Morin, ; Prodius ; Esculape ; Alain
Cabello-Mosnier
Noms communs : strigile ; massage et toilette
; huile ;
Par Caius Plinius Caecilius Secundus, Jan Veenhuysen
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Guillaume du Choul nous relate dans Des bains et antiques exercitations grecques et rommaines (1) de 1555 au verso de la feuille 8 que : "Les plus délicats des anciens Romains (comme nous lisons en Pline) usèrent d'éponges pour les Strigiles : qu'ils faisaient teindre en écarlate, pour leur délices : & souvent, les faisaient blanches, par grande singularité"
Nous
avons là une description faisant assez bien la jonction évidente
mais souvent sujette à caution entre massage et toilette.
Ce que les mains accordent à leur fonction en nommant massage
le simple passage sur une peau perdraient se titre en présence
d'une éponge ? Il va de soit que non mais cela demande un
peu plus d'imagination que le sens premier d'un mot ne l'exige lorsqu'il
s'octroi spontanément l'autorité qui sied à
son emploi commun.
(1) Le CFDRM vous propose la retranscription de l'ensemble de cet ouvrage en vieux français dont nous disposons d'un exemplaire à la bibliothèque ainsi que sa traduction en français moderne. Suivre ce lien.
Paris le dimanche 1 février 2009 |
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Très beau texte de Pline sur les parfums "Plus aussi les parfums sont gardés, meilleurs ils sont. Le soleil leur est nuisible, c'est pourquoi ont les tient à l'ombre dans des vaisseaux de plomb. Quand on veut les éprouver, on s'en frotte le dehors ou le dos de la main ; car la chaleur de la paume de la main leur ferait beaucoup de tort" Histoire naturelle Par Caius Plinius Secundus livre XIII Si le massage est un geste technique visant à établir un état de relaxation, ce qui serait déjà très réducteur en soi, et bien nous pouvons dire que nous avons ici un superbe exemple de massage localisé toujours d'actualité. |
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Guillaume du Choul au recto de la feuille 16 de ses Bains nous cite cette phrase de Pline qui dit : "Duo sunt liquores corporibus humanis gratissimi, intus vini, foris olei : arborum è genere ambo prœcipui, fed olei necessarius" C'est-à-dire, qu'il y a deux liqueurs gracieuses pour le corps humain, le vin pour le dedans, & l'huile pour le dehors, l'huile est toutefois fort nécessaire." Ensuite il nous rappelle cette anecdote sur Romulus Pollio et que nous propose aussi (voir l'assertion 4 dans Témoignage : Pétrone) du Satiricon de Pétrone dans notre série de Témoignages de l'antiquité "(qui avait passé cent ans), du moyen qu'il avait tenu, pour garder la vigueur & force de son corps, il lui répondit, Intus mulso, foris oleo, qui nous fait connaître, que l'huile de sont temps a été meilleure pour les parties extérieures, que pour les intérieures." Livre 14 paragraphe 150, "Il y a deux liqueurs très agréable au corps humain, le vin pour l'intérieur et l'huile pour l'extérieure." selon Jean-Pierre Brun, Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire Techniques et économies de la Méditerranée antique, France Culture 07/02/2018, Technique et économie de l'huile d'olive dans la Méditerranée antique (1/10) De l'olivier sauvage à l'olivier domestique, une histoire naturelle (podcasts téléchargés, voir 00:35:35)... Et il rajoute "rappelant ainsi que l'huile était beaucoup utilisée pour les soins du corps..."
Paris le jeudi 19 mars 2009 |
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Assertion n°4 non vérifiée Le Dictionnaire étymologiques des mots françois dérivés du grec Par J. B. Morin, nous dit que Pline relate que "... ce fut un nommé Prodius, disciple d'Esculape, qui le premier fit usage de cette méthode. il parle en fait de la Iatraleptique que pratique les Iatraleptes, qui sont des masseurs dont les manipulations ont des objectifs thérapeutiques.
Paris le février 2009 |
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Guillaume du Choul au verso de la feuille 17 de ses Bains rapporte que Pline nous explique que "Leonatus, & Méléagre, Capitaines d'Alexandre le Grand (comme il dit) la faisaient porter après eux avec leur bagage." En fait il parle du sable le plus fin du Nil qui était aussi fin que la pouzzolane utilisée pour les combats sportifs. Ainsi aprent-on que les Capitaines les plus proches d'lexandre le Grand et particulièrement Méléagre et surtout Leonnat qui était un des sept compagnons que le Roi de Macédoine nommait, sômatophylaques c'est-à-dire garde-du-corps, transportaient avec eux ce fameux sable. Hors, il fallait préalablement se faire oindre d'huile afin que le sable tienne. C'est bien une forme de massage à laquelle nous assistions avant chaque combats en songeant que les Iatraleptes, sortes de masseurs médicaux n'étaient jamais loin, surtout pour des personnages aussi important. Nous pouvons donc en déduire qu'Alexandre le Grand et sans aucun doute l'ensemble de ses sept compagnons connurent tout au long de leur vie le massage soit-il thérapeutique ou relaxant.
Paris le jeudi 19 mars 2009 |
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Toujours chez Guillaume du Choul au verso de la feuille 12 de ses Bains Pline nous aborde les : "Les autres compositions, sèches & arides (que les Grecs ont nommées(*) servaient, selon Pline, à arrêter & sécher la sueur de ceux qui sortaient des bains, pour après se laver d'eau froide. Je crois que ce peuvent êtres poudres semblables à celles de violettes & de Cypre dont l'on use encore aujourd'hui." * Terme grec En fait parmi ces préparations se trouve le Céroma constitué de cire, d'huile et de sable. Ici nous avons une première mention de l'utilisation de sable
Paris le jeudi 14 mai 2009 |
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Dans le second tome Livre XXX que nous restitue Remacle chapitre 2 nous lisons : "Prodicus, né à Selymbrie, et l'un de ses disciples, fonda ce qu'on appelle l'iatraleptique, et trouva moyen d'enrichir jusqu'aux baigneurs et frotteurs employés par les médecins." * Terme grec
Paris le dimanche 25 mars 2012. |
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Assertion