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Anthologie des définitions du massage tout au long de l'histoire.

Le CFDRM se propose de constituer au gré de ses lectures et des recherches qui en découlent les définitions les plus célèbres dans l'histoire du massage. Certain auteurs pourront être cités plusieurs fois selon la pertinence ou la beauté de la citation.

Berne Le massage
On entend par massage un froissement, un malaxage, un pétrissement des muscles exercé médicalement sur l'homme vivant. Ce mot vient, dit-on, de l'Arabe mass, qui signifie pétrir. On distingue deux sortes de massage : le massage par pression, c'est le mode employé de tout temps, le massage par percussion, inventé par le docteur Sarlandière.

Massage : « Manipulation des tissus mous dans un but thérapeutique, hygiénique ou sportif » ( H. et E. Kamenetz ).

 

 

 

 

Le mot massage fut bien sûr détourné et adapté à des situations pas forcément conformes au substantif que l'on attribue habituellement à toute action visant à relaxer. Euphémisme ou esprit de dérision, ce désir de relaxer a fini par imager son contraire, c'est-à-dire la violence d'une rixe. Par extension il fut amené associé comme procédé aboutissant jusqu'à la mort.
Jules Verne écrira par exemple dans Le Pays des fourrures de 1873, Chapitre III :
"Le sergent Long étant revenu, Joliffe et lui frictionnèrent le nouveau venu comme il ne l’avait jamais été probablement. Ce n’était point une linition douce, une fomentation onctueuse, mais un
massage vigoureux, pratiqué à bras raccourcis, et qui rappelait plutôt les éraillures de l’étrille que les caresses de la main." Dans ce passage il s'agit en fait d'un massage thérapeutique de survie puisque nous sommes en présence d'un astronome en piteux état, Thomas Black, dans un sac, gelé, que l'on tentera de ramener à la vie par des frictions. Néanmoins, le descriptif proposé illustre plus la notion de bagarre "un massage vigoureux, pratiqué à bras raccourcis, et qui rappelait plutôt les éraillures de l’étrille que les caresses de la main."

"Le massage par pression consiste à pétrir ou à malaxer les muscles avec les doigts, à faire jouer en tout sens les surfaces articulaires de manière à éloigner et à rapprocher mécaniquement les points d'attache des muscles et des ligaments, à frapper doucement avec le talon de la main les parties les plus charnues des membres, à exercer sur la peau des frictions manuelles et de légers pincements, à l'aide desquels on fait sortir de la cavité des cryptes sébacés l'espèce de suif qu'ils contiennent."

" Déjà l’opinion des médecins était fixée sur l’utilité de l’électricité, l’acupuncture était déjà bien appréciée lorsque M. Sarlandière imagina de combiner ces deux moyens et d’exciter profondément les diverses parties concernées par ces traitements en y enfonçant des aiguilles qu’il faisait communiquer avec divers appareils électriques. Cette combinaison heureuse est certes plus efficace que ne le sont isolément l’électricité et l’acupuncture ".

 

Au-delà de ces étymologies que l'on trouve partout sur Internet que sait-on vraiment de cet art du touché ? 3000, 4000 ans av JC, même sous sa forme thérapeutique n'est pas très convaincant. Car si l'on veut bien se pencher un instant sur le sujet, nous voyons bien que le massage est né avec l'homme et fut sans doute une sort de primo-langage.
Pas besoin de parler pour communiquer, et ce qu'on touche n'est pas forcément en mesure de vous répondre comme vous le souhaiteriez, et lorsque ce touché est agréable et bien on le répète, encore et encore. Il est bien des surfaces inertes, végétales, minérales que la main ne se lassera pas de caresser, de toucher, est-à dire que cela ne peut avoir le statut de massage ?Celui ou celle qui se trouve être l'objet de cet intérêt tout aussi désireux de communiquer ne repousse pas toujours l'initiative et au demeurant, peut à son tour trouver ce contact très bon, voir troublant. Que ce passe-t-il alors mécaniquement ?
La passivité nécessaire à ces perceptions passe par l'amélioration ergonomique de sa position. La question qui suit c'est, qu'elle est celle que l'on adopte à la fois pour le repos, le sommeil, la sexualité et en un mot, la plus aisée lorsqu'on vit au sol comme tout groupe primitif ? Allongé bien sûr. Alors c'est la définition du confort que je viens de vous décrire mais un confort recherché pour élaborer ce qui fut sans doute les prémisses du massage.

Donc à la question le premier des massages fut-il thérapeutique ? La réponse est oh! que non. Il fut sans doute, depuis la nuit des temps une attention particulière à l'autre pour lui manifester son attachement et c'est la sexualité, la maternité et la maladie qui furent les principaux vecteurs du massage. Seulement, cet attachement se manifeste aussi dans d'autres circonstances. 

Le geste-reflex que l'on fait pour parer à la souffrance immédiate d'un choc physique lorsque l'on se cogne, n'est-il pas celui du massage ? Sur une douleur interne, une fièvre, une névrose, le geste de la mère qui rassure n'est donc pas un massage ? L'application d'un emplâtre sur un membre ne vise-t-elle pas à faire pénétrer dans la peau les principes actifs de l'intermédiaire choisi, et ne passe donc dans ces gestuelles anciennes et primaires aucune magie, aucune incantation ? La perception du chaud ou du froid que le nouveau-né identifie lui-même comme rassurant, et le froid comme insensibilisant n'auraient été utilisé à des fins thérapeutiques il n'y a que 4000 ans ?
A la main qui soigne n'est-il pas possible d'y rajouter quelque chose, de la boue, des pierres, de l'eau comme intermédiaire à la souffrance perçue mais aussi comme façon de codifier les rapports dans le groupe ? L'attention que l'on porte à autrui se manifeste bien sûr de façon exacerbée pendant la maladie et le risque corrélé de la perdre. Ce malade c'est le compagnon qui chasse pour la famille, c'est la femme qui cueille des fruits et plus tard cultive, c'est l'enfant qui constitue ma famille. Masser est sûrement bien antérieur à ces dates qui correspondent en réalité aux premières traces que l'on en a retrouvé mais pas au premier des gestes que l'on fit pour que l'autre ne souffrit pas.

Le massage est donc bien là où les médicaux ne veulent pas qu'on le voit c'est à dire dans le quotidien humain et non dans la seule médecine que justement ils pratiquent. Peut-on alors condamner un geste de tous les jours ? Doit-on voir un geste impardonnablement médical qui nécessite une action en justice ?

 Dans le massage il y avait le bien-être, on générait par sa pratique une sensation trouble qui ne pouvait ne pas contenir les germes d'une sorte de médecine comme tout dans l'histoire des hommes ne fut que tentative désespérée d'échapper à la mort et à son messager, la maladie. La boue au fond des rivières, les extravagances du règne animal réduit en décoction, en poudre, dévoré vivant, les momie elles-même, traces de notre passé ne renfermaient-elle pas dans leurs entrailles mystiques un secret que la mort aurait perfidement put venir cacher jusque au sein de ceux qui à tout prix voulaient lui échapper ? Claude Levy-Strauss aborde ce thème du cannibalisme dans les société tribale. Manger l'autre non pas pour ce qu'il représente comme potentiel alimentaire par une homophagie sans fondement mais bien pour absorber la force vitale et magique de son adversaire. Manger des momies par la bouche, manger des incantations par les ouïes, manger le "pouvoir", _terme souvent utilisé en cosmétique_ de telle matière par les pores de sa peau n'est rien d'autre que l'assimilation forcée par ingestion magique. Cette magie si présente au fil des temps, cette magie que le 19ème siècle à tant représenté et qui fait sourire le 20ème, n'est que le passage de la perception à la raison. Seulement on ne s'exonère pas de ses tribalités comme cela. Le monde moderne ne fait que déplacer dans son inconscience ce qui contraint ses frontières corporelles. Ce plein phare sur le cannibalisme, sur la barbarie de l'autre qualifié de sauvage amène une production littéraire, intellectuelle qui déplace l'inquiétude inconscience qui ce manifeste par ces traditions vers le monde du conscient, de l'expliqué. On voit alors, sous prétexte de découvertes scientifiques ressurgir les mêmes démons de la peur humaine vers l'occultisme, la magie, le magnétisme. De nos jour, nous les modernes qui composons le dernier maillon de notre histoire tout en générant le suivant qui à son tour finira par qualifier ce siècle d'ancien, nous pensons nous être défait de ces archaïsmes, alors que alicament, nano-technologie ne sont qu'une autre forme de cannibalisme magico-religieux. Les sociologues, les anthropologue nous pourchassent sans trêve jusque dans nos derniers retranchement, mettant en lumière la profondeur du caveau de notre inconscient culturel. Ces peurs misent au jours qui nous brisèrent de terreur hier nous font rire aujourd'hui parce que nous les connaissons mais l'inconscient déteste la lumière de l'analyse et se déplace là où l'homme achoppe encore et achoppera toujours. C'est un des mécanismes qu'Edgar Morain nous livre, glacial et péremptoire dans son livre La rumeur, si l'homme apprend, l'homme désapprend aussi. Comme une société se construit autour de sa mémoire elle se dé-construit par le côté qui échappe à notre vigilance de ce qui fut connu et qu'on appelle l'oubli. C'est un processus de ré-inconscientisation qui fait de l'arrogant acquit de l'avoir _avoir raison etc_ un misérable mourant qui finit dans l'oubli.

Le linguiste Marcel Jousse utilise le thème d'intussusception par qualifier ce passage de l'un, de l'unique, du créateur à l'Adama-terre. Insufflation mimismologique par laquelle se constitue la trilogie Copus, Anima, Spiritus. Le Corps(Corpus) formé de l'adama c'est-à-dire de la terre, reçoit le soufle de vie, l'Anima, qui va l'animer. L'ame est ainsi l'être animé, le mouvement mais rien n'est encore faisable, ni conception, ni mouvement sans le Spritus, l'esprit.
En tant que pédagogue, Jousse parle, plus qu'il n'écrit, dans son livre extraordinaire La manducation de la paroleque la culture de l'homme est avant tout verbale, orale et non écrite. Le verbe comme le premier des gestes. Il parle même d'une bibliothèque anthropologique de l'oralité. Alors en quoi l'oral serait-il lié au métier manuel de masseur ? Jousse défend de façon saisissante la culture palestinienne de l'époque du Rabbi de Jesua et c'est là que se joue l'intussusception mimismologique de l'Adam terreux et de son créateur par ce passage de flambeau lourd d'histoire chrétienne. Cette intussusception, ce glissement de l'inspiration divine va animer l'homme et cet homme à son tour n'aura de cesse de rejouer le schéma initial. Par le travaille de la terre le paysan formera une équivalence de vie, par sont message, par ce contenu historique il animera son devenir et par l'esprit, par l'oralité il perdurera le premier des hommes et à travers lui, Dieu.
Incérer le texte "Dieu le premier des masseur". Le massage tellement lié à son homonymie, le message devient alors une constante humaine, et pour ma part bien plus qu'humaine mais animale, pour procéder à une telle réduction menant au thérapeutique. Le massage est une constante humaine indissociable de sa nature sensible. Le thérapeutique n'est une des utilisation que l'on a put en faire mais l'exclusive pratique, avec l'Ordre des kinésithérapeute dans les gardiens du Temple. L'essentiel de l'édifice n'est ni là ni dans ceux que je tente par mes propos de réabilité, il est dans le projet initial. Le vivant porteur de message, comme le massage en est un, message fait de plus qu'il n'en faut pour simplement toucher pour faire réagir l'autre. Ne n'est pas un simple qualificatif dont les "seconds" les faux-masseurs pourraient s'exonérés en acceptant le terme de Relaxologue fait certes, pour eux seul, mais par d'autres. Nous ne sommes plus là dans la propriété des corporations, nous ne sommes plus non plus dans le combat de ceux qui auraient raison contre ceux, bien sûr, qui aurait tors, mais bien dans une dynamique consubstantielle au vivant. Toute réduction ou tentative de discernement par une division de l'esprit visant à la primauté d'un sens sur un autre, ou d'un art sur un autre art est voué à l'échec. Je parle là des Arts selon la définition que l'on en faisait au moyen-âge c'est-à-dire tous ce qui est production humaine en opposition avec celles de la nature. Et bien ces productions humaines restent, quoi qu'on fasse, subordonné à la nature qui les produit. De fait, toute production est naturelle même si elle se développe au sein de la communauté des hommes. Diderot et d'Alembert déjà dans leur encyclopédie de 1768 proposent la réunification des Arts Libéraux et des arts Mécaniques en arguant que ces deux branches, l'une produisant les choses de l'esprit ( Astronomie, Arithmétique, Géométrie, Rhétorique, musique, ) et l'autre, les métiers constituent un monde de savoir qui ne devait pas s'opposer puisqu'il servait l'homme. La distinction entre massage de relaxation et massage thérapeutique est aujourd'hui en 2008, en France, une sort d'exhumation de cette antinomie entre les Arts Libéraux d'un massage fait de sciences médicales et les Arts Mécaniques fait des simples métiers manuels.

Jousse nous parle de cette anthropologie du geste palestinien et replace le verbe dans sa continuité gestuelle le qualifiant même de premier des gestes. L'écrit déjà dénature à jamais l'oralité de ces culture primitives. Mettre le verbe à la hauteur du geste et en faire un geste à par entière en parlant d'anthropologie mimismologique place le massage là où il doit être, c'est-à-dire à l'origine et non au confluent des seules professions. Marcel Jousse est un linguiste et pourtant les latinicistes, entendez latinistes induit en erreur, qui traduisirent la rythmo-catéchistique des appreneurs-par-coeur, appauvrissent irrémédiablement le contenu en tentant de les adapter. Je n'ai certes pas la culture qui me permet d'utiliser celui de Thérapeutistiques, vivant au pays du Thérapeutistant au sens de conversion compulsionnelle en médecine malgré eux, mais ceux-là qui veulent tout ramener dans le giron des sciences, ceux-là qui ne veulent de sciences que celles reconnues de tous c'est-à-dire d'une communauté à part, en niant les autres pratiques se nient eux-même ainsi que les arts dans les quels ils prétendent se distinguer. Cette vaticanisation du massage montés d'un pape kinésithérapique trouve bien sûr une explication dans la sociologie des professions mais ne peut justifier que l'on n'y remédie pas dès lors que le secteur du massage soit à ce point occupé par ses nouvelles composantes.

Cette occupation corporelle par le seul milieu médicale ne peut être qu'une alternative à mieux vivre son corps mais ce mieux-vivre ne peut être suivit d'une injonction de soin. Se faire masser sur ordonnance médicale c'est l'incipit d'un 1984 cauchemardesque dans lequel l'Etat ou une autorité quelconque se substituerait au nécessités naturelles du corps humain pour lui interdire de se laisser toucher sans autorisation médicale sous peine d'amande. Nous n'en sommes pas loin avec cette excroissance tégumentaire de coq législatif qui décrète qu'utiliser le mot massage et ses dérivés est réservé à la profession des kinésithérapeute, diplômés d'Etat et adhérent à l'Ordre si ils veulent exercer, ce qui constitue déjà un monopole sur tout un mot et sa petite famille. Seulement il n'est pas besoin de voter une loi pour faire de l'ombre aux ors de l'Académie française et au texte de poursuivre sur une définition hasardeuse et bien sûr médicale du massage qui exclue toute antériorités lié à l'histoire des sociétés humaines ayant pour interface le touché. De quoi il découle que, toutes pratique du massage, thérapeutique ou pas, devient rien moins qu'un, "exercice illégal de la médecine. L'amende seule est en mesure essuyer le préjudice d'importance qu'aurait subie la corporation blessée en ces fondements. Toutes réitération vous promettent les geôles de la République pour mise en danger d'autrui.

Le massage est un terme autonyme, c’est-à-dire qui se désigne lui-même

Dans le Pi yen Lou, (Recueil de la falaise verte), texte chinois du Xème siècle, l'empereur Wou demande à Bodhidharma, le fondateur du Zen, c’est-à-dire du tchan en chinois : « Qu’est-ce que le principe ultime, qu’est-ce que le réel ? » Réponse de Bodhidharma : « Un vide sans fond sans rien de sacré ».

Saussure, qui pensait à la fin de sa vie que les anagrammes étaient le véritable sens des mots

 

la kinésithérapie (1847), terme créé par le gymnaste suédois A. Georgii pour désigner le traitement des maladies par le mouvement selon la méthode de Ling (méthode suédoise), l’électrothérapie (1855), la mécanothérapie (1857) crée par le Dr Zander suédois également. Ces nouvelles méthodes représentent une partie importante de la médecine curative
http://www.aderf.com/index.php?goto=aderf_cadre 

La Loi n° 46-858 du 30 avril 1946 35 ans plus tard, à la Libération en 1945, la loi réglemente et organise trois professions, celles de masseur (aveugles et clairvoyants), gymnaste médical et de pédicure. Une nouvelle « profession » naît de l’union de deux d’entre elles, celle de masseur kinésithérapeute qui doit œuvrer à la « reconstruction sanitaire du pays » ....


Par constatation ensuite il est naturel, lorsque l'on note qu'un hématome massé se résorbe plus rapidement que lorsqu'on y touche pas, qu'on donne au massage un dimension thérapeutique. Est-ce pour autant qu'il faut exclure toutes les autres ? Il est un parallèle intéressant par la similarité de ses actions c'est la gymnastique. Il en va de médecine et massage comme il en va de médecine et gymnastique, on remarque que certains gestes peuvent avoir une incidence médicale. Piorry, dans son traité de médecine pratique de 1847, conseille la friction abdominale avec pression dans les cas où les gaz développés dans l'intestin refoulent en haut du diaphragme. La Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie du 12 septembre 1856 rapporte qu'un calcul biliaire retenu dans un intestin grêle qui opérait un étranglement interne fut rétablit dans ses fonction à la suite d'une palpation abdominale. La suite s'avère encore plus parlante. Dans le livre de Berne p.15 il est dit "Cette observation, publiée par M. Marotte, est particulièrement intéressante par les conclusions qu'il tire de ce fait : "Pourquoi ne pas pratiquer dans un but thérapeutique une manoeuvre qui n'a été employée, dans ce cas, que dans le but d'établir le diagnostic ? Si pareil cas se représentait, ne serait-il pas rationnel, non pas de palper le ventre, mais de la malaxer en quelque sorte avec précaution ?" Le lien de cause à effet est ici présenté un idée, sur une gazette de 1856...

2 gymnastiques thérapeutique médicale pour les troubles de la motricité et la gymnastique orthopédique destinée aux déviations vertébrales

"Le mot de massothérapie devrait être substitué au mot massage usité communément" p.43 Berne, Le Massage.
Berne explique ainsi la nécessité de faire, déjà au 19eme une distinction de terme.