CFDRM > Livres de la bibliothèque > Tous les livres du XIXe siècle > fiche technique du jeudi 10 novembre 2011.
Livre non acquis TITRE : Théorie de la contagion et son application à la petite vérole à la vaccine à leurs inoculations et à l'hygiène. AUTEURS : Joseph Bressy, Ancien médecin à l'Université de Montpelier, Membre de l'Athénée des Arts de Paris. ÉDITEUR : Chez Gabon, De l'imprimerie de J.-B. Rousseau. Photographe : Date d'édition : 1804, Première édition ?. Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Première République, nommée République française Le Consulat , (10 novembre 1799 et le 18 mai 1804), Issu du Coup d'État du 18 brumaire et défini par la Constitution de l'an VIII, il prend fin à la suite du couronnement de Napoléon Ier et de l'instauration du Premier Empire. Dirigé par trois consuls et en réalité par le seul Premier Consul Napoléon Bonaparte, qui deviendra consul à vie en 1802. Ré-édition : Lieu d'impression : Paris, France LANGUE : français FORMAT : 1 volume. Type : Livre en un volume. ISBN : aucun Droits : libres Crédit photographique : Le CFDRM. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : Theorie-de-la-contagion-et-son-application-a-la-petite-verole-Par-Joseph-Bressy-de-1804 RELIURE : |
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ILLUSTRATIONS : ETAT : BIOGRAPHIE & THÈME : Médecine POIDS : Résumé : Préface : Description :
Bibliographie : Restitution de texte : Partielle. Page 154 Les lndiens se font masser pour guérir les douleurs froides. Le capitaine Cook éprouva de bons effets du massage pour de semblables douleurs, dans la mer du Sud ; les habitans des îles de cette mer, étant dans l'usage de faire pratiquer cette opération pour détruire les douleurs, par plusieurs jeunes femmes, contraignirent, pour ainsi dire, ce célèbre-navigateur, qui était fortement indisposé par un rhumatisme, à se laisser masser ; et dès la premiere séance de massage il fut délivré de son mal. Le peuple a coutume de faire fondre les ganglions en les malaxant long-tems ; les ganglions ne sont autre chose que des tumeurs froides dans lesquelles il faut porter de la vie, pour leur faire élaborer les matières qui les engorgent : frappé par ces nombreux faits, où ou apperçoit l'influence vivi-
Page 155 fiante d'un fluide.vital étranger, dirigé sur les organes paralysés, je me suis imaginé qu'en touchant des tumeurs écrouelleuses qui ne sont que des tumeurs fi'oides,ou desglandes paralysées, je leur rendrais leur force organique. J'essayai, pendant que je composais ce chapitre,l'action du malaxage sur une tumeur écrouelleuse qui existait depuis quatre ans, au côté droit de la mâchoire inférieure d'une fille de 21 ans. Cette tumeur était si dure, que je l'ai prise pour une exostose ; aussi-tôt le premier contact, la tumeur diminua de moitié ; le lendemain je la trouvai, à ma grande surprise, molle et mobile, quoiqu'elle eût depuis quatre ans la durté et l'adhérence que j'avais d'abord observées, selon le rapport de la fille. Cela sert à confirmer qu'aucun remède n'a autant d'action sur les tumeurs froides, les tumeurs indolentes, que le massage ou le malaxage. Ce fait et ce qui précède, démontrent que ce qu'on ap-
Page 156 pelle fraîcheur, n'est que l'absence de la vie, et que la transmission du fluide vilal est une espèce de contagion qui n'a aucun rapport avec la contagion purulente et l'infection gangreneuse. Références : Livre en ligne sur : Google-Livres. Provenance : non acquis, Incorporation : Accès à l'emprunt : Prix rencontré 110€. Statut de l'ouvrage : Reconnaissance associative : |
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