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Petite histoire du
livre Le mot bibliothèque
est à l'origine la boite où l'on rangeait les livres.
Le terme vient du grec bibliothêkê de biblion, le livre et thêké, le coffre.
La bibliothèque telle que nous la connaissons n'est que le
résultat d'une adaptation au livre comme nous le connaissons
aujourd'hui. Le papyrus Ce Codex composé de feuillets
cousu voit progressivement apparaître la numérotation
des feuilles pour permettre au lecteur de retrouver plus aisément
dans l'ouvrage, les choses qui l'intéressait. Vous pouvez
ainsi voir au CFDRM dans de nombreux livres, remontant jusqu'au
début du XVIIIème siècle des paginations parfois
très hétéroclites, avec manques ou carrément
des numéros inversés. Dans RELIG.
DES ANC. ROMAIN de Guillaume Du Choul de 1672, nous
en avons levé quelques unes... Le livre n'a pas toujours existé même si l'homme à tenter d'inscrire sur différents supports les objets de sa connaissance afin de s'en souvenir, de les transmettre. Il voit le jour vers le IXe siècle avec l'apparition du codex qui représente à la fois une évolution pratique et technique en remplaçant le rouleau de papirus appelé volumen par la compilation de pages désormais en parchemin (peau de vau tannée nommée Vélin). Cette nouvelle disposition voit s'ordonnancer la numérotation des pages qui facilite un repérage que ne permettait pas le rouleau mais aussi l'apparition de gloses qui sont des commentaires. L'incunable, est une œuvre imprimée avant 1500. Il signifie en latin « incunabula » qui veut dire « langes » ou « berceau ». L'incunable est ainsi le lange de l'écriture, définitivement adopté au XIXe siècle pour désigner cette première production typographique. Jusqu'en 1450 il est manuscrit ce qui signifie écrit à la main et ce généralement par des moines copistes qui se réunissaient dans une salle appelée scriptorium ou scriptorias au pluriel. Cela explique pourquoi seul un quart de la production écrite traite de loi et de médecine. Donc, si le massage se pratiquait de façon confidentiel dans les masures du peuple de France, nous n'en gardons pas de traces, en tout cas pas de traces écrites hormis celles que la médecine a pu laisser lorsqu'elle a su y trouver un intérêt médical et braver les interdits qui pesaient sur le corps. Nous ne pouvons omettre ici de rappeler que seules les élites savaient à peut près lire et écrire, il n'était donc pas envisageable de se lancer dans la production lourde et coûteuse d'une livre traitant de sujets populaire très secondaire. |
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