CFDRM > News externes au massage

 

ROME (ITALIE) [01.10.09] – Une équipe d’archéologues français et italiens a mis à jour sous le mont Palatin les restes de la mythique salle à manger « rotative » de l’empereur Néron dans son palais, la « Domus Aurea » (la Maison Dorée) à Rome.

 

 

La pièce est décrite par Suétone dans la Vie des douze Césars : « La principale pièce était ronde, et jour et nuit elle tournait sans relâche pour imiter le mouvement du monde ».

La découverte d’un puissant pilier maçonné, étrangement placé au centre d’une pièce de service, des restes de plancher en bois et une position stratégique donnant sur un panorama à 360 degrés du Capitole, amène les experts à penser qu’il s’agit de la structure de la salle à manger rotative mythique de l’empereur Néron (37-68 ap. J.-C.). Elle pouvait tourner sur elle-même et permettre à l’empereur de contempler la ville de Rome en suivant la course du soleil.
Jusqu'ici les fouilles ont permis de découvrir les fondations de la pièce, le mécanisme de rotation situé en dessous et une partie de ce qui semble être les cuisines, selon Françoise Villedieu. "Ce n'est comparable à rien d'autre de ce que nous connaissons de l'architecture romaine antique", a souligné l'archéologue devant la presse lors d'une visite des fouilles.

La salle à manger présumée, de plus de 16 mètres de diamètre, repose sur un large pilier de quatre mètres de large et quatre mécanismes sphériques, probablement mus par un système hydraulique, qui faisaient tourner la structure.

La découverte aurait été fortuite, lors de travaux de renforcement du site archéologique. Cela conforte des travaux récents qui tendent à montrer que la Domus Aurea de Néron serait beaucoup plus vaste que les archéologues ne le pensaient jusqu’à présent.
En effet, le palais, symbole de l’extravagance de Néron, aurait occupé la majeure partie du mont Palatin et une partie de l’Esquilin, créant ainsi l’ensemble palatial le plus important de Rome sous l’empire.

Depuis juin 2009, la Domus Aurea est fermée au public, pour permettre des travaux de renforcement des fondations dans le sous-sol de Rome. La juxtaposition des strates archéologiques sur les collines de Rome rend très difficile la conservation des sites de la capitale italienne.

 

 

 

Reuters Septembre 2009
Un logiciel capable de déchiffrer de vieux documents jusqu'alors impossible à lire pour les historiens.


Une équipe de chercheurs vient de mettre au point un logiciel capable de déchiffrer de vieux documents jusqu'alors impossible à lire pour les historiens. Itay Bar-Yosef, l'un de ces scientifiques, explique qu'au travers d'un algorithme de reconnaissance, le logiciel identifie les lettres, les mots et même le style de l'écriture manuscrite. En regroupant toutes ces données, l'ordinateur se créé une base de connaissances et est alors capable de retrouver les portions de texte manquantes ou celles qui ont été ajoutées à postériori. Ce processus s'apparente aux logiciels de reconnaissance des empreintes digitales utilisés par les autorités.

 

Plus précisément, l'ordinateur numérise tous les caractères et attribue une valeur à chacun des pixels selon leur degré d'obscurité. Pour l'heure, les chercheurs se sont intéressés à de vieux textes en hébreux mais certifient que cette technologie peut aussi être utilisée avec d'autres langues. L'expert Uri Ehrlich, ayant travaillé avec l'équipe de M.Bar-Yosef, affirme que cet algorithme réduit à quelques minutes plusieurs années de recherche. Il explique ainsi : « quand assez de texte aura été numérisé (l'ordinateur) sera capable de regrouper des fragments de livres qui ont été éparpillés autour du monde ».

 

A l'avenir, ce logiciel pourrait également être utilisé pour mettre au point un moteur de recherche destiné aux bibliothèques numérisant leurs ouvrages manuscrits.

 

 

 http://www.cfdrm.fr