*** ** Livre fondateur

4ème livre utilisant le mot massage en français en 1780.

Livres non acquis

TITRE : Histoire philosophique et politique en 10 volumes.
_ Tome 2 - ^TDM Des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes.

AUTEUR : Guillaume-Thomas-François Raynal ,

ÉDITEUR : Chez Jean-Léonard Pellet, Imprimeur de la Ville et de l'Académie.

Date d'édition : Paris, 1780, troisième édition.

Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Monarchie, Louis XVI , (23 août 1754 à Versailles et mort le 21 janvier 1793, à Paris) — roi de France et de Navarre de (1774-1791), mort à 39 ans.

Réédition : Nouvelle édition, définitive et la meilleure de 1780, après l'originale de 1770 diffusée anonymement en 1772, la seconde augmentée en 1775 et enfin cette troisième édition en 1780 ; 1780 ; 1791.

Lieu d'impression : A Genève?

LANGUE : français

FORMAT : Dix volumes, in-8, 20,5 x 13cm, tome 2, 359 pages.

TYPE : Livres en dix tomes

ISBN : aucun.

Droits : domaine public

Crédit photographique : Le CFDRM.

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

Numéro d'archives :

RELIURE : correcte, d'époque en plein veau, pièces de titre en maroquin rouge.

ILLUSTRATIONS : oui,

ETAT : bon état

BIOGRAPHIE & THÈME :

POIDS :

Description :

Livre en ligne sur : GoogleBook voir la page 308 du volume II. Edition "la Troisième année de l'ère Républicaine." donc le calendrier Républicain à commencé de 1792 à 1806 il semblerait donc que cet ouvrage date de 1795.

Restitution de texte : (Partielle) p Lire

Provenance :

Incorporation :

Accès à l'emprunt : non,

Statut de l'ouvrage : don.

Reconnaissance associative :

Restitution de texte

Je vous propose pour le CFDRM de Paris la restitution du texte de François Raynal sur cette Edition de "la Troisième année de l'ère Républicaine." donc le calendrier Républicain ayant commencé de 1792 à 1806 il semblerait que l'ouvrage auquel je me réfère date de 1795. Néanmoins, il me reste en ce lundi 28 novembre 2011 à voir qu'elle est la première édition qui nous restitue cette entrée sur le massage. Car si l'édition originale de 1770 contient cette entrée cela voudrait dire que l'utilisation du mot masser dans la littérature est antérieur au mot dont-il est le dérivé, massage, employé pour la première fois par Anquetil Duperron dans ses Zend Avesta de 1771 ^TDM . Du même coup, il passerait devant Guillaume Le Gentil de la Galaisière dans le tome 1 de son Voyage dans les Mers de l'INDE de 1779 qui serait pour l'heure le premier à employer le verbe Masser « A la côte de Coromandel , cette opération est aussi connue qu'à Surate : on la nomme macer ou masser, (se faire masser). » page 128 et Edme Mentelle, en aura la primeur de l'utilisation mais au [sein d'un chapitre] du tome 2 de Choix de lectures géographiques de 1783 .

Page 307 "Quoique les autres nations , établies à Surate , n'outrâssent pas, comme les Mogols, tous les genres de volupté, elles ne laissoient pas d'avoir des jouissances dans une ville où les édifices publics manquoient généralement de goût et de symétrie. Les maisons particulières n'avoient, à la vérité, aucune apparence : mais on voyoit dans toutes celles des hommes riches, des jardins remplis des plus belles fleurs ; des souterreins pratiqués contre les chaleurs étouffantes d'une partie de l'année ; des salions où jaillissoient, dans des bassins de marbre , des fontaines , dont la fraîcheur et le murmure invitoient à un doux sommeil.

Une des pratiques les plus universelles, étoit de se

Page 308 baigner ; et, après le bain, de se faire masser ou pétrir, si l'on peut s'exprimer ainsi. Cette opération donnoit du ressort aux différentes parties du corps, et une circulation facile à ses fluides. On se croyoit presque un nouvel être, après l'avoir éprouvée. L'espèce d'harmonie qu'elle rétablissoit dans toute la machine, étoit une sorte d'ivresse, source féconde des sensations les plus délicieuses. Cet usage étoit, dit-on, passé de la Chine aux Indes ; et quelques épigrammes de Martial, quelques déclamations de Sénèque paroissent indiquer qu'il n'étoit pas inconnu aux Romains, dans le tems où ils rafîînoient sur tous les plaisirs, comme les tyrans qui mirent aux fers ces maîtres du monde, raffinèrent dans la suite sur tous les supplices.