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Page en travaux 2000 décret d’actes : Toute manoeuvre
externe, réalisée sur les tissus, dans un but thérapeutique
ou non, de façon manuelle ou par l'intermédiaire d'appareils
autres que les appareils d'électrothérapie, avec ou
sans l'aide de produits, qui comporte une mobilisation ou une stimulation
méthodique, mécanique ou réflexe de ces tissus. 1996 1950 1948 1947 1941 1937 1930 1927 1915 1914 1913 "Le massage signifie essentiellement les
exercices de mobilisation dans un but de rééducateur
avec les manoeuvres de massage qui les préparent." 1909 "Le massage signifie essentiellement les
exercices de mobilisation dans un but de rééducateur
avec les manoeuvres de massage qui les préparent". 1902 1899
1891 1885 1884
Suite en travaux, ne pas lire Le massage ou la massothérapie est l'application d'un ensemble de techniques manuelles qui visent le mieux-être des personnes grâce à l'exécution de mouvements des mains sur les différents tissus vivants. Cette thérapie agit entre autres sur la peau, les muscles, les tendons et les ligaments (ces tissus sont appelés communément tissus mous) et vise tant le bien-être physique que psychique, puisqu'ils sont intimement liés. Il est généralement pratiqué sur une personne allongée sur une table ou au sol, mais certaines techniques se pratiquent en position assise. Le mot massage fut bien sûr détourné
et adapté à des situations pas forcément conformes
au substantif que l'on attribue habituellement à toute action
visant à relaxer. Euphémisme ou esprit de
dérision, ce désir de relaxer a fini par imager son
contraire, c'est-à-dire la violence d'une rixe. Par extension
il fut amené associé comme procédé aboutissant
jusqu'à la mort.
"Un poète a même, en termes heureux, dépeint le masseur occupé « à parcourir un corps avec un art agile et à promener sur tous les membres sa main savante ». Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio
On entend par massage un froissement, un malaxage, un pétrissement des muscles exercé médicalement sur l'homme vivant. Ce mot vient, dit-on, de l'Arabe mass, qui signifie pétrir. On distingue deux sortes de massage : le massage par pression, c'est le mode employé de tout temps, le massage par percussion, inventé par le docteur Sarlandière. "Le massage par pression consiste à pétrir ou à malaxer les muscles avec les doigts, à faire jouer en tout sens les surfaces articulaires de manière à éloigner et à rapprocher mécaniquement les points d'attache des muscles et des ligaments, à frapper doucement avec le talon de la main les parties les plus charnues des membres, à exercer sur la peau des frictions manuelles et de légers pincements, à l'aide desquels on fait sortir de la cavité des cryptes sébacés l'espèce de suif qu'ils contiennent." " Déjà l’opinion des médecins était fixée sur l’utilité de l’électricité, l’acupuncture était déjà bien appréciée lorsque M. Sarlandière imagina de combiner ces deux moyens et d’exciter profondément les diverses parties concernées par ces traitements en y enfonçant des aiguilles qu’il faisait communiquer avec divers appareils électriques. Cette combinaison heureuse est certes plus efficace que ne le sont isolément l’électricité et l’acupuncture ".
Au-delà de ces étymologies que
l'on trouve partout sur Internet que sait-on vraiment de cet art
du touché ? 3000, 4000 ans av JC, même sous sa forme
thérapeutique n'est pas très convaincant. Car si l'on
veut bien se pencher un instant sur le sujet, nous voyons bien que
le massage est né avec l'homme et fut sans doute une sort
de primo-langage. Donc à la question le premier des massages fut-il thérapeutique ? La réponse est oh! que non. Il fut sans doute, depuis la nuit des temps une attention particulière à l'autre pour lui manifester son attachement et c'est la sexualité, la maternité et la maladie qui furent les principaux vecteurs du massage. Seulement, cet attachement se manifeste aussi dans d'autres circonstances. Le geste-reflex que l'on fait pour parer à
la souffrance immédiate d'un choc physique lorsque l'on se
cogne, n'est-il pas celui du massage ? Sur une douleur interne,
une fièvre, une névrose, le geste de la mère
qui rassure n'est donc pas un massage ? L'application d'un emplâtre
sur un membre ne vise-t-elle pas à faire pénétrer
dans la peau les principes actifs de l'intermédiaire choisi,
et ne passe donc dans ces gestuelles anciennes et primaires aucune
magie, aucune incantation ? La perception du chaud ou du froid que
le nouveau-né identifie lui-même comme rassurant, et
le froid comme insensibilisant n'auraient été utilisé
à des fins thérapeutiques il n'y a que 4000 ans ? Le massage est donc bien là où les médicaux ne veulent pas qu'on le voit c'est à dire dans le quotidien humain et non dans la seule médecine que justement ils pratiquent. Peut-on alors condamner un geste de tous les jours ? Doit-on voir un geste impardonnablement médical qui nécessite une action en justice ? Dans le massage il y avait le bien-être, on générait par sa pratique une sensation trouble qui ne pouvait ne pas contenir les germes d'une sorte de médecine comme tout dans l'histoire des hommes ne fut que tentative désespérée d'échapper à la mort et à son messager, la maladie. La boue au fond des rivières, les extravagances du règne animal réduit en décoction, en poudre, dévoré vivant, les momie elles-même, traces de notre passé ne renfermaient-elle pas dans leurs entrailles mystiques un secret que la mort aurait perfidement put venir cacher jusque au sein de ceux qui à tout prix voulaient lui échapper ? Claude Levy-Strauss aborde ce thème du cannibalisme dans les société tribale. Manger l'autre non pas pour ce qu'il représente comme potentiel alimentaire par une homophagie sans fondement mais bien pour absorber la force vitale et magique de son adversaire. Manger des momies par la bouche, manger des incantations par les ouïes, manger le "pouvoir", _terme souvent utilisé en cosmétique_ de telle matière par les pores de sa peau n'est rien d'autre que l'assimilation forcée par ingestion magique. Cette magie si présente au fil des temps, cette magie que le 19ème siècle à tant représenté et qui fait sourire le 20ème, n'est que le passage de la perception à la raison. Seulement on ne s'exonère pas de ses tribalités comme cela. Le monde moderne ne fait que déplacer dans son inconscience ce qui contraint ses frontières corporelles. Ce plein phare sur le cannibalisme, sur la barbarie de l'autre qualifié de sauvage amène une production littéraire, intellectuelle qui déplace l'inquiétude inconscience qui ce manifeste par ces traditions vers le monde du conscient, de l'expliqué. On voit alors, sous prétexte de découvertes scientifiques ressurgir les mêmes démons de la peur humaine vers l'occultisme, la magie, le magnétisme. De nos jour, nous les modernes qui composons le dernier maillon de notre histoire tout en générant le suivant qui à son tour finira par qualifier ce siècle d'ancien, nous pensons nous être défait de ces archaïsmes, alors que alicament, nano-technologie ne sont qu'une autre forme de cannibalisme magico-religieux. Les sociologues, les anthropologue nous pourchassent sans trêve jusque dans nos derniers retranchement, mettant en lumière la profondeur du caveau de notre inconscient culturel. Ces peurs misent au jours qui nous brisèrent de terreur hier nous font rire aujourd'hui parce que nous les connaissons mais l'inconscient déteste la lumière de l'analyse et se déplace là où l'homme achoppe encore et achoppera toujours. C'est un des mécanismes qu'Edgar Morain nous livre, glacial et péremptoire dans son livre La rumeur, si l'homme apprend, l'homme désapprend aussi. Comme une société se construit autour de sa mémoire elle se dé-construit par le côté qui échappe à notre vigilance de ce qui fut connu et qu'on appelle l'oubli. C'est un processus de ré-inconscientisation qui fait de l'arrogant acquit de l'avoir _avoir raison etc_ un misérable mourant qui finit dans l'oubli. Le linguiste Marcel Jousse utilise le thème
d'intussusception par qualifier ce passage de l'un, de l'unique,
du créateur à l'Adama-terre. Insufflation mimismologique
par laquelle se constitue la trilogie Copus, Anima, Spiritus. Le
Corps(Corpus) formé de l'adama c'est-à-dire de la
terre, reçoit le soufle de vie, l'Anima, qui va l'animer.
L'ame est ainsi l'être animé, le mouvement mais rien
n'est encore faisable, ni conception, ni mouvement sans le Spritus,
l'esprit. Jousse nous parle de cette anthropologie du geste palestinien et replace le verbe dans sa continuité gestuelle le qualifiant même de premier des gestes. L'écrit déjà dénature à jamais l'oralité de ces culture primitives. Mettre le verbe à la hauteur du geste et en faire un geste à par entière en parlant d'anthropologie mimismologique place le massage là où il doit être, c'est-à-dire à l'origine et non au confluent des seules professions. Marcel Jousse est un linguiste et pourtant les latinicistes, entendez latinistes induit en erreur, qui traduisirent la rythmo-catéchistique des appreneurs-par-coeur, appauvrissent irrémédiablement le contenu en tentant de les adapter. Je n'ai certes pas la culture qui me permet d'utiliser celui de Thérapeutistiques, vivant au pays du Thérapeutistant au sens de conversion compulsionnelle en médecine malgré eux, mais ceux-là qui veulent tout ramener dans le giron des sciences, ceux-là qui ne veulent de sciences que celles reconnues de tous c'est-à-dire d'une communauté à part, en niant les autres pratiques se nient eux-même ainsi que les arts dans les quels ils prétendent se distinguer. Cette vaticanisation du massage montés d'un pape kinésithérapique trouve bien sûr une explication dans la sociologie des professions mais ne peut justifier que l'on n'y remédie pas dès lors que le secteur du massage soit à ce point occupé par ses nouvelles composantes. Cette occupation corporelle par le seul milieu médicale ne peut être qu'une alternative à mieux vivre son corps mais ce mieux-vivre ne peut être suivit d'une injonction de soin. Se faire masser sur ordonnance médicale c'est l'incipit d'un 1984 cauchemardesque dans lequel l'Etat ou une autorité quelconque se substituerait au nécessités naturelles du corps humain pour lui interdire de se laisser toucher sans autorisation médicale sous peine d'amande. Nous n'en sommes pas loin avec cette excroissance tégumentaire de coq législatif qui décrète qu'utiliser le mot massage et ses dérivés est réservé à la profession des kinésithérapeute, diplômés d'Etat et adhérent à l'Ordre si ils veulent exercer, ce qui constitue déjà un monopole sur tout un mot et sa petite famille. Seulement il n'est pas besoin de voter une loi pour faire de l'ombre aux ors de l'Académie française et au texte de poursuivre sur une définition hasardeuse et bien sûr médicale du massage qui exclue toute antériorités lié à l'histoire des sociétés humaines ayant pour interface le touché. De quoi il découle que, toutes pratique du massage, thérapeutique ou pas, devient rien moins qu'un, "exercice illégal de la médecine. L'amende seule est en mesure essuyer le préjudice d'importance qu'aurait subie la corporation blessée en ces fondements. Toutes réitération vous promettent les geôles de la République pour mise en danger d'autrui. Le massage est un terme autonyme, c’est-à-dire qui se désigne lui-même Dans le Pi yen Lou, (Recueil de la falaise verte), texte chinois du Xème siècle, l'empereur Wou demande à Bodhidharma, le fondateur du Zen, c’est-à-dire du tchan en chinois : « Qu’est-ce que le principe ultime, qu’est-ce que le réel ? » Réponse de Bodhidharma : « Un vide sans fond sans rien de sacré ». Saussure, qui pensait à la fin de sa vie que les anagrammes étaient le véritable sens des mots
la kinésithérapie
(1847), terme créé par le gymnaste suédois
A. Georgii pour désigner le traitement des
maladies par le mouvement selon la méthode de Ling (méthode
suédoise), l’électrothérapie
(1855), la mécanothérapie (1857)
crée par le Dr Zander suédois également.
Ces nouvelles méthodes représentent une partie importante
de la médecine curative La Loi n° 46-858 du 30 avril 1946 35 ans plus tard, à la Libération en 1945, la loi réglemente et organise trois professions, celles de masseur (aveugles et clairvoyants), gymnaste médical et de pédicure. Une nouvelle « profession » naît de l’union de deux d’entre elles, celle de masseur kinésithérapeute qui doit œuvrer à la « reconstruction sanitaire du pays » ....
2 gymnastiques thérapeutique médicale pour les troubles de la motricité et la gymnastique orthopédique destinée aux déviations vertébrales "Le mot de massothérapie devrait
être substitué au mot massage usité communément"
p.43 Berne, Le Massage. |
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