Comment savoir
si je ne suis pas un charlatan ?
Par
Alain
Cabello-Mosnier. P/O le CFDRM
Libre de droits non commerciaux.
Rédigé
à Paris le : mercredi 4 juillet 2012
Comment savoir
si je ne suis pas un charlatan
?
Nous
sommes désormais innombrables à professer
parfois avec sérieux, souvent à tors et
à travers, milles méthodes, dont certaines
viennent de très loin dans le temps. Elles disposent
de leurs écrits, de leurs écoles, de techniques
que les siècles se sont passés par professionnel(le)s
interposés et nombre de ces praticien(ne)s,
sortant de partout comme des fourmis, se forment en
quelques jours à des savoirs âgés
parfois de plusieurs millers d'années. Encore,
ceux-là se réclament-ils, bon an, mal
an, d'une tradition mais beaucoup d'entre-nous, j'en
fais partie, élaborent leurs propre technique,
qui, lorsqu'elle n'engagent que la relaxation,
reste un moindre mal, mais lorsqu'elles se teintent
de velléités thérapeutiques,
là, ça doit poser question, voir, des
problèmes certains. Mais le point de départ
de ce texte c'est : Comment savoir si je ne
suis pas, moi-même, un de ces charlatan que je
condamne ?
Peut-être
pourrait-on commencer par ce que je veux être.
Veux-je être un charlatan ? Gagner de l'argent,
de l'estime ou la crédibilité d'un soignant
même si celle-ci s'envole avec le temps oubliant
mes méfaits au grès de mes fuites ? Ainsi
suffirait-il de fuir pour n'avoir rien à ne me
reprocher ? Ce profil est généralement
celui de quelqu'un d'instable, d'immature qui conserve
les réflexes d'un enfant qui ne retient pas les
enseignements de ses échecs. Au contraire,
mon observation me porterait-elle vers telle ou telle
spécificité thérapeutique déduite
de toutes les autres me semblant exister et que mon
intuition m'inciterait à interroger ? Je veux
aider, je veux du contact, et pour qu'il soit efficient,
il me faut de la méthode,
de l'étude préalable à toute expérience.
C'est Simone
de Beauvoir qui écrivait au sujet
du manichéisme
dans le tome 2 de Le deuxième sexe Ed.
Gallimard 1949 ,
page 490 "Le manichéisme rassure l'esprit
en supprimant l'angoisse du choix...". C'est beau
ça ! Ainsi, quoi que l'on choisisse, se dire
qu'il n'existe jamais que deux solutions me limite dans
l'ampleur des conséquences que j'aurais à
assumer. Le bien me semble de fait positif et c'est
donc vers lui que je vais naturellement me tourner.
Pourtant, dans ce Bien il existe des variantes
plus ou moins conscientes qui font que tout en choisissant
le bien, je glisse par des mécanismes de réflexes
destructifs vers ce qui est résolument létale
pour les autres et donc pour moi.
Alors,
suis-je un charlatan ? Et bien oui, ne serais-je
pas un Charlatan moi-même (c'est un postulat
pas une agression immune) ? C'est intéressant
de commencer son travail critique par l'analyse d'abord
de sa façon d'être puis ensuite de sa méthode,
en se demandant si l'image d'Épinale négative
que j'ai de ce qualificatif n'est pas celui qui pourrait
me qualifier... – Commençons par définir,
par écrit, _ ce qui me permet de me relire, de
revenir dessus,_ ce qu'est un Charlatan, avant même
de tenter de voir comment je peux faire pour échapper
à son emprise péjorative. – Un charlatan
pourrait être définit comme quelqu'un prétendant
détenir un élixir, une méthode,
souvent méconnue de tous, sorti parfois de nulle
part ou de lymbes anciennes toutes aussi obscures que
son esprit et dont-il est incapable d'expliquer le mécanisme.
Après tout, a-t-on besoin d'expliquer quelque
chose pour que cela marche ? On sait que bien des découvertes
furent appliquer avant même qu'on leurs apporte
une réponse vraiment scientifique. La science
passe son temps à expliquer à-posteriori
des théories
issues de la seule logique ou de l'observation bien
après leur application. Oui, mais il faut bien
se dire que cette théorie était
souvent contestée par une, voir plusieurs autres
et que celle que la science finie par retenir au bénéfice
de l'explication enterre souvent ses concurrentes...
Question, comment être sûr que ma théorie
ne fait pas partie de celles qui mourront ou, soyons
positif, comment être sûr que ma théorie
n'est pas, justement celle que la science ou des travaux
ultérieurs finiront par valider ? Les cimetières
sont pleins de gens morts en incapables devenus visionnaires.
Le meilleur moyen de le savoir, c'est, dans le secret
de sa tête, de son laboratoire, poser toutes les
équations connues, les textes existants, les
références, leur pertinence et partant
de là, échafauder son plan, écrire
le résultat de ses réflexions, les ordonner
par Chapitre, élaborer une bibliographie, se
soumettre soi-même à la question... Douce
question. Ensuite, dès lors que je dispose
d'assez de matériels, de références,
d'arguments, l'expérimentation sur l'humain peu
commencer. Gratuitement, je propose à mes sujets
d'expérience de m'accompagner dans une phase
d'évaluation et là aussi il faut beaucoup
de méthode. Qu'est-ce que je peux décemment
confier aux mathématiques, à la statistique,
à mon analyse personnelle ? et comparer, chercher
des avis critiques, éliminons nos intimes de
la liste de nos inquisiteurs et voyons quels sont les
points positifs et les points négatifs qui s'en
dégagent. De là, travaillons sur la meilleur
façon d'améliorer ces points positifs
et de parer à ceux qui semblent négatifs.
–
Comme je l'ai ébauché plus haut, une théorie
peut être bonne ou en tout cas défendable
et pas spécifiquement charlatanesque alors qu'un
comportement, des arguments desservent continuellement
ce principe. Problème de faconde, certains ne
savent pas s'exprimer, ne trouvent pas les mots, manquent
de confiance en eux et ne visent que le résultat,
lointain, inatteignable. Erreur. Si le verbe vous dessert
emparez-vous de l'écrit, si l'écrit vous
glisse entre les doigts, posez déjà avec
vos mots ce que vous souhaitez dire sur cette méthode.
Vous verrez, texte après texte, même s'ils
vous semblent répétitifs, une variante,
une précision peut tout changer et au fur-et-à-mesure
l'explication se fait plus libre. Si écrits et
verbes vous font tous les deux défaut, colligez,
rassemblez le maximum de publications, ordonnez-les
au lieu de procéder à tâtons et
de vous en remettre à votre seule mémoire.
Si
je me mets à la place de l'usagé, je suis
aussi et spontanément désireux de disposer
de mon propre mode d'évaluation, sur quoi je
me base pour être sûr que mon thérapeute,
mon masseur
de relaxation
est bon et que je ne vais pas m'épuiser à
coup de billets de 20€ distribués et de temps
perdu ? Encore, si un masseur ne m'a pas convaincu,
j'ai toujours la liberté de ne pas y retourner,
certes dépité mais indemne, je ne suis
pas dépendant de lui, alors que c'est l'inverse
avec mon thérapeute dont j'attends quelque chose
de surnaturel, la capacité de soigner,
ça c'est pour la réputation mais surtout
celle de me soigner, et là, je deviens
le témoin de sa magie. Déchanter de cela
c'est conscientiser l'importance du pouvoir que je lui
avais donné mais c'est aussi perdre le privilège
d'avoir rencontrer quelqu'un qui se réclamait
de cette magie. Dès le départ, mon
thaumaturge conditionne la plupart du temps sa réussite
au nombre des séances dispensées, instruisant
de faite ce qu'il faut bien appeler un chantage indirect
en guérison devant lequel je suis complètement
désarmé. Si sa thérapie ne marche
pas, je me sent comme le Corbeau de la fable, honteux
et confus d'avoir prêté à un charlatan
le pouvoir d'un démiurge qui à défaut
de m'avoir accueilli dans son paradis m'a replongé
dans mon enfer. De l'argent m'a été soutiré,
ma confiance trompée et à ce malaise s'ajoute
mon mal, toujours bien présent. Dans ce cas
de figure, ce n'est pas un travail de soin que j'ai
fais, c'est un travail de sape.
En
tant que praticien
en massage
français, alors que je ne propose
aucune thérapie, je passe tout de même
une bonne partie de mon temps disponible entre chaque
séance, à m'interroger, inlassablement,
sur la pertinence de mon travail. Je me fais l'avocat
du Diable en argumentant violemment contre cette technique,
comment puis-je faire pour l'affiner, a-t-elle des failles,
des risques ? Je convoque la raison des autres, : "que
vous inspire mon travail, suis-je crédible, comment
combattre les stéréotypes qui peuvent
parasiter mon domaine d'activité ? "
Comme
Pénélope, mon travail de tissage ne s'est
pas poursuivit tout au long de l'absence d'Ulysse
à la seule fin de repousser inlassablement la
confrontation avec les autres, ici le mariage de mes
théories
avec leurs attentes sollicitées par mes promesses,
en faite, comme elle, je ne fait que défaire
mon travail avant de le remettre sur son métier
en permanence. Si je veux me différencier des
autres praticiens,
qui que je sois, quelle que soit ma technique, il me
faut développer des outils permettant de m'évaluer,
le charlatanisme
pose invariablement la question de l'auto-évaluation,
a-t-on le recule suffisant pour la faire et quels sont
les systèmes qu'il faut développer pour
que le grand public puisse à son tour les utiliser
de façon critique ? Faire illusion ne tient qu'un
temps, c'est ce qui fait la différence entre
le charlatan
et le gourou,
l'emprise dans la durée et l'ampleur des dégâts.
Convaincre n'est pas soigner.
Charlatanisme.
Lorsqu'on a pas les éléments de mesures
nécessaires à la juste évaluation
d'une technique, on est en droit de se demander qu'elles
sont les compétences, l'expérience de
celui ou de celle qui prétend soigner ou pire,
guérir en débarquant de nulle part ? Toute
compétence par exemple doit disposer de jalons
endogènes et présentables à la
fois à ses paires susceptibles de les comprendre,
de les évaluer, mais aussi au grand public en
faisant un effort de vulgarisation afin que d'aucuns
puissent se référer à des écrits,
des publications, des échanges contradictoires,
à défaut de diplômes.
Les
arguments
–
Ca marche mais n'est pas mesurable : La meilleure
façon d'éluder toute tentative d'explication
c'est de dire que ce n'est pas scientifiquement mesurable.
Il faut dire que par nature tout phénomène
se mesure, quel qu'il soit. Ce qui n'est pas encore
mesuré, par absence de matériel, carence
scientifique, est juste la ligne de démarcation
entre la science et son avenir. Mais alors, si personne
n'a jamais réussi à mesurer telle théorie
sur les énergies par exemple, comment ce fait-il
que sans outil vous la professiez ? On se base sur des
résultats, des guérisons ? Parfait, alors
communiquons notre méthodologie. Ce qui n'a pas
encore été expliqué peut tout-à-fait
n'en n'être pas moins pratiqué avec succès
mais tentons au moins de les faire comprendre sur le
champs théorique, développons le plus
possible nos arguments, citons les amorces de travaux
qui ont déjà été menés
même s'ils n'aboutissent pas bien loin, donnons
à ceux qui s'intéressent à cette
technique,
autant faire ce peu, les sources de notre réflexion,
la matière qui nourrit notre quotidien de professionnel
et n'hésitons pas à lancer des hypothèses,
à nous révéler comme des expérimentateur.
Comment asseoir la crédibilité de ceux
qui exercent en se réclamant d'une méthode
qu'ils ne sont pas en mesure d'expliquer ? Certains
ne détiennent parfois pas même un brevet
des collèges à défaut de plus hautes
qualifications nationales et deviennent des thérapeutes
en un claquement de doigts qui laisserait sur le carreau
Marie Poppins. Sur quoi peut-on se baser pour justifier
son travail qui soit intellectuellement acceptable ?
A ce qui n'est pas mesurable je réponds travail.
–
La Confiance ? Faites-nous confiance. N'est-ce
pas le plus sûr moins que d'étouffer dans
l'oeuf toute velléité de compréhension
que d'en appeler à l'abandon de toute logique
? Certains osent même faire du renoncement à
toute compréhension une condition à la
réussite de leur art. Seulement, nous ne sommes
pas une paroisse s'exprimant au nom de Dieu puisque
je viens de parler un peu plus haut du Diable, nous
sommes des thérapeutes s'exprimant au nom, sinon
de la science en tout cas de notre expérience
ou de ce que nous nous en arrogeons. Comme ces églises,
nous revendiquons notre proximité avec les gens,
nous les écoutons, nous sommes en empathie avec
eux mais nous sommes aussi des marchands... Si certains
se revendiquent même du plus sincère amour
pour les autres, la compassion est gratuite jusqu'à
la consultation lors de laquelle nous préconisons
une technique que nous prétendons faire appliquer
à la lettre contre rétribution en échange
des effets escomptés. A l'exigence de la confiance
la plus totale je réponds dialogue.
–
La Tradition ? Il ne suffit pas à quelque
chose d'être ancien ou volontairement snobé
par la recherche pour que cela marche où échoue.
Le temps offre l'expérience à celui qui
s'en saisie et l'exerce quotidiennement. Il faut bien
distinguer la pratique du praticien(ne), les deux doivent
s'ordonner avec justesse. A la tradition je réponds
examen des faits.
–
L'Expérience ? L'affichage de mes seules
réussites constatées suffit-il à
justifier ma pratique ? Au-delà de la technique
il y a avant tout le technicien(ne) et la réalité
de sa formation effective ainsi que la régularité
de ses consultations. Un cabinet surbooké n'est
pas gage de qualité ou de résultat mais
au moins y a-t-il un engouement impliquant une régularité
dans l'exercice alors qu'un praticien sans clientèle
réelle peu être bien formé mais
sans expérience quotidienne de la pratique. A
l'expérience pour seul atout je réponds
formation et rigueur.
–
Le Résultat ? Arguer d'une guérison
résistante à tout traitement avec pour
seule garantie votre témoignage dithyrambique
envers vous-même avec pour troisième personnage
le médecin incrédule et ébahi est
juste une forfaiture, une grossière manipulation
de la crédulité des gens. Base-t-on la
concordance de nos travaux sur ce genre d'allégations
gratuites et invérifiables ? En face de cela,
quel crédit voulons-nous que l'on nous prête
si nous traitons ainsi l'information ? L'honnêteté
intellectuelle exige que notre rigueur s'affranchisse
de toute flatterie au bénéfice de la joie
d'avoir contribué au bien-être
de cette personne. Sans avoir de données extrêmement
précises sur la personne, son parcourt, sa pathologie
et la raison avérés de sa guérison
ne peu supporter que l'on en arroge les effets positifs.
Parle-t-on souvent de nos échecs, de nos patients
mécontents ? Alors taisons par pudeur ceux satisfaits
de notre exercice pour ne conserver que ce qui est aisément
vérifiable, précisément analysables
et reproductible. Au résultat affiché
je réponds humilité.
–
Le Don ? L'idée même du don, magique,
reçu, génétique, atavique, entitaire
me dérange au-dessus du raisonnable. L'homme
n'est rien d'autre qu'une bête au même titre
que n'importe quelle autre espèce. Cessons de
nous croire supérieur aux autres, et encore supérieur
ceux de notre groupe d'appartenance au nom d'une puissance
qui nous échappe, ce speudo pouvoir que
nous aurions refusé un temps avant de nous laisser
convaincre par les faits et enfin emporter par le sacerdoce.
Le don n'a de valeur que pour ceux qui croient indépendamment
de toutes explications scientifiques à un décideur
céleste, organisateur de tout pour aboutir à
rien. Rien n'est donné, tout apparaît le
temps d'une existence et disparaît ensuite à
jamais et cette fraction de vie doit se passer à
valoriser l'immensité de ce que nous avons de
tellement précieux au regard de ce que nous allons
perdre. Au don je réponds travail.
–
La Découverte ? En effet, bien des inventeurs
de quelque chose sont dans l'incapacité de d'expliquer
ou de prouver que ça marche mais l'expérience
est au moins reproductible par d'autres. Doit-on parler
une langue secrète comme le faisaient les alchimistes
qui croyaient au Grand Oeuvre afin que personne à
par eux-même puissent saisir la grandeur de l'impalpable
auquel ils étaient initiés. A la découverte
je réponds curiosité et communication.
–
Il faut bien vivre... Parmi les arguments de
dernier espoir il y a celui de la survie. On demande
aux gens de nous donner crédit de ce que nous
disons alors que le soin lui n'en fait pas... Le premier
constat que je peux faire c'est que le bénéficiaire
ou la victime... ne dispose d'aucun moyen de vérifier
la véracité de l'info que je lui oppose,
par contre le coût de ma séance est lui
immuable. Je soigne, je suis dans l'altruisme mais j'exige
rétribution pour quelque chose que je ne maîtrise
pas vraiment. Le pire des arguments qu'il faut
absolument bannir c'est, "Il faut bien vivre..."
Ici, nous avons un exemple caractérisé
du charlatanisme. La nécessité de vivre
ne peut en aucun cas justifier rétribution pour
parer l'absence de formation que l'on compte mener au
grès de cobayes non informés qui payent
pour des résultats qu'on tente de trouver sur
eux. Vivre sur l'état corporel d'autrui, dépendre
du corps
des autres, ce n'est pas être un thérapeute,
c'est être un parasite. A nous de savoir si
nous voulons nous développer comme le gui au
détriment du chêne, quitte à l'étouffer
ou comme le philodendron selon le mode épiphyte,
momentanément sur un autre corps mais en symbiose
avec lui ? Il existe par ailleurs bien des façons
de gagner sa vie dans le domaine de la médecine
douce, comme par exemple en faisant des massages
traditionnels, dits de conforts, qui
n'exigent pas d'adhésion à une quelconque
doctrine faites de promesses thérapeutiques aléatoires
basées sur l'estimation plutôt que sur
des protocoles
validés et discutés. Être rémunéré
sur ses massages
permet de parer aux dépenses quotidiennes tout
en dégageant assez de temps pour travailler sur
son postulat, gracieusement, au moins le temps d'asseoir
ses théories et de les mettre en conformité
avec un déroulé
technique. A la nécessité de
vivre je réponds vivons sur nos acquis et non
au détriment des autres qu'en on prétend
les aider.
–
Science obscurantiste : Il n'existe pas de communauté
complice qui serait là pour démonter malicieusement
toute découverte par nature perverses. Les Sciences
de fait verrouillées par une élite hermétique
à tout pour préserver ses intérêts
n'est qu'une affabulation qui tend à dédouaner
nos propres incapacités de nous organiser nous-même,
de mener nos propres recherches, de produire nos textes,
nos observations, de les consigner méthodiquement
dans un cahier ou mieux, sur un blog consultable par
tous. Le processus de création est le même
dans l'art que dans les sciences soumis à la
contestation naturelle de ce qui précède
et domine. Voulons-nous que la terre reste plate ? Alors
aucune raison pour abandonner aux sceptiques ce que
vous souhaiter défendre dans la rigueur. Votre
crédibilité ne peut être subordonnée
à la nécessité d'obéir pour
rester dans le rang. Se révolter dans sa tête
est la plus façon d'être libre et avant
de vouloir libérer les autres, libérons
d'abord nos idées. La seule idée qui soit
vraiment saugrenue est celle à laquelle vous
renoncez. Donc battez-vous mais avec méthode.
Papier écrit par
Cabello
Alain. Paris le : mercredi 4 juillet
2012 |