Athénée ou Athenæum ou Athenœum vers 135 ap. J.-C. La filiation de l'homme

Athénée ou Athenaeum c'est-à-dire Athénée en latin en mémoire d'Athènes, la mère des arts, des sciences & de la littérature, a été donné à Rome à tout endroit consacré aux exercices littéraires. Ce lieu était parfois un des moyens pour les auteurs de se faire connaître lors de lectures publiques. Le nom fut alors donné à d'abord à un établissement d'instruction, fondé sur le Capitole, à Rome, par l'empereur Hadrien vers 135 ap. J.-C. Les leçons y étaient publiques, les professeurs logés par l'institution et nourris aux frais de l'Etat avec trois professeurs d'éloquence, dix de grammaire, cinq de dialectique, un de philosophie, deux de jurisprudence. L'Athénée dura jusqu'au Ve siècle.

Histoire : Athénée ou Athenæum ou Athenœum. - Comme beaucoup des vestiges greco-romains le nom fut repris au 19ème siècle par un grand nombre de sociétés littéraires ou savantes d'Europe mais aussi des Etats-Unis sous l'influence de l'Athenaeum-club de Londres, que Darwin fréquenta, et qui servira de modèle à ceux qui se développeront aux USA.

Nous retrouvons l'Athenaeum surtout en Italie mais aussi en Allemagne où les publications proposées ci-dessous abordent le massage.
En France, à l'époque de la Révolution française, on appliqua le nom d'Athénée à plusieurs établissements d'instruction comme en Belgique pour des établissements d'instruction secondaire. Lorsqu'en France (1803) on leur réserva le nom de Lycée, les sociétés savantes prirent celui d'Athénée. Il y eut à Paris trois de ces athénées : le premier, fondé sous le nom de Musée par Pilâtre de Rozier, réorganisé sous le nom de Lycée, eut une grande vogue, grâce aux cours de Fourcroy, Chaptal, Monge, Cuvier, La Harpe, Marmontel, Garat, etc. Il s'appela successivement Athénée républicain, Athénée de Paris, Athénée royal, et se restreignit, sous la Restauration, aux proportions d'un cercle.

L'Athénée des Arts, fondé en août 1792 sous le nom de, Lycée des Arts, prit en 1803 le nom d'Athénée ; il siégea à l'Oratoire, puis à l'Hôtel de Ville.  L'Athénée des Étrangers, fondé en 1798 sous le nom de Lycée Marboeuf, expulsé de l'hôtel et du jardin Marboeuf, qui devenaient un lieu de fêtes publiques, fut transféré à l'hôtel Thélusson, puis rue Neuve-Saint-Eustache. Envahi par la musique et la danse, il disparut.

Bibliographie associée :

Sur l'Athenée : Théorie de la contagion et son application à la petite vérole à la vaccine à leurs inoculations et à l'hygiène Par Joseph Bressy de 1804 ^{TDM *} , parle du massage des Indiens page 154/155 et dans lequel il mentionne en page de titre qu'il est Membre de l'Athénée des Arts de Paris.

Sur l'Athenæum : sous cette autre orthographe est une publications allemande que cite par exemple Dally dans sa Cinésiologie de 1857 pages 158 à 173 dont le premier numéro se nomme "Athenaeum für rationnelle Gymnastik par les docteurs Hg. Rothstein, directeur de l'Institut royal et central de gymnastique de Berlin, et A.-C. Neumann, directeur de l'Établissement de gymnastique médicale de la même ville, 1er numéro, Berlin 1853, – nous traduirons de cette feuille trimestrielle les articles qui nous paraîtront les plus intéressants, en commençant par le premier numéro.".

Sur l'Athenœum : L'Encyclopédie Méthodique, Ou Par Ordre De Matieres... volume 25 Par Félix Vicq-d'Azur, Jean Le Rond d' Alembert en parle page 461.
Estradère dans sa thèse, Du massage de 1863 page 38 cite Bouchardat pour son édition de Supplément à l'Annuaire de thérapeutique pour l'année 1861, p. 180 qui donne la traduction de Monuments thérapeutiques et exercices des Indiens publié par l'Athenœum de Berlin (Vol. I, 4° partie, avril 1854) dans lequel il prouve l'usage du massage chez les Indiens.

Appel
Le CFDRM reste preneur de toute information susceptible de corriger ou d'enrichir ses publications. Tout ce qui concerne l'Athénée, ainsi que tout ce qui touche au massage dans les publication de cette époque nous intéresse.