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Livre fermé à l'emprunt

TITRE : Est à votre disposition La manière de nourrir les enfans à la mamelle
Traduit par Messire Abel de Sainte-Marthe, (petit-fils), chevalier, Seigneur de Corbeville, Conseiller du Roi en ses Conseils, Doyen de la Cour des Aydes, & Garde de la Bibliotheque de sa Majesté de Fontainebleau.

AUTEUR : Gaucher II, dit Scévole de Saint-Marthe Information ouverte dans une nouvelle page.

Président et Trésorier de France en la Généralité de Poitiers où il a été deux fois maire. Chevalier Seigneur d'Estrépied de Beausse.

ÉDITEUR : Chez Guillaume de Luyne Libraire Juré en l'Université de Paris, au Palais, dans la salle des Merciers, à la Justice. Claude Barbin, au Palais, sur le perron de la Sainte Chapelle. Et Laurent d'Houry, rue S. Jacques, devant la Fontaine S. Severin, au S. Esprit.

Date d'édition : 1698 (X. DC. XCVIII.). 2ème édition à la suite de laquelle se trouve un autre célèbre poème néo-latin, celui de Claude Quillet en Angleterre : Callipaedia, seu de pulchræ prolis habendæ ratione de 1709.

 

Réédition : 1584, Première édition en latin sous le titre de Paedotrophia exceptionnellement rare et souvent non disponible dans les bibliothèques médicales majeures, donc la seconde la traduite en français est la seule qui soit accessible.

1698 Première édition en français de la traduction du poème latin de Scévole de Saint-Marthe, par son petit-fils Abel (1630-1706). Le texte latin se trouve en regard de la traduction.

Lieu d'impression : Paris

LANGUE : Latin et français.

FORMAT : un volume complet, In-8, 16,7 x11,5cm, Avertissement 9 p., Lettre au Très-Chréstien Roi Henri III. 4 p., Approbation 1p., Privilège au Roi 3 p., Livre 1er jusqu'à la page 43, Livre second jusqu'à la page 85, Livre troisième jusqu'à la page 135, Fautes à corriger 1 p. et Callipaedia, seu de pulchræ prolis habendæ ratione de 1709 par Claude Quillet de 95 pages.

TYPE : Livre en un volume.

ISBN : aucun

Droits : libres

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

RELIURE : plein veau, dos à 5 nerfs orné, caisson de titre bordeaux

ILLUSTRATIONS : non

ETAT : bon et complet

BIOGRAPHIE & THEME :

POIDS :

Résumé :

Description : La Pédotrophie, est un poème scientifique qui fut très apprécié pour sa pertinence, composé de 1500 vers répartis en trois livres, il fut publié de 1580 à 1584 dans une édition devenue extrêmement rare. L'auteur traite des soins à apporter aux enfants, de la science médicale à mettre à leur service, des conseils comme celui de l'allaitement maternel, de l'éducation, des jeux...

Abel de Sainte-Marthe (1630-1706) traduira en deuxième édition (1698) ce poème latin constituant ainsi la première édition de la traduction française en prose de l'oeuvre de son grand père paru en 1584 sous le titre de Paedotrophia.

Scévole de Saint-Marthe y exposait les soins qu'exige l'enfant depuis sa conception jusqu'à ses premiers pas, faisait l'éloge de l'allaitement maternel et prodiguait des conseils aux nouvelles accouchées (pas de corset, de danse ni de rapports sexuels). Admiré par Ronsard, le poème eut un succès durable, d'autant plus que son auteur, doué d'une réelle sensibilité s'est bien documenté et a cherché à donner des conseils utiles d'une manière charmante et agréable. La traduction d'Abel, si elle n'a pas la grâce de l'original, est considérée comme fidèle. Elle est disposée face au texte latin. Ce premier ouvrage est suivi d'un autre célèbre poème néo-latin sur le même thème : La Callipédie de Claude Quillet (ou l'art de procréer de beaux enfants) qui fut également jugée en son temps comme un chef d'oeuvre du genre. Cette édition de Leipzig à la fausse adresse de Paris est peu commune.

Commentaires : Nicola Andry, dans son orthopédie de 1741 nous dit, au début du tome 1 voir, que Scévole parle de massage dans cet ouvrage.

Fiche de repérage (mots clef) : à compléter

TDM : Traite ou emploie des termes liés au massage. Oui.

Livre en ligne sur : Google-Livres : édition de 1698

Restitution de texte : p Lire ;

Provenance : France

Incorporation : lundi 8 septembre 2010

Accès à l'emprunt : non, à consulter sur place, Argus de recherche 1200€.

Statut de l'ouvrage : don

Reconnaissance associative : Ce livre appartenait à la bibliothèque Alain Cabello.

 

 

 

 

Restitution de texte (partielle) : Voir notre politique de saisie de textes et explications.

Etat : (Terminée)

Crédits : Saisie bénévole de texte (partielle) effectuée par Alain Cabello au bénéfice du CFDRM. Dernière mise à jour jeudi 11 septembre 2010.

Avant-propos : Cette recherche fut effectuée avec les mots-clefs de frotter, huile sur Google-livres, je n'ai donc pas encore procédé à la lecture scrupuleuse de l'ouvrage.

 

Page 92

« Or pour guerir les enfans quand ils sont incommodez de ces maux, les Medecins ordonnent de piler du Nard appellé Celtique ; & l'ayant réduit en poudre, le mêler avec de la therebentine ; & aprés les avoir bien battus dans d'excellente huile d'amande douce, d'en prendre au bout du doigt, en frotter doucement la playe, & ensuite, de brûler des morceaux de draps propres à rendre ?? forte odeur, & des grains de lupin ; les plus amers... »

 

Page 96

« Vous lui froterez aussi avec de l'huile violart tiede le col, les joues & les tempes, & les autres endroits... »

 

Page 103

« Cependant si son ventre est travaillé de coliques qui semblent lui arracher les entrailles, on le soulagera en l'étuvant cette partie avec de l'eau tiede, ou en la frottant avec de l'huile de camomille, ou d'anith, ou de vieille huile chaude ; car la chaleur passe insensiblement, au travers des pores de la peau encore delicate, & chasse les cruditez & les vents qui sont dans les entrailles ; ce qui empore la cause du mal & ses accidens. »

 

Page 115

« Au reste il faut bien prendre garde que lors que les pustules commenceront a sortir, elles n'attaquent les yeux, les narines, le gosier, les poulmons ou les intestins de l'enfant : Car elles font principalement dangereuses à ces parties, & ne menacent pas moins l'enfant que de la mort. C'est pourquoi on lui humecte le tour des yeux avec de l'eau rose, ou la nourrice fait jaillit dessus du lait de ses mammelles, ou on les frotte avec du saffran. »

Page 116 Pour la chute des croutes, rien de tel qu'un massage.

« Mettez dessus ensuite des rosés & du myrthe, & les frottez avec de l'huile ceruse, & aussitôt l'enfant les sentira s'en aller... »

 

Page 123 Extrait de Scévole sur le massage d'Hercule dont je vous restitue l'ensemble de l'histoire dans Hercule massé par une Nymphe.

« Le grand Hercule même, l'appuy du ciel, & le dompteur des monstres, pendant qu'il vivait sur la terre, & avant qu'il eût purifié son corps mortel par les flammes sur le Mont-Oethe, 8c qu'il eût été reçu dans le Ciel, ne fut pas exempt de ce mal. Un jour qu'il revenait victorieux d'un combat livré proche Cleòne, & que couvert des dépouilles du terrible lion qu'il avait vaincu, il passait par la grande forest de Nemée, sur le chemin qui menait à Corinthe où l'Istme est serré par les deux mers ; il tomba à terre accablé de ce mal detestable, lors qu'il y pensait le moins, La terre gemit sous le poids d'un tel Heros : la forest voisine, & les prochains rivages répondirent au bruit de sa chute, de même que soit sur le Mont-Ida, ou sur le Mont-Pelium un pin abbatu à force de coups de haches pour bâtir des vaisseaux, fait en tombant un bruit épouvantable, auquel répondent la forest, & les roches, & les antres, & les échos du, fond des valées.

Une fille de Peon descendue d'Apollon, la plus considerable des Nymphes de ce lieu, ayant par hazard ses mains pleines d'herbes propres pour la medecine qu'elle venait de cueillir, l'appercevant du haut d'une montagne, ayant pitié lui, (car elle reconnut à des signes certains qu'il était attaqué de ce dangereux mal) & admirant la bonne mine de ce Heros, elle accourus

Page 124

à lui pour voir si elle pourrait le secourir, & le délivrer de ce funeste poison : car Peon son pere, fils d'Apollon, & le plus habile de tous les Medecins, lui avait appris tous les secrets de son Art.

Elle commença par lui nettoyer avec un linge la vilaine écume qui coûtait de sa bouche, & de lui lever la tesle : elle lui desserra les dents avec un morceau de bois & aprés avec de l'huile d'amande qu'eue avait par hazard sur elle, lui frotta le col, les mains, & toutes les parties de son corps que le mal avait attaquez ; puis elle lui mit sous les narines de la ruë, & de tout ce qui peut sentir encore plus fort, qu'elle y laissa jusqu'à ce que ces odeurs eurent chassé la malignité du mal, & rendu l'usage des sens au malade ; lequel étant soulagé, en même temps qu'il revit le jour, appercevant la Nymphe qui le secourait, aprés avoir témoigné sa surprise il lui dit enfin ces paroles :

? fille d'une si excellente beauté, qui est le Dieu qui vous a envoyé pour me délivrer d'un mal si cruel ? Que les Dieux, qui que vous soyez, pour récompense vous ayent en leur protection. Pour moi, s'il est vrai que Jupiter soit mon pere, & qu'il me doive un jour recevoir dans le ciel au nombre de ceux qui l'habitent, & que ces présages ne soient point trompeurs ; j'aurai alors pour vous toute la reconnaissance que je dois. »

Lire la suite dans Hercule massé par une Nymphe.

 

 

 

Les pages suivantes proviennent d'un autre ouvrage identique, de la même édition, mais l'aspect n'est donc pas celui que possède le CFDRM.

 

 

Commentaire des lecteurs Chaque personne ayant procédé à la lecture de ce livre pourra, si elle le souhaite, y faire paraître un commentaire ou un résumé en lien avec le massage.

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