Nous
le verrons progressivement, les évangiles mais
aussi toute la production artistique autour des thèmes
de la religion foisonne de contactes corporels qui,
selon la façon dont on les regarde à la
lumière de ce soleil qu'est la sensibilité
de l'esprit parle de la mort, de l'amour, du sexe. On
voudrait bien sûr ne voir dans ces relents anciens
de traditions catholiques que noirceur humide, courant
d'air inquisitorial, apophtegmes d'un autre temps pour
lesquels toute interprétation qui ne serait pas
conforme aux textes serait hérétique.
Le sexe, subordonné à l'amour deviendrait
donc statutairement dénué de toute spiritualité,
sorte de casseur de respects, d'iconoclasme gratuits
insécable de toute partie religieuse.
Nous verrons
qu'il n'en est rien et que le champs d'epérimentation
est large. |