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Livre ouvert à l'emprunt TITRE : Histoire de la pudeur, par Ed. Olivier Orban AUTEUR : Jean-Claude Bologne. ÉDITEUR : Editions BLEU, rue Chanteloup, Perpignan (Pierre Delalu). Date d'édition : 1986. Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Quatrième République , nommée République française , (du 27 octobre 1946 au 4 octobre 1958), François Mitterrand (né le 26 octobre 1916 à Jarnac en Charente et mort le 8 janvier 1996 à Paris, est un homme d'État français. Il est le 21e président de la République française du 21 mai 1981 au 17 mai 1995. Réédition : 2011 Lieu d'impression : France. LANGUE : français. FORMAT : 1 volume (18,7 x 13,7 cm., de 375 pages + 1 p. de Table. Type : monographie imprimée. ISBN : 2-85565-326-6 Droits : (court tout au long de la vie de l'auteur puis 70 ans après sa mort pour les ayant droit). Crédit photographique : Le CFDRM. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : RELIURE : papier. ILLUSTRATIONS : aucune. ETAT : BIOGRAPHIE & THÈME : sociologie. POIDS : |
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Résumé : Description :
Bibliographie : Livre en ligne sur : Provenance : Incorporation : mercredi 19 juillet. Accès à l'emprunt : oui. (Voir son statut d'emprunt). Statut de l'ouvrage : don. Reconnaissance associative : Ce livre appartenait à la bibliothèque Alain Cabello-Mosnier. |
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Restitution de texte : Page
169 "On se rappelle que le baptême primitif, par immersion,
exigeait une nudité intégrale qui fut, selon la tradition, celle
de Clovis et de trois mille Francs qui le suivirent dans les fonts de saint
Rémi. L'onction elle aussi était
originellement intégrale. Dans l'église orientale, les candidats
étaient oints « du bout des cheveux à la pointe des
pieds », selon les catéchèses
baptismales de saint Cyrille ,
évêque de Jérusalem au IVe siècle. Le baptême
est en effet calqué sur le bain des anciens, au sortir duquel il était
d'usage de se frotter
tout le corps d'huile.
L'huile dont les athlètes
s'enduisaient
pour assouplir leurs muscles, dont on lave les cadavres pour les embaumer, est
censé protéger le corps de la corruption. Le nouveau chrétien,
après s'être symboliquement lavé de ses péchés,
se garantira symboliquement l'âme de
nouvelles errances en s'oignant comme « l'athlète qui entre
dans le stade. 1 »"
1 En note de fin d'ouvrage, page 355 "Il est oint comme
l'athlète qui entre dans le stade... Il reçoit l'onction
: non pas seulement à la tête, comme le prêtre d'autrefois,
mais avec plus d'abondance... lui, il est oint tout entier. - Saint Jean
Chrysostome ,
Oeuvres complètes, traduites par l'abbé J. Bareille, Paris, L.
Vivés, 1872, t. 19, p. 93, 6e Homélie sur l'épître
aux colossiens ."
Donc ici, dans ce passage nous noterons cette jonction naturelle mais surprenante faite entre onction religieuse et sportive au regard de ce à quoi elle servait. Enduire le corps c'est l'assouplir et pour se faire, le massage s'impose. Le simple fait d'oindre un corps de baptisé ou celui d'un cadavre associe le passage de la main, de l'huile et un contact direct avec la peau. Quel que soit la nature de ce passage, de ce contact, de son but, des sensations perçues ou non (on peut d'ailleurs imaginer la permanence de l'émotion inhérente à notre espèce), on ne peut que voir la similitude qu'il y a avec le massage que l'on aurait tord de ramener à son expression bassement thérapeutique, ou pire, de bien-être.
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