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Détérioration
inconsciente Il ne faut jamais écrire, corner, ouvrir
brutalement un ouvrage qu'on prétend vendre.
Nous sommes une association qui achète de nombreuses pièces
documentaires telles que des livres bien sûr mais aussi des
cartes postales illustrant l'art du massage.
Fréquemment nous sommes confronté à
des envois de cartes sur lesquelles bien des vendeurs nous marquent
le prix, un code quelconque, une croix voir un petit message sympatique
de bonne réception.
Il s'agit là d'une détérioration
pure et simple à laquelle les personnes ne pensent même
pas. Un jour, quelqu'un nous fait une offre extravagante par courriel
pour quatre cartes sans intérêt, en pièce jointe.
Sur chacune d'entres elles, le prix était mentionné.
Lorsque que l'on
vend un objet dans son jus on essaye d'interagir le
moins possible avec lui et quand il s'agit d'une carte,
de le protéger d'une pochette et on ne la sort
plus. Chaque sortie sont des ajouts d'empruntes, des
pertes de tain, des risques de l'abîmer. Toutes
ces précautions ne servent à rien si c'est
pour écrire dessus même au crayon de papier.
Selon
le type de crayon, la dureté de la mine, la fragilité
du papier, la densité du support sur lequel on
écrit cela va marquer la pièce. Gommer
est une solution scolaire adapté à un
papier Cansson mais qui reste inappropriée pour
tous manuscrits, cartes etc. Le gommage peut enlever
le tain, laisser une trace ou pire une marque.
Juridiquement
c'est une rupture de contract et gommer ne peut être
de notre fait sans que l'on puisse nous faire valoir
que la dite détérioration provient de
notre action. |
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