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Estradère, dans sa thèse Du
massage de 1863 nous parle du massage chez les turcs à travers les écrits de
divers intervenant que nous allons commencé par vous restituer
sur cette page pour évoluer, lorsque nous aurons suffisamment
de matériaux, sur un travail de fond nécessitant une
arborescence autrement plus complexe que celle-ci. En fait, chaque
pays devrait constitué un site web à lui tout seul
autour de la thématique du massage.
Page
51 et 52 : « Les Turcs, eux qui font partie
de la grande famille arabe, massent comme les Égyptiens
et els Africains, selon le témoignage de M. Ardouin
(thèse, 1815) : ils
frictionnent et pressent avec les doigts ; ils pétrissent,
pour ainsi dire, toutes les parties du corps. On se fait pratiqué
ce genre de friction nommée massage,
pendant qu'on est dans le bain, par des femmes ou des enfants, qui
ont les mains délicates.
Selon
Thévenot
et les auteurs du Dictionnaire des sciences médicales
,
le massage des Turcs est assez analogue des Égyptiens
; car, les salles étant chauffées, on ne tarde pas
d'y suer ; alors on y est lavé, essuyé, peigné
et longtemps frotté avec un morceau de camelot
qui débarrasse la peau des débris épidermiques
; puis l'on passe sur le corps du savon et d'autres cosmétiques.
Le massage diffère cependant en quelque chose ; c'est
dans une étuve sèche que l'on se fait masser
en Turquie, mais on peut y faire à volonté des ablutions
d'eau tiède ou fraîche sur les différentes parties
du corps. Le marbre qui forme le pavé de l'étuve est
chauffé par le feu que l'on allume dans une salle située
au-dessous ; c'est sur ce marbre que l'on est couché. Un
esclave étend sur le dos celui qui vient se faire masser
; il pose les genoux sur le ventre et sur l'estomac, et faire craquer
les divers articulations. Bientôt après on fait retourner
le baigneur sur le ventre, et l'on pratique sur la partie postérieure
du corps ce que l'on avait fait sur l'antérieure. Ces différentes
modifica-
Page
52 tion (ajoutent-ils) influent sans doute assez peu sur
les effets qui doivent dans tous les cas être à peu
près analogue. »
Bibliographie : Lettres turques de Milady Wortlay Montagute de 1764 TDM
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