CFDRM > CV > Meding Henri Louis
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Meding Henri Louis (Heinrich Ludwig), (1822-1865). Né à Dohna, près de Dresde, en 1822 ; père et oncle médecins. Il était en particulier le neveu de Karl Heinrich Meding de Leissen (1791- 1820), chirurgien. Il fit ses études de médecine à la faculté de Dresde de 1842 à 1846, année où il soutint sa thèse de doctorat à Leipzig : "De erroribus et peccatis quibusdam in re obstetricia saepius occurentibus". Il vint exercer à Paris en 1848 et habita en 1854, 24 rue Bonaparte, faubourg Saint-Germain et en 1862, 54 faubourg Saint Honoré. Mais sur la liste des médecins étrangers autorisés à exercer à Paris, établie par le Préfet de la Seine pour l’année 1854, il obtint cette autorisation "à pratiquer l’art de guérir dans tout l’Empire français " le 15 Juillet (Archives Nationales F/17/4553). Elle lui fut notifiée par lettre le 26 Juillet 1854, alors que sa candidature avait été présentée le 01 Décembre 1853. Il a sans doute exercé illégalement, comme beaucoup, de 1848 à 1854. Peut-être même lui a –t-on fait payer une patente, comme ce fut le cas pour Gruby par exemple. En 1859, il recevait boulevard de la Madeleine, 15, de 3 à 4 h. (Almanach général de médecine et pharmacie, BIU Santé Médecine). Membre en 1849, il a été élu Président de la Société médicale allemande de Paris en Novembre 1851 et le resta jusqu'en 1865. Il en fut aussi le plus actif. Par sa médiation, la Société médicale allemande de Paris fut parrainée par la Leopoldino Carolina, qui en inspira les statuts. Il a été mentionné Président Honoraire dans le recueil de Travaux du 11 Mai 1865. Il mourut à Paris en Juin de la même année. Publications : Paris Médical, vademecum des médecins étrangers, 2 volumes, Paris, Baillière, 1852 Notice historique sur l'Académie Impériale Léopoldine Carolina, figurant dans la brochure du I0° anniversaire de la fondation de la Société médicale allemande de Paris en 1854, (Festbericht der 10 jähr. Stiftungsfeier des Vereins deutscher Aerzte in Paris, déc. 1854), Paris, V. Masson, 1854. De la gymnastique médicale suédoise (système Ling), Paris, 1862. Membre titulaire de l'Académie Léopoldine Carolina des naturalistes, ainsi que d'autres Sociétés médicales allemandes, il fut aussi membre de la Société médicale d’Athènes et membre libre de la Société médicale américaine de Paris. |
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Communiqué du CFDRM : il serait intéressant de savoir
si il parle plus justement du massage ou des frictions ou si plus généralement,
dans le premier livret de Rosa gallica il ne parle que
de gymnastique. Chronologie de sa bibliographie : L'œuvre de Symphorien
Champier comprend des traités latins
de botanique (Rosa Gallica, Hortus Gallicus,
Gallicum Pentapharmacum), une traduction
abrégée de Galien (Speculum
Galieni, 1512), un libelle contre la charlatanerie des apothicaires (Myrouel des apothicaires, 1531 ), une
vie de Bayard (1525) et un éloge du pur amour inspiré
de Marsile Ficin (la Nef des dames vertueuses, 1503).
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