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Non acquis (Livre recherché Contactez le CFDRM) TITRE : San-Tsai-Tou-Hoei — Les peuples de l'Indo-Chine et des pays voisins. Notice ethnographiques traduites du chinois. AUTEUR : Léon de Rosny . Secrétaire perpétuel de la Société ethnographique, Professeur à l'École Spéciale des Langues Orientales. ÉDITEUR : Poissy, Typographie de S. Lejay et Cie. Date d'édition : 1874 Lieu d'impression : Rue des Dames, 75016, Paris, France. LANGUE : français FORMAT : TYPE : Livre ISBN : aucun Droits : libres Identifiant : http://www.cfdrm.fr RELIURE : ILLUSTRATIONS : _ ETAT : BIOGRAPHIE & THEME : POIDS : Description : Résumé : |
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Commentaires
: Alors il y a ce livre de Léon
de Rosny de 1874, pourtant nous retrouvons aussi, "Textes Chinois Anciens et Modernes traduits
pour la première fois dans une langue européenne par
Léon de Rosny, Professeur à l'Ecole Spéciale
des Langues Orientales"?, qui
cite ce fameux San-tsai-tou-hoei dont la première édition serait aussi
de 1874 et je me demande si ce n'est pas le livre que nous cherchons....
Alors, a-t-il publié deux ouvrages la même année
? Est-ce le même mais alors pourquoi le titre diffère
de notre photo ? Table des matières : la doctrine des Taosse en Chine : Yin-tchi-wen - Le Livre de la Récompense des Bienfaits secrets. L'école de Confucius Tchoung-king - Le Livre Sacré du Devoir par Ma-Young. Le Bouddhisme : Miao-fah Lien-hoa-king - La Parabole de l'enfant égaré. Les Philosophes : Siao-yao-yeou - La pérégrination par le philosophe Tchouang-tsze. Les Géographes: Tchu-fan-tchi. Les Iles de l'Asie Orientale : le Japon, Lieou-kieou, Yézo. Les Sciences Naturelles : San-tsai-tou-hoei - Histoire Naturelle du mûrier. Les Sciences Industrielles : Tiao-tchang - Mouh-mien - Sur la fabrication du camphre en Chine - Le cotonnier. Prix 285€ Extrait du livre : non Fiche de repérage (mots clef) : à compléter Massage ; TDM : Bibliographie : sur le San-Tsai-Tou-Hoei – Estradère en parlent dans Du Massage 1ère édition page 35 et 2ème édition. San-Tsai-Tou-Hoei, Les peuples de l'Indo-chine et les pays voisins par Léon de Rosny 1874 – Berne Le Massage chez Rueff et Cie, 1894 1ère et 2ème édition. – Mémoire concernant l'histoire, les sciences, les Arts, les moeurs, les usages des Chinois (par les missionnaires de Pékin), 15 vol., 1776-1789, publiés à Paris chez Nyon. Dans le tome 2, page 454, le San Tsai Tou Hoei est mentionné. Le tome 4 que nous possédons est fondateur du massage suédois. Livre en ligne sur : Digital (extrait de La Société d'Ethnographie Tome VI.) ne contient que 13 pages. Provenance : Incorporation : Accès à l'emprunt : non acquis Statut de l'ouvrage : Reconnaissance associative :
Parmi les grandes encyclopédies chinoises qui sont parvenues jusqu'à présent en Europe, celle qui porte le titre de San-Tsai-Tou-Hoei, est sans contredit une de celles qui mériteraient le plus d'être l'objet d'une traduction complète. Malheureusement, une pareille entreprise est bien peu impraticable, non seulement à cause des difficultés inhérentes à l'interprétation d'un livre rempli de détails techniques, mais parce que sa publication dans une langue européenne entraînerait des frais considérables dont aucun de nos éditeurs ne consentirait à se charger. A défaut de pouvoir livrer aux amis des études orientales une traduction in extenso de ce vaste répertoire de documents originaux, je crois qu'il n'est pas sans intérêt d'en extraire de temps à autre quelques fragments et de les publier, suivant leur nature, dans nos divers recueils scientifiques. La Société d'Ethnographie, à laquelle j'ai eu
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4 En lisant les notices ethnographiques de l'encyclopédie San-Tsai-Tou-Hoei, il ne faut point s'étonner d'y trouver quelques données dont il est impossible d'admettre l'exactitude, et qui témoignent de la facilité avec laquelle les peuples orientaux croient aux récits merveilleux et fantastiques qui leurs sont rapportés par les voyageurs. Les fables ne sont pas rares dans les narrations de nos propres touristes ; il est donc bien naturelle qu'elles aient été accueillies sans hésitations par un peuple crédule, chez lequel ont marqué les premiers éléments de la critique et les moyens de contrôler les faits qui lui étaient relatés par les rares explorateurs des contrées peu accessibles du vieux monde asiatique. Le nombre des récits purement imaginaires que renferment ces notices et toutefois moins considérables qu'on ne pourraient le croire au premier abord ; et plus d'un fait, légendaire en apparence, recèle une vérité qu'un examen plus approfondi permet souvent de découvrir. La narration de Marco-Polo, longtemps dédaignée des savants qui croyaient y voir des fables à chaque page, a, peu à peu reconquis l'estime des érudites ; il en sera sans doute de même des naïfs récits des anciens géographes chinois et japonais. En tous cas, je me borne à livrer ici la traduction
(1) En dehors des notices dont on va lire la traduction, j'ai déjà publié pour la première fois celles que la grande Encyclopédie San-Tsai-Tou-Hoei et quelques autres recueils du même genre m'ont fourni sur le Japon, et les îles Loutchou, les pays de Koua-wa (Java), de Kiao-lieou-pa (ou Zyagatara) de Ta Tou-po (la grande Java), de Pou-ni (Bornéo), de Ko-ling (au sud de Cambodje), de Pou-kia-loung, des Feï-teou-man, etc. (Dans le Journal asiatique de 1861, et dans le tome premier des Mémoires de l'Athénès oriental).
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Sien-Lo. — Le Siam.
L'encyclopédie
intitulée San-Tsai-Tou-Hoei
dit : Hominibu (hujus regni) mos est a juventute, sibi genitalia incidere, ut, octo pretiosis rebus interclusis, opulentiam nobilitatemque suam ostendant ; quo non facto, uxorem ducere nequeunt. Récemment un voyageur est allé par mer au Siam ; il est ensuite arrivé à une île où il a abordé. Elle était couverte de montagnes, toutes remplies de chi-tchou (lill. cuiller-bâtonnets-à-manger) de vernis noir. Il se trouvait dans cet endroit, beaucoup de grands arbres. Le voyageur reconnu que c'était les fleurs des arbres avec leurs étamines (2). Il en recueillit donc une centaine ; et, à son retour, (il essaya) d'en faire usage.
(1) De 1341 à 1367 de notre ère (sous la dynastie mongole des Youen). (2) Littéralement : "la barbe."
Comme elles étaient grasses, elles ne purent servir à la teinture. Le hasard les lui ayant fait mettre dans du thé, la couleur disparut aussitôt.
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