Fiche de repérage (mots clef) : à compléter
Massage ;
TDM : Traite ou emploie
des termes liés au massage. oui, comme pages
22 et 33
"Alors il se mêle aux baigneurs et passe
par toutes les cérémonies du massage...".
Source Google.
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"Heureusement,
dans un grand nombre de maladies les bains
Turcs viennent en aide aux docteurs de l'Orient.
C'est bains
produisent les plus heureux effets dans toutes les maladies
cutanées ; ils facilitent la digestion, donnent
une grande élasticité aux membres, guérissent
les maux d'estomacs, les douleurs, les maladies d'entraille,
la fièvre, et les migraines. De là, par
le grand usage du bain que font les Orientaux. Ces bains
sont pris par tous, depuis l'effendi le plus riche jusqu'au
plus pauvre enfant du prophête. Le prix ordinaire
est de cinquante paras (4fr.) pour les gens
riches, et douze paras (1fr.) pour les pauvres, mais
à ce prix on a point avec soi un tellack, ou baigneur,
et on ne peut après le bain reposer
ses membres sur un sopha.
En
général les établissements, destines
à ces bains présentent à l'extérieur
comme à l'intérieur des proportions colossales.
Celui que l'on voit dans la gravure est situé
dans le bazar Avret, c'est un des établissements
les plus magnifiques du genre. Il est bâti en
pierres de tailles, et porte le nom de Mustapha Pacha
son
fondateur. L'édifice à la forme d'un parallélogramme,
il es surmonté de deux dômes élevés
dont l'un est percé de nombreuses ouvertures
; l'autre découvert au sommet comme le Panthéon
reçoit la pluie qui tombe dans un bassin de marbre.
Autour des appartements sont des larges bancs où
viennent se reposer les baigneurs.
Le
franc qui entre pour la première fois
dans un de ces établissements ne peut se défendre
d'un vif sentiment de surprise en voyant le spectacle
qui s'offre à ses regards. Le pavé que
foulent ses pieds est en marbre de diverses couleurs,
au centre un réservoir immense est rempli d'eau.
Les colonnes qui soutiennent l'édifices sont
surmontées de chapiteaux élégamment
sculptés, et de toute part ses yeux s'arrêtent
sur des bassins d'une seule pièce qui placés
sous d'énormes robinets se remplissent au gré
des baigneurs. Les assistants, après l'avoir
examiné pendant quelques instants avec une certaine
curiosité reprennent leurs occupations ; les
uns se rendent dans la salle de bain, les autres se
reposent dans une douce langueur, tandis que d'autres
savourent avec délice la fumée du tabac.
Lui-même devient l'objet d'atten-
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tion et de civilités du hammangi
; c'est le maître du bain. Un tellack
s'approche avec politesse, il le conduit à un
sopha, et lui présente une chibouque élégante,
enveloppe sa tête, ses reins, et son corps de
linges
d'une blancheur éblouissante ; puis armé
de sandales de bois qui protègent ses pieds contre
l'humidité du parquet est soutenu par le tellack,
il entre dans une chambre où règne une
température modérée ; de là,
lorsque ses pores commencent à s'ouvrir, on le
conduit dans l'étuve,
où à travers un nuage dense, il découvre
un certain nombre de formes humaines étendues
ça et là sur une estrade,
comme des cadavres
sur une table
de dissection. Alors il se mêle aux baigneurs
et passe par toutes les cérémonies du
massage
que nous avons indiqué dans article sur Brousse.
[Il reparle de massage en effet page 22]"
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